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L'immobilier et l'emploi US plaident pour le maintien des politiques de la Fed ![]() - Ce mercredi s'annonce comme le grand jour... Celui de la consécration des "attentes positives", celui du grand ouf de soulagement, celui qui va permettre aux permabulls de rendre grâce à leur Dieu vivant surnommé par certains "B4? (Big Brother Ben Bernanke... mais prononcez before). Et avant un Grand Jour, il convient de se reposer. C'est ce que les marchés se sont appliqués à faire hier avec une rare efficacité. Le CAC 40 s'est assoupi au bout d'une demi-heure de cotation... avant de ronfler durant neuf heures. L'espace entre la couette et le matelas n'a jamais dépassé une vingtaine de points (l'indice a oscillé entre 3 850 et 3 870 points) pour en terminer sur un repli insignifiant de 0,08% à... 3 860 points. Une séance soporifique, tracée au cordeau algorithmique - vendredi et lundi, c'était à la hausse, ce mardi c'était une consolidation à plat - et qu'aucun évènement exogène n'est venu animer. Pas même l'accélération haussière de Wall Street entre 16h et 17h45 : les gains se sont accrus régulièrement pour atteindre 0,75% en moyenne à la clôture des places européennes. Toutefois, cela n'a pas suffi à faire décoller la bourse de Paris, et pas d'avantage l'Euro-Stoxx 50 qui en a fini sur un score de -0,07% à 2 700 points (et voilà un chiffre rond). La hausse initiale de Wall Street aurait été causée par regain d'optimisme concernant un accès de bienveillance de Ben Bernanke envers les marchés après les avoir fait douter depuis fin mai. Les marchés font le pari que "B4? fera tout pour ne pas gâcher la fin du premier semestre boursier en plombant bêtement les marchés - cela après avoir déployé tant d'efforts pour les faire grimper à tout prix et à contre-courant de logique économique. Il suffit par exemple de comparer la courbe de hausse des bénéfices des valeurs du S&P 500 depuis juin dernier (de l'ordre de +6,5% sur 12 mois) et celle des cours de bourse, lesquels se sont envolés de 33% dans l'intervalle. Le rapport est de un à cinq - et depuis le 4 mai dernier, la prime de risque des actions a été laminée par une remontée de 60 points de base du T-Bond 2023. - La poussée haussière se poursuit La poussée haussière se poursuit inexorablement alors que les taux [...] http://la-chronique-agora.com/immobilier-emploi-us-fed/ |
![]() ![]() | Supprimons la Redevance Télévision : signez la pétition ! ![]() Vous êtes un vrai Français ? Vous avez à coeur aussi bien d'assainir les finances publiques que de fournir une vraie opportunité à l'exception culturelle française de rayonner ? Alors, vous aussi, participez à cette grande et belle pétition pour la transformation de la redevance télé en abonnement standard : choc de simplification et nouveau business model pour France Télévision, voilà une vraie révolution bénéfique ! Monsieur le Président, Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Economique et Social, Les chaînes de télévision publiques en France ont besoin de réformer leur modèle de financement actuel, qui freine leur développement. En effet, la redevance TV est perçue comme un impôt, et de fait elle est frappée d'impopularité, ce qui du coup l'empêche d'être ajustée autant que nécessaire pour assurer le maintien de la qualité exceptionnelle des programmes du groupe France Télévision, groupe dont on peut sans aucun doute attester qu'il fait partie de l'exception culturelle française. Il convient dès lors de supprimer le qualificatif d'impôt qui colle à la redevance TV, ce qui ne peut se faire qu'en privatisant le groupe France Télévision. Cette opération permettra au groupe de fixer lui même le prix de l'abonnement permettant d'accéder aux programmes, un peu sur le modèle de la chaîne privée canal+ dont on connaît le succès, ou sur tout autre modèle que le groupe choisira. Ce faisant, les particuliers perdront le sentiment d'un impôt TV, la contribution étant volontaire, et seront par la-même prêts à payer plus. Ceci fera plus que compenser l'inévitable minorité qui en profitera pour ne plus payer d'abonnement TV du tout, car il va sans dire que la qualité des programmes de France Télévision et l'amour des Français pour leur chaînes publiques entraîneront une adoption massive de l'abonnement aux chaînes du groupe, qui de plus pourront faire l'objet de packaging différenciés pour mieux aborder les différents segments du marché. Cerise sur le gâteau, ce changement sera perçu non seulement comme une augmentation immédiate du pouvoir d'achat par tous les Français, mais aussi comme l'expression du choc de simplification qui vous est cher. Cordialement, Signez la pétition en ligne ! [...]http://h16free.com/2013/06/19/24625-supprimons-la-redevance-television |
