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Sondages sur les banques ![]() Les sondages sur la scission des activités sont clairs : Sans surprise, on constate que cette mesure de bon sens dépasse largement le clivage gauche-droite : Plus largement, les sondages montrent bien la fracture grandissante entre la population et son secteur bancaire : Et ceci est logique. Les structures, mécanismes et incitations néfastes ayant conduit à la Crise de 2008 étant toujours les mêmes, elles produisent évidemment les mêmes effets : les prises de risques démesurées sont [...] http://www.les-crises.fr/sondages-banques/ |
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Le serpent qui mort sa queue ![]() Le rôle de préteur en dernier ressort de nos banques centrales modernes et consubstantiel au monopole monétaire. C'est sans doute à Henry Thornton [1], dès 1802, que revient le mérite d'avoir compris ce principe. En substance : puisque la banque centrale - par définition - détient le monopole d'émission des billets de banques, c'est à elle qu'incombe le devoir de prévenir les paniques bancaires en prêtant des liquidités aux banques commerciales. Sept décennies plus tard, alors que la Bank of England s'est vue attribuer ce monopole [2], c'est Walter Bagehot [3] qui va identifier le talon d'Achille du système : cette garantie apportée aux banques impécunieuses créé un aléa moral en les encourageant à prendre des risques inconsidérés. La solution préconisée par Bagehot consiste à ce que la banque centrale ne prête aux banques en difficulté qu'à des taux volontairement prohibitifs ; ainsi, espère-t-il, une banque commerciale qui ne parvient pas à se refinancer sur le marché pourra toujours trouver de l'aide auprès de la Bank of England mais le taux pratiqué par cette dernière agira comme une « lourde amende » de nature à décourager les comportements spéculatifs. Malheureusement, les sages recommandations de Bagehot sont en contradiction directe avec ce qui va devenir la fonction dominante des banques centrales au XXe siècle : la politique monétaire. En effet, en bonne application du volet monétaire du policy mix keynésien en cas de crise, on attend désormais des banques centrales qu'elles fassent baisser le niveau des taux d'intérêt sur le marché interbancaire [4] afin de favoriser la reprise du crédit et ainsi, espère-t-on, de relancer l'investissement, la consommation et donc (en économie keynésienne) la croissance. Naturellement, ce nouveau rôle de régulateur économique endossé par les banques centrales implique qu'elles adoptent en période de crise une attitude exactement inverse à celle que préconisait Bagehot. L'aléa moral est d'autant plus fort qu'il est institutionnalisé. Les ratios de Bâle À partir du milieu des années 1970, dès lors qu'il était hors de question de remettre en cause le monopole et la politique monétaire, le législateur va tenter de limiter la capacité des banques et autres institutions financières [5] à prendre des risques par voie réglementaire. C'est la naissance des ratios prudentiels ; dispositifs légaux qui obligent les banques et autres institutions assimilables [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/07/le-serpent-qui-mort-sa-queue.html |
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10 KPIs for the French Startup Scene delivered at France Digitale Day Today, French startup & venture capital lobbying association France Digitale is holding its annual event France Digitale Day, and has welcomed 300+ of France's digital elite to discuss the [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/02/francedigitaleday/ |
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Rude VC: The misplaced pride of no marketing I heard it again just the other day during a startup's pitch. "We've done no marketing, and look how much we've accomplished," boasted the founders of the venture for which they were trying to [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/02/rude-vc-misplaced-pride-of-no-marketing/ |
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SNCF riders increasingly interested in buying their tickets via Google or Amazon A far-reaching study conducted by [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/02/sncf-riders-increasingly-interested-in-buying-their-tickets-via-google-or-amazon/ |
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Pas de fanfare pour le second semestre boursier ![]() - Tout le monde se souvient des +2,55% du mardi 2 janvier 2013 : l'année boursière démarrait en fanfare... Eh bien l'entame du second semestre n'a pas grand'chose à voir avec des indices européens gagnant initialement 1% avant d'afficher 92 minutes plus tard une perte de 0,3%. Les médias ne retiennent que les scores finaux, à +0,75%. Cela suffit au bonheur des permabulls, car le film de la séance démontre l'étendue de la fragilité de la tendance haussière avec deux contrepieds de plus de -0,5% en intraday, le dernier survenant à une heure de la clôture. Les indices américains avaient eux aussi entamé le troisième trimestre sur une belle progression initiale : +1% sur le Dow Jones, +1,2% sur le S&P 500 et +1,4% sur le Nasdaq (dans le sillage des biotech). Cependant, les scores se sont rapidement figés au bout de 45 minutes de cotation ; la stagnation du marché américain a duré plus de quatre heures, comme si une panne d'alimentation électrique était survenue vers 16h15. Lorsque le courant est revenu vers 20h15 (à moins de deux heures de la clôture), les cours ont commencé à glisser lentement, comme du ketchup au fond d'une assiette. Les gains ont été réduits de moitié et aucun rebond d'importance n'a pu se matérialiser à l'approche du coup de cloche final : les actions américaines ont clôturé près des plus bas du jour. - Wall Street faiblard malgré les chiffres Wall Street sous-performe les places européennes. Cela malgré une batterie de chiffres américains jugés plutôt encourageants, avec des dépenses de construction en progression de 0,5% (0,6% attendu). L'indice PMI manufacturier américain a été accueilli positivement : il s'établit à 50,9 le mois dernier, contre 50,6 anticipés. La composante emploi se dégrade à 48,7 (contre 50,1), alors que la production s'envole de 48,6 vers 53,4 - ce qui peut apparaître contradictoire. - Chine et Europe font parler d'elles |
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Paymill announces Shopify integration as European expansion continues Paymill announced today an integration with e-commerce platform Shopify, which has helped more than 50,000 merchants sell products. [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/02/paymill-announces-shopify-integration-as-european-expansion-continues/ |
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0180 Contre-propagande bancaire (4) ![]() Suite du cours d'autodéfense intellectuelle bancaire, l'épisode précédent est là, et le premier ici. P.S. j'ai rahouté des vidéos sur les 2 premiers billets de la série La séparation limiterait la capacité à concurrencer les banques anglo-saxonnes :« Alors que les États-Unis ont constitué des banques [...] http://www.les-crises.fr/contre-propagande-bancaire-4/ |
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Paris 2014 VS London Tech City: The Battle (& the fact-checking). The following is a guest post by Jeanne Dussueil, which originally appeared in French on [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/01/london-tech-city-vs-paris-the-battle/ |
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Baisses sur le CAC 40 et le S&P 500, indignation en Europe ![]() - A l'imitation du scénario observé sur les places européennes entre 17h10 et 17h35, les indices américains ont plongé de 0,6% en moyenne vendredi au cours du dernier quart d'heure. Cela alors que les ultimes habillages de bilan semblaient redonner du "peps" à Wall Street à une heure de la clôture. Le Dow Jones est retombé en quelques minutes de 14 992 vers 14 910 points pour en terminer en repli de 0,75%, ce qui a divisé par deux le gain hebdomadaire. Plus globalement, la perte mensuelle atteint 3,25%. Le gain semestriel s'établit toutefois à 13,8%... du jamais vu depuis début 1999. Le S&P 500, qui a lâché 0,43%, engrange 0,95% sur la semaine et 12,65% sur 2013. Il réalise ainsi son meilleur premier semestre depuis 1998... C'était il y a 15 ans et la croissance avoisinait 4% sans la moindre béquille monétaire ni taux directeurs à des niveaux aberrants. Le Nasdaq Composite a sauvé in extremis les 3 403 points (+0,04% à 3 403,25). Il colle au score annuel du S&P 500 avec +12,7%. C'est là un véritable exploit compte tenu de rendements obligataires passés de 1,6% à 2,5% en deux mois (le "10 ans" affichait 1,8% en début d'année). - Dégâts en Europe C'est pourtant sur le Vieux Continent que la remontée des taux marché a fait le plus de dégâts, avec un score global de -1,25% pour l'Euro-Stoxx 50 cette année. A Paris, une rechute de 0,62% vendredi a réduit le gain hebdomadaire à 2,2%. Cela s'avère très comparable au score annuel de +2,7% : tout s'est joué au cours des dernières 75 heures du premier trimestre. Un cycliste baroudeur parti le premier janvier pour réaliser un tour du monde en 180 jours (le Tour de France, c'est 3 600 kilomètres en trois semaines contre 5 000 en cinq semaines il y a un siècle) serait donc revenu à Paris mercredi dernier. Si son premier réflexe avait été de passer un ordre d'achat sur le CAC 40, il aurait réalisé la même performance semestrielle que 90% des fonds indiciels avant d'assister au prologue du Tour de France. S'il avait vendu quelques pièces d'or fin 2012 pour financer son expédition, il pourrait les avoir rachetées 28% plus bas vendredi à la mi-journée. Il serait de [...] http://la-chronique-agora.com/cac-40-sp-500-europe/ |
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EU leaders livid about reports that Prism appears to have also snared Europe In the wake of new Prism revelations appearing in Der Speigel, European parliament president Martin Schulz [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/01/eu-leaders-livid-about-reports-that-prism-has-also-snared-europe/ |
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10 Reasons to be proud to be working in Tech in France Last week, Adobe bought Neolane, a marketing technology company, for $600M in order to beef up its Adobe Marketing Cloud offer. Sorry, let me repeat that. Six hundred million dollars, for a [...] http://www.rudebaguette.com/2013/07/01/frenchtechpride/ |