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Bernanke, le dieu de Wall Street - Comme nous aimerions occuper aujourd'hui le fauteuil de Ben Bernanke ! En plus d'être considéré comme un dieu vivant par les brasseurs d'argent de Wall Street et les 5% d'Américains les plus riches du pays, nous pourrions aborder la réunion mensuelle qui débute ce mardi sans craindre de commettre le moindre impair dans notre communication. Il nous suffirait de publier mercredi un communiqué faisant la synthèse des différentes théories concernant le message favorable que la Fed délivrera demain... lequel justifie amplement les 1,5% de hausse affichés par les indices boursiers ce lundi. La bourse de Paris est même parvenue à s'envoler de 2% alors qu'une stabilité était attendue en préouverture, après les 0,6% à 0,7% de repli de Wall Street vendredi. Ce pronostic semblait logique au vu de l'absence totale d'actualité économique durant tout le week-end. Le CAC 40, qui avait ouvert à 3 815 points, a très vite gagné une cinquantaine de points en moins d'une heure lundi matin alors qu'aucune nouvelle n'expliquait un tel rally. Il s'est ensuite adjugé 65 points, à 3 880. L'indice a effacé en à peine trois heures de cotation la totalité des pertes de la semaine passée. - Les opérateurs se fichent du lendemain Nombre de commentateurs ne s'en sont pourtant pas privés. Wall Street salue les signes évidents de redressement de l'activité dans l'industrie et l'immobilier, le renforcement du sentiment de richesse des ménages américains... Et il est tout à fait justifié d'assister à une chasse aux bonnes affaires après que le S&P 500 a reperdu 3% depuis ses récents sommets. Tokyo, qui a rechuté de 20%, attend toujours de voir les particuliers réinvestir sur le Nikkei. Afin de leur montrer le bon exemple, les institutions financières avaient arraché Tokyo à la hausse (de 2,8%) lundi matin... sans que cela déclenche autre chose qu'une vague d'achats suiveurs émanant de fonds qui se comportent comme des day traders. Ils n'ont comme seule motivation que d'engendrer une succession d'écarts à la hausse en se fichant totalement du lendemain ou des perspectives moyen terme. Peu leur importe que les écarts en intraday dépassent 2%, 4% ou 6% (ce qui s'est produit jeudi dernier) sans aucun lien avec la réalité économique : l'important, c'est qu'il y ait du [...] http://la-chronique-agora.com/bernanke-wall-street/ |
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Politique Friction du Mardi 18 Juin 2013 : Retour sur « L'effondrement de la France » et le coq sur le tas de fumier Par Bruno&n ![]() La France baigne dans l'ignorance économique et en est fière. Elle est le phare du monde, elle incarne l'Universel, c'est Monsieur « je sais tout » et Monsieur « je peux tout » réunis. Peu importe qu'elle s'affaisse depuis le début des années 1900, peu importe que sa régression accélère depuis l'Union en Europe, peu importe qu'elle soit devenue vassale des Allemands, elle a toujours raison. Au passage, faisons remarquer que la régression depuis l'Europe est terrible puisque l'Europe était une promesse de mieux être, une promesse de sécurité et de dignité, on allait faire la nique aux Américains. Laquelle promesse dolosive se retourne en austérité, retour en arrière, mal-vivre, insécurité. Quel mensonge, quel échec soit dit en passant, alors que les Français s'apprêtent à boire la coupe jusqu'au bout de l'amertume en abandonnant un partie de leur retraite! Déjà ils ont renoncé à assurer un futur à leurs enfants! Nous ne sommes pas de ceux qui se réjouissent du mépris de l'étranger. Nous sommes humiliés lorsque nous recevons des leçons des Américains, des Allemands, et surtout de l'ennemi héréditaire, l'Anglais. PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:La France n'est pas dans une bonne position économique et financière, c'est une évidence qu'il serait absurde de nier. Elle a accumulé les erreurs aux cours des décennies, dépensé et promis sans gagner, sans produire. Elle a violé toutes lois du bon sens en prétendant que deux et deux font cinq et elle le paie. Elle a voulu jouer dans la cour des grands de l'économie, sur le ring mondial, tout en s'en refusant les moyens. Elle participe au monde capitaliste, le monde de l'accumulation tout en niant les lois du capital et la nécessité d'investir et d'être compétitif. Elle est ouverte aux grands vents de l'économie globale, à la concurrence internationale, et elle refuse les inconvénients de la compétition, l'obligation de productivité et de frugalité. Bref, la France donne le spectacle récurrent de l'incohérence. L'incohérence, c'est le propre, l'apanage du stade infantile. L'enfant refuse de choisir, il refuse de payer le prix de ses choix. Il rêve de tout réconcilier dans sa toute-puissance fictive, en fait réelle impuissance, financée par ses parents. L'enfant n'est enfant-roi que parce que ses parents sont le tiers payant de ses délires. [...] http://leblogalupus.com/2013/06/18/politique-friction-du-mardi-18-juin-2013-retour-sur-leffondrement-de-la-france-et-le-coq-sur-le-tas-de-fumier-par-bruno-bertez/ |
![]() ![]() | Delenda Est France Télévision ![]() Abomination, horreur, sang et tripes ! Le Service Public de Culture Distribuée subit actuellement des attaques insoutenables. Tout ce que la France contient d'artistes et de politiciens conscientisés à la question culturelle se dresse comme un seul homme pour crier, dans un choeur unanime : « No Pasaran ». C'est beau, c'est grand, et ça commence à agacer furieusement ceux qui payent. Tout a commencé il y a quelques jours, à la stupéfaction générale : dans un réflexe glutéal de puissance maximale, on apprenait que la télévision publique grecque fermait ses portes et renvoyait chez eux les quelques 2700 personnes qui s'agglutinaient chaque jour au robinet subventionnel qui la faisait vivre. Du côté du gouvernement grec, l'excuse facile avait été construite avant même l'acte scélérat : c'est pas nous, c'est la fotaleurop. Comprenez : la Commission / la Troïka nous impose à l'évidence cette douloureuse décision qui nous permet de tenir nos engagements de réduction des déficits (par ailleurs très mal tenus). Immédiatement, tous ceux qui vivent, de près ou de loin, du sprinkler à pognon public se sont écrié d'une seule voix que cette décision, au demeurant lamentable, était économiquement scandaleuse. Notons au passage qu'à peu près aucune de ces belles âmes outrées n'a lancé une large souscription pour renflouer les caisses de la télévision publique. De même qu'il n'aura pas été constaté la moindre vague de paiement en avance de la redevance grecque, par ailleurs assez mal collectée et très largement fraudée par le Grec moyen. En France, tout ce qui forme la fine fleur du journalisme d'investigation aura rapidement fait son travail pour mobiliser l'électeur / citoyen / contribuable pour lui faire comprendre que cette décision (à l'évidence bruxelloise) montrait à quel point le pays méditerranéen était saigné par l'austérité et comment l'économie écrabouillait la culture sans le moindre remords. Ici : insérez un ou deux adagios lent et pompeux, quelques mentons qui frémissent de rage ou de tristesse, et l'affaire est pliée : il faut se mobiliser pour empêcher une telle abomination. Mobilisation assez molle, même en Grèce, mais qui suffit : le corps journalistique fait bloc et ne manque pas de relayer [...] http://h16free.com/2013/06/18/24521-delenda-est-france-television |