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0180 Contre-propagande bancaire (3) ![]() Suite du cours d'autodéfense intellectuelle bancaire, l'épisode précédent est là, et le premier ici. La séparation des activités est une recette d'un autre temps :« Le modèle français s'appelle le modèle français de banque universelle. Je ne vais pas casser les banques en deux. Je ne vais pas casser les banques en deux</ [...]http://www.les-crises.fr/contre-propagande-bancaire-3/ |
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L'Edito du Dimanche 30 Juin 2013: Attention, la chasse aux gogos est ouverte! par Bruno Bertez ![]() Tout au long de ces dernières semaines, notre objectif a été de vous convaincre que nous étions en train d'aborder une nouvelle phase de la crise, nous l'avons appelée, pour simplifier, la phase II. On aurait pu l'appeler phase III ou phase IV car, depuis 2008, la crise peut être découpée en diverses tranches. Ici, nous disons phase II car nous voulons prendre de la hauteur et marquer une réelle coupure. Il y a eu un « Avant » et nous avons considéré ces dernières semaines qu'il y avait donc maintenant ce que nous appelons un « Après ». L'Avant, c'est la montée ; l'Après, c'est la descente. L'Avant, c'est la période où on a traité la crise et où on a eu l'illusion que les diagnostics et les remèdes étaient bons; l'Après commence quand le doute s'instille, quand les marchés ne réagissent plus comme prévu. L'Après commence quand on a l'impression que les maîtres du monde perdent le contrôle de la situation. Dans ce cheminement, nous avons mis plusieurs petits cailloux blancs. Par exemple, lorsque Bernanke a, pour la première fois, attiré l'attention sur les risques spéculatifs excessifs que prenaient les marchés. Nous avons écrit : « attention le rouge est mis ». Nous avons aussi mis d'autres cailloux blancs lorsque nous avons signalé qu'au moins quatre gouverneurs de la Fed, dont le plus intelligent d'entre eux, Jeremy Stein, étaient hostiles à la poursuite des politiques non conventionnelles. Autre caillou blanc,nous avons souligné que les divergences sur l'arrêt, la réduction, la poursuite des QE, tenaient à la question de l'évolution des taux d'intérêt longs. Si on arrête les QE trop tard, on prend le risque d'une hausse brutale des taux d'intérêt et des spreads, ce qui met en l'air tout le complexe du risque, mais surtout tout le système bancaire et shadow bancaire mondial que l'on a eu tant de difficultés à préserver. Plus près, notre dernier caillou blanc était un article qui tournait autour de « l'impasse et de l'échec de Bernanke ». Nous y sommes. Nous sommes dans cette période où l'idée de l'impasse et la [...] http://leblogalupus.com/2013/06/30/ledito-du-dimanche-30-juin-2013-attention-la-chasse-aux-gogos-est-ouverte-par-bruno-bertez/ |
![]() ![]() | Le gouvernement se pencha sur Internet 2030, et s'endormit. ![]() Vous ne le saviez pas, vous n'en aviez probablement jamais entendu parler, vous n'en aviez absolument rien à faire jusqu'à présent, mais ça existe et vous payez pour : le 22 avril dernier naissait le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, en remplacement du Centre d'analyse stratégique. Oui, cela se passe en France. Oui, cela existe en ce 21ème siècle où l'expérience a montré que la planification soviétique et/ou centralisée ne marche pas, même pas en rêve, même pas sur un malentendu. Les politiciens, qui se foutent maintenant ouvertement du contribuable et du peuple français, n'ont pourtant pas hésité, malgré le track record calamiteux de ce genre d'initiatives, à la renouveler une fois encore en créant ainsi un bidule dont l'ordre de mission est, comme d'habitude, parfaitement agaçant puisque ce Commissariat général prétend « apporter son concours au Gouvernement pour la détermination des grandes orientations de l'avenir de la nation et des objectifs à moyen et long termes de son développement économique, social, culturel et environnemental ». Ce qui, si on a deux sous de bon sens, ne veut absolument rien dire de précis. Et pour confirmer cette cataracte gluante de flou mou sans limite aux coûts, eux, parfaitement identifiés (et aussi sans limite), le Commissariat a entamé sa longue et belle carrière dans le n'importe quoi sans intérêt avec un épais rapport de plusieurs centaines de pages, sorti ce 27 juin dernier. Joie, bonheur et pavé littéraire inutile, il est disponible sous forme de PDF, ici. Joie, bonheur et dimanche d'été, je l'ai rapidement parcouru et, après une tempête de facepalm bien méritée, en voici les meilleurs morceaux pour vous éviter de vous cogner si roborative lecture. La couverture annonce la couleur : présentant un robot Nao qui date de 2006 (ce qui fait 7 ans, soit 3 générations informatiques au bas mot), on sent que l'ensemble du fastidieux travail réalisé avec les sous du contribuable marquera d'une pierre blanche et décisive le chemin de l'Internet en France vu par les pouvoir publics. Au-delà de la couverture, et si l'on élimine la douzaine de pages dilatoires au début de l'ouvrage, il faudra se frayer un chemin dans les différents chapitres en taillant à grand coup de machette pour éliminer le feuillage de banalités consternantes [...] http://h16free.com/2013/06/30/24844-le-gouvernement-se-pencha-sur-internet-2030-et-sendormit |