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Pas de miracle de la part de la Fed - La remontée miracle des indices jeudi n'avait pas plus de causes fondamentales que de soutien de la part des acteurs de chair et d'os : les gérants de fonds de retraite, les family offices, les opérateurs particuliers tentés par des rachats à bon compte. La hausse a été orchestrée par quelques grosses mains utilisant des algorithmes quasiment identiques (une forme de panurgisme cybernétique). Son ampleur a été inversement proportionnelle à la quantité de papier échangé (25% de moins que la moyenne 2013). Une fois de plus, dès que les cours ont commencé à progresser à l'encontre de toute logique, les contrariens, vite convaincus de l'entrée en action des robots, ont baissé pavillon au bout de quelques minutes. Résultat : une hausse dans le vide qui ne donne lieu à aucun suivi dès que l'on déconnecte les treuils algorithmiques. L'illustration la plus éclairante de ce phénomène de "stop & go" arbitraire nous a été fournie vendredi par l'affaiblissement initial de la tendance à Wall Street. Un bref épisode haussier s'est matérialisé peu après l'ouverture - mais il a été contré dès 16h15 et la consolidation des marchés s'est poursuivie jusqu'à la clôture. Les indices américains ont reperdu 0,65% en moyenne vendredi soir, le S&P 500 et Nasdaq lâchant -0,6%. Le Dow Jones en a terminé quant à lui à -0,7%, soit -106 points à 15 070 points. - Le QE3 condamné à être éternel ? De récentes analyses ont par exemple déterminé qu'au rythme actuel des créations d'emploi aux Etats-Unis, l'objectif des 6,5% de taux de chômage ne sera pas atteint avant 2016 et le plein emploi (un score inférieur à 5,5%) n'est pas envisageable avant 2020. Wall Street semblait en mesure de creuser un écart décisif jeudi soir par rapport à l'Europe après le différentiel historique de 7,5% à 8% affiché par rapport à [...] http://la-chronique-agora.com/miracle-fed/ |
![]() ![]() | Et la fraude fiscale continuera de plus belle ![]() La France s'embourbe. Le gouvernement comprend, confusément, que pour la question «finances 2013», ça ne va vraiment pas le faire et qu'il ne s'agira pas d'un petit ajustement d'un ou deux milliards. Alors, pour changer, il cherche, fébrilement, de l'argent. Beaucoup d'argent. Dans sa panoplie, de plus en plus dépouillée, la lutte contre la fraude fiscale ressort, inlassablement. L'idée générale est la suivante : la France est un pays de cocagne et tout le monde se bouscule pour y vivre. Pour conserver ce paradis sur Terre, il faut une armée de fonctionnaires, des syndicalistes précautionneux des droits des travailleurs, un système de protection sociale que le monde nous envie par son efficacité, des politiciens affûtés et des médias soucieux d'impartialité et d'informations toujours plus pertinentes. Toutes ces excellences ont un coût. Ce coût sera, essentiellement, supporté par l'impôt. Pour éviter que les
Devant son ampleur, le gouvernement agit... enfin, agite ses petits bras. Expliquant qu'il vaut mieux régulariser maintenant (i.e. : faire savoir qu'on s'est évadé, et payer en sus une bonne petite amende bien douloureuse, mais pas plus), il nous annonce maintenant que cette perspective a réussi à ferrer plusieurs milliers de
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Au royaume des aveugles... ![]() Ce graphique illustre une estimation de l'évolution de la distribution des revenus à l'échelle mondiale depuis 1970. Les deux verticales rouges indiquent un revenu annuel de $312 (i.e. l'équivalent de $1 par jour en 2006) et de $554 (i.e. l'équivalent d'un dollar par jour aux prix de 1985). Comme vous l'avez sans doute compris, le premier enseignement que nous pouvons tirer de ces distributions, c'est que, depuis 1970, le taux de pauvreté s'est littéralement effondré. Avec un seuil de pauvreté de $1 par jour, cela ressemble à ceci : Autre enseignement : cet enrichissement global s'est accompagné d'une spectaculaire réduction des inégalités. Les graphiques suivants illustrent (de haut en bas et de gauche à droite) le coefficient de Gini, les indices d'Atkinson (avec un coefficient de 0,5, de 0,75 et de 1 respectivement) et les ratios inter-percentiles (75%-25% et 90%-10% respectivement). Ces graphiques sont extraits de Maxim Pinkovskiy, Xavier Sala-i-Martin, Parametric estimation of the world distribution of income (2009). Ce préalable étant posé, vous pouvez retourner écouter votre éditorialiste préféré gloser à l'infini sur le torrent de misères qui s'est déversé sur notre pauvre humanité ces quarante dernières années ainsi que sur l'explosion des inégalités qui l'a accompagné. Au royaume des aveugles... [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/06/au-royaume-des-aveugles.html |
![]() ![]() | Exclusif: les shadow-fonctions du gouvernement Hollande ![]() Moi-même - Moi Président, Chef Bricoleur, Gardien de la Boîte à Outils de Gauche Jean-Marc Ayrault - Ministre de la Cacophonie (Fusible N°1) Laurent Fabius - Ministre des Petits Fours Made in France (Fusible N°2) Jean-Yves Le Drian - Ministre des Guérillas de Diversion / Afrique et Moyen Orient Vincent Peillon - Ministre du Bourrage Laïque et des Jeunesses du Genre Christiane Taubira - Ministre de l'Injustice, de la Protection de la Racaille et de la Marchandisation du Corps Humain Pierre Moscovici - Ministre des Sites de Rencontre? (en attente de réponse; en mission parlementaire à Hawaii depuis 3 mois, avec sa nouvelle copine) Arnaud Montebourg - Ministre de la Planification Quinquennale, des Industries Has Been et de l'Approbation des Plans Sociaux Jérôme Cahuzac - Ministre délégué chargé de l'Ethique, de la Probité, et des Bonnes Relations avec la Suisse Benoît Hamon - Ministre du Silence (de Gauche) Marisol Touraine - Ministre de la Soviétisation des Soins Michèle Delaunay - Ministre déléguée aux Vieux Riches, à l'Augmentation des Prix de l'Immobilier et au Conflit de Générations Cécile Duflot - Ministre de la Fixation des Prix et de la Soviétisation du Logement Yamina Benguigui - osef, alibi minorités insupportables; prévoir arguments face à demandes d'augmentation massive de salaire dès 2013 Manuel Valls - Ministre de la Sévérité Affichée et de la Répression des Familles Normales (sketch en binôme avec Taubira - gentil flic/méchant flic) (Fusible N°3?) Fleur Pellerin - Ministre déléguée à la Planification Quinquennale de l'Innovation dans les Start-Up à Croissance Exponentielle Sylvia Pinel - Ministre chargée de l'Artisanat au Black, de l'Erradication de l'Envie d'Entreprendre et de la Promotion du SMIC pour Tous Delphine Batho - Ministre de la Verdure, de la Voiture à Pédales, et de la Bonne Conscience pour Tous Michel Sapin - Ministre du Traficotage des Statistiques du Chômage (attention, gros ministère en perspective!) Aurélie Filippetti - Ministre des Subventions aux Artistes de Gauche et à la Culture Bobo Najat - Ministre en charge du Déni de Réalité et de la Suppression des Différences entre Individus Marylise Lebranchu - Ministre en charge du Développement de la Clientèle Valérie Fourneyron - Ministre des Sports de Self-Defense et de Course sur Asphalte |
![]() ![]() | Colbert 2.0 et dépense++ ![]() Comme Cécile Duflot a fait parler d'elle cette semaine, Arnaud Montebourg ne pouvait pas rester sans rien faire. En plus, l'actualité, notamment économique, est propice à ses petits bonds de félin politique dodu. Le remuant Ministre du Dressement Reproductif a donc décidé de s'exprimer sur la réindustrialisation française et de s'improviser commercial pour produits informatiques... Comme d'habitude, tout part d'une idée confuse enduite de bons sentiments mal canalisés, traduits de façon approximative et brouillonne dans une réalisation à l'utilité douteuse et dont la facture finale, adressée au contribuable, ne sera pas perdue pour tout le monde. Ici, comme nous parlons désindustrialisation, nous pensons tout de suite à des milliers d'individus qui s'en vont, des centaines d'entreprises qui ferment, des dizaines de patrons qui délocalisent, des emplois qui disparaissent ici et apparaissent en Chine, au Brésil ou en République Tchèque. On pense aussi charges sociales consternantes, impôts massacreurs, climat des affaires démoralisant, antienne politique du riche forcément coupable. Immédiatement, Arnaud Montebourg pense, lui, qu'avec un peu de publicité et de communication gouvernementale, une dépense somptuaire et quelques petits fours habilement propulsés dans de tendres gosiers, toute cette affaire sera bien vite oubliée, que la réindustrialisation va s'installer grâce à lui et qu'il pourra en retirer un bénéfice politique évident. Bien sûr, il comprend, même si c'est encore un peu obscur pour lui, que l'actuel mouvement de rapatriement des emplois et des industries en France provient surtout et avant toute autre chose de l'augmentation constante du niveau de vie des pays émergents, et, par voie de conséquence, du renchérissement des salaires sur place ; si l'on prend en compte les frais de transports et les myriades de petits coûts divers et variés qu'une production déportée entraîne, le différentiel avec la France devient alors moins fort. Devant ce constat, naissant, il lui semblait donc urgent de s'agiter, sans comprendre au passage que cette relocalisation passait aussi souvent par une « robotcalisation » : il devient de plus en plus rentable d'investir dans une robotisation ici que dans de la main-d'oeuvre humaine là-bas. En termes d'emplois, évidemment, ça ne fait pas tout à fait l'affaire du frétillant ministre, mais [...] http://h16free.com/2013/06/16/24464-colbert-2-0-et-depense |
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Préparez-vous à l'effondrement économique de la France par Mish ![]() AVANT PROPOS DE BRUNO BERTEZ Lire Mish pour changer de culture Nous aimons Mish. C'est la raison pour laquelle nous portons, de temps à autre ses textes à la connaissance des lecteurs français. Lire Mish , c'est basculer , changer de culture, c'est toucher du doigt à quel point la culture économique française est "spéciale", "exceptionnelle" au sens que l'on donne à l'exception française. La France est mal dans ce monde de concurrence, de recherche d'efficacité: elle refuse du fond d'elle même la fixation des prix par les marchés. Elle n'a pas accédé, comme les ex-satellites communistes à la notion d'offre et de demande. En fait la France vit sur l'idée que les choses ont un prix, un seul, peut être le fameux juste prix de l'émission de TV du même nom. Au début de la libération des pays communistes, nous sommes allés dans l'un de ces pays ; ce qui nous a frappé c'est que le même article était vendu partout au même prix. Nous nous sommes dits : Tiens voilà des gens qui mettent en pratique la théorie française, sa conception de l'économie. La France aime le monopole, c'est ainsi que sa pensée est structurée. C'est le résultat d'une culture de service public, d'une culture de capitalisme monopolistique d'état. En fait la France confond le prix avec le cout, surtout quand la production ou le service sont inefficaces. Le juste prix c'est le cout, et un cout, ce n'est pas pour être compétitif, c'est pour verser des revenus et créer des emplois. En URSS il y avait une plaisanterie pour qualifier ce mode de pensée : cette usine est très productive, la preuve, elle produit 6000 emplois alors qu'elle pourrait tourner avec 3000! La France aime le monopole, elle le prouve en matière fiscale, elle voudrait que l" Europe devienne un cartel fiscal, que tout le monde taxe au même taux, impose le même fardeau à ses citoyens et entreprises, ainsi il n'aurait plus de problème de concurrence. /////////////////////////////////////////////////////// Préparez-vous à l'effondrement économique de la France par Mish L'analphabétisme économique de la France est à en couper le souffle. Je vous prierai de considérer l'article French minister hits at Amazon [...] http://leblogalupus.com/2013/06/15/preparez-vous-a-leffondrement-economique-de-la-france-par-mish/ |
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Mini-krach en Asie, mais la Fed continue de soutenir les marchés US Une clôture dans le vert... c'était à peu près le seul scénario inenvisageable jeudi matin après le plongeon de 6,35% du Nikkei, de 3% de Shanghai et de 2,2% à Hong Kong - sans oublier le rebond de 2% du yen, vers 94/$ et 128/euro et la glissade du dollar vers 1,34/euro. Mais bon, vous connaissez les marchés à la mode planche à billets... C'est un peu comme au temps du Soviet suprême : ce que le Comité central a décrété fait force de loi, et les marchés n'existent que pour confirmer de façon éclatante le génie des cadres du "Parti". Ben Bernanke est pénétré de l'absolue conviction que la hausse de Wall Street (la plus grande fraude de l'histoire, de l'avis d'une majorité d'épargnants américains) diffuse un formidable sentiment de richesse... y compris chez les deux tiers de citoyens qui ne possèdent aucune action, directement ou indirectement. Donc, quoi qu'il arrive (comme des hausses de taux en cascade en Asie), Wall Street ne peut se permettre de reculer car cela introduirait un doute sur l'infaillibilité de la Fed. De sorte que nous regardons les marchés se prosterner et encenser Ben Bernanke, leur demi-dieu qui commande aux éléments naturels, aux cycles économiques et aux indices boursiers - enfin... surtout aux indices boursiers. C'est comme ça : Wall Street grimpe et grimpe encore même si cela n'a aucun sens économique... et même si cela renforce le sentiment général que le jeu est complètement truqué et qu'il faut, pour s'y enrichir, posséder le tempérament et le cynisme d'un tricheur professionnel. - La palme de la manipulation Alcool et cachets de contrebande à gogo : c'est le plus culotté qui remporte le saladier. Et du culot comme des faux billets, la Fed en a revendre. Le Dow Jones (+1,21% à 15 176 points) a repris jeudi pas moins de 350 points sur ses niveaux testés hors séance jeudi matin. Le S&P 500, attendu sous les 1 600 en préouverture, s'envolait de 1,45% à 1 636 points. L'explication de ce contrepied haussier qui a surpris jusqu'aux traders les plus blasés serait la suivante : une série de trois baisses consécutives - la plus longue de l'année 2013, quelle [...] http://la-chronique-agora.com/krach-asie-fed/ |
![]() ![]() | Détruire des villes ? Facile : bombardez-les ou faites appel à Duflot ![]() Contre toute attente et dans une forme agressive d'atteinte à la notion même de compétence, Cécile Duflot est toujours ministre du logement. Et comme personne ne lui a dit qu'il fallait partir, maintenant, que c'est bon, ça suffit, et merci de ne pas revenir ... Elle reste. Et là, c'est le drame. L'histoire continue donc, sur sa lancée. Et bien que la pauvrette se soit déjà pris le mur de la réalité depuis un moment, elle s'obstine à en explorer toute la surface, pourtant recouverte de crépi, la joue amoureusement scotchée dessus. Résultat : ça picote. Eh oui : malgré les injonctions répétées ces douze derniers mois, le marché de l'immobilier refuse obstinément de se comporter comme elle l'avait pourtant décidé. On se rappelle qu'elle avait déjà fort copieusement merdé sa précédente loi dans le domaine, ce qui ne l'avait pas empêchée de récidiver un peu plus tard. Il n'y a que deux choses qui expliquent qu'en répétant la même action, on puisse espérer un résultat différent. La première est la folie comme l'avait judicieusement décelé Einstein. La seconde est la possibilité de sucer un budget potentiellement infini fourni par de trop nombreux moutontribuables consentants : même si l'on sait qu'on se plante, ce n'est pas grave puisqu'on ne paye pas cet échec. Pour la ministricule dont le besoin de reconnaissance dépasse très largement les connaissances géographiques, il était donc impératif de refaire parler d'elle. Après avoir, comme un escargot en présence de sel, fait un peu de mousse baveuse autour du pénible sujet de l'encadrement des loyers dans une trentaine d'agglomérations, encadrement immédiatement suivi d'effets magiques et de marché qui repart pour tout le monde dans la décontraction, Cécile Duflot a donc décidé de cogner un peu sur les intermédiaires qui étaient jusqu'à présent presque passés entre les gouttes. C'est aussi ça la magie du socialisme : l'évaluation des résultats n'ayant jamais été réalisée par ses thuriféraires, même leur absence totale constitue pour ces grands enfants une réussite phénoménale qu'il faudra d'une part médiatiser largement et d'autre part utiliser pour rebondir sur la [...] http://h16free.com/2013/06/14/24428-detruire-des-villes-facile-bombardez-les-ou-faites-appel-a-duflot |
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Tension sur les T-Bonds, le S&P 500 vacille - Nous n'allons pas tenter de vous expliquer les raisons des errements du CAC 40 mercredi entre 3 790 et 3 835. Personne ne s'y risquerait, en fait, tant la séance fut décousue et volatile. Une volatilité certainement amplifiée par des volumes quasi inexistants (moins de 2,4 milliards d'euros échangés) et une succession d'inversions de positions spéculatives par des opérateurs ayant opté pour un paramétrage compris entre trois et cinq minutes. Nous restons bien dans ce contexte de partie de poker que nous décrivions hier, avec des joueurs dépourvus de la moindre conviction, misant quelques jetons pour coller à la tendance mais sans éprouver la tentation d'"envoyer du lourd" pour bluffer la table. Tout le monde semble avoir compris que le premier qui bouge se verra contrer par l'un ou l'autre des opérateurs de mèche avec la Fed : c'est elle qui distribue les cartes et qui "recave" ses obligés. Aucune chance donc de se voir servir une suite ou un carré... et tous les risques au contraire de voir l'adversaire vous contraindre à un quitte ou double potentiellement ruineux. Le discours dominant des gérants ne varie guère : la consolidation actuelle constitue un bon point d'entrée sur les marchés. Les 50 points de base (au minimum) de hausse des taux longs ne remettent pas en cause leur sentiment d'une tendance positive sur les actions pour l'ensemble de l'année 2013. Ils continuent de croire que la "Grande rotation" au détriment des produits de taux (bons du Trésor, obligations d'entreprise, emprunts high yield) est en marche. - Les Bisounours sont de retour Bien entendu, lorsque les indices remontent - sous forme de canaux haussiers irréversibles, peu importe l'actualité économique -, nous avons droit à la déferlante des "on vous l'avait bien dit". Mais la mécanique est bien plus vicieuse que cela : si de vrais acheteurs, misant du vrai argent, se présentent... ils se font très rapidement inonder de papier - les grosses mains deviennent vendeuses. Il est facile de constater que les cours ne montent avec du volume que lorsque les vendeurs à découvert se font retourner ; ce sont eux qui alimentent alors la hausse. Dès [...] http://la-chronique-agora.com/t-bonds-sp-500/ |
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A Chaud!!! Du Jeudi 13 Juin 2013: Le temps des taux par Bruno Bertez ![]() C'est le temps des taux, et ce n'est pas un hasard, c'est voulu... Comme le dit Blankfein, le patron de Goldman Sachs, vous savez celui qui accomplit l'oeuvre de Dieu, la discussion sur les taux est bonne pour le marché. "Il est normal d'introduire un peu d'incertitude dans le marché, par petites doses, puisque les choses vont bientôt changer". "Finalement, dit l'intermédiaire de Dieu, les taux doivent se normaliser... il n'est pas normal d'avoir des taux des Treasuries à 10 ans à 2%." "Par ailleurs Blankfein est optimiste sur l'économie bien que l'on entre dans la partie du cycle qui est incertaine" Bien, pas très clair, mais bien. Blankfein pratique déjà le Fed speak! La situation lui fait penser à des périodes passées, comme la fin des années 70 et le début des années 80, il précise : « On était au seuil d'un grand bull market ». Vous avez compris GS veut que vous achetiez des actions. Ils viennent de faire prendre des pertes colossales à leurs clients sur le Nikkei, mais peu importe, on fait toujours crédit à Goldman Sachs.
Les avis sur les taux se multiplient, chacun y va de son opinion et de sa prévision. D'une façon schématique il semble que la moyenne des observateurs donne des taux normaux, normalisés autour de 3,7% à 4% sur le 10 ans US, les pessimistes disent que laissés à eux-mêmes, si le gouvernement ne réduit pas ses dépenses et son déficit, les taux normaux devraient être à 6%. L'argument des pessimistes est que du temps ou la dette représentait 40% du GDP, les taux moyens étaient à 4%, mais qu'avec une dette à 80%, l'équilibre devrait être plus élevé à 6%. Ce qui parait évident c'est que plus on tardera à opérer la normalisation, plus le risque de hausse brutale des taux sera important et difficile à gérer. Nous sommes toujours admiratif des gens qui osent ce type de prévision! BRUNO BERTEZ Le Jeudi 13 Juin 2013 llustrations et mise en page by THE WOLF EN BANDE SON: [...] http://leblogalupus.com/2013/06/13/a-chaud-du-jeudi-13-juin-2013-le-temps-des-taux-par-bruno-bertez/ |