Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
Mister Market et Doctor Conjoncture du Samedi 1er Juin 2013: Tout va très bien Madame la marquise, un déjeuner de banquie

   Une grande banque privée Suisse organisait un déjeuner la semaine dernière. Elle était incroyablement bullish!!!

 Son argumentaire se résumait à ceci :

 -Il y a reprise économique aux Etats-Unis et au Japon.

 -Le quantitative easing va se poursuivre partout.

 -Pas de problème européen à craindre à court et moyen terme.

 En quelque sorte, pas de headwinds, les courants sont porteurs.

 Nous avons remarqué deux ou trois choses :

 -La question du prix des actions et valorisations est escamotée!

 -La question de la disparition du rendement est escamotée ! Le S&P500 rapporte maintenant moins que les bonds!

 -La question du cout en termes de déséquilibre et de risque des politiques menées par les 4 Pays en Qe : USA, Japon, Suisse, Grande Bretagne est totalement ignorée!

 -La question du risque financier global est passée sous silence!

 L'idée de ce genre de recommandation bullish est" l'anchoring". On prend la situation actuelle comme référence, on admet et ratifie les évaluations présentes sans se poser la question de savoir si elles n'anticipent pas déjà tout le positif, et on dit que comme cela va s'améliorer, cela ne peut que monter. 

On néglige l'histoire et les travaux de recherche incontestés qui démontrent : 

-L'absence de corrélation entre la croissance économique et la performance boursière de moyen terme.

 -L'influence déterminante au contraire du niveau des évaluations.

 -L'influence déterminante du niveau des taux et de la liquidité. 

Bref on se place dans le meilleur des mondes présent sans s'interroger sur ce qu'il y a derrière le village Potemkine. 

On accepte le fait que tout soit "pricé" pour la perfection et en meme temps , on décrète que la perfection va durer. 

Bref cela signifie que l'on rejette le risque hors du système et que l'on fait confiance aveugle aux démiurges. 

Question: cette confiance est elle justifiée ? La prolongation de l'exceptionnel dont les [...]

http://leblogalupus.com/2013/06/01/mister-market-et-doctor-conjoncture-du-samedi-1er-juin-2013-tout-va-tres-bien-madame-la-marquise-un-dejeuner-de-banquiers/
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
De PIMCO à la Chine, l'assouplissement quantitatif fait parler de lui

- La hausse des marchés repose depuis la mi-novembre sur la "visibilité" que dispensent les marchés obligataires, partant de la conviction que la Fed et la Banque du Japon sont capables de maintenir les taux presque éternellement à proximité de zéro.

Nous soutenons depuis des mois qu'il s'agit d'une vertigineuse illusion... mais notre avis ne pèse pas lourd. Nos lecteurs nous accordent leur confiance, ce qui est quasi-miraculeux tant la sphère financière et les médias économiques martèlent chaque jour leur foi inébranlable dans l'infaillibilité et la toute-puissance de la Fed.

Nous avons le sentiment d'affronter le Vatican du 15ème siècle avec nos thèses absurdes concernant la rotondité de la terre, au prétexte que la lune, le soleil et tous les corps observables dans le ciel sont - sans exception - des sphères.

Sous la papauté de Ben Bernanke, la thèse officielle est que la terre est aussi plate qu'une planche à billets... Et on peut la recouvrir de billets de Monopoly jusqu'à ce qu'il y pousse des haricots magiques qui grimperont jusqu'à la lune.

Pas besoin de postuler l'existence de champs magnétiques ni d'inventer des fusées pour s'en affranchir. Le bonheur réside dans la simplicité... et contempler la lune en l'imaginant constituée de sorbet à la vanille ou de myriades de petites perles y suffit.

Nos questionnements n'interpellent guère les marchés, nous ne sommes pas des gens assez importants - la preuve : la Fed n'a jamais consulté aucun collaborateur des Publications Agora.

Si nous avions fait une partie de notre carrière chez Goldman Sachs et engrangé des millions sur les marchés obligataires (notamment en misant contre l'aveuglement de Ben Bernanke en 2006/2007), ce serait différent.

- Bill Gross se pose des questions
Et puis tout d'un coup, le marché dresse l'oreille : Bill Gross, le patron de PIMCO - qui gère plus de 2 200 milliards de dollars d'actifs (dont 650 milliards de dollars libellés en euros) et administre le plus grand fond obligataire de la planète -, se pose des questions.

La première d'entre elle est la suivante : "la Fed et la Banque du Japon sont-elles en mesure - comme elles en sont convaincues - de garder le contrôle de la situation alors que la volatilité ressurgit brutalement ? J'en doute fortement".

La seconde question : si la Fed n'est pas parvenue au bout de trois quantitative easings à obtenir une migration de la surliquidité vers l'économie réelle - sous forme de crédit plus abondant et de relance de [...]

http://la-chronique-agora.com/pimco-chine-assouplissement-quantitatif/
Posted by Bruno Bertez     Politics
Douce France/ Chômage : 3 264 400 demandeurs d'emploi en avril, 40 000 de plus en un mois

 Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'établit à 3 264 400 en France

    

  Du jamais vu. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans activité) était de 3 264 400 en France métropolitaine fin avril 2013, soit 39800 chômeurs de plus qu'en mars (+1,2%). 

Un chiffre qui croit de 12,5% en un an. C'est donc un nouveau record qui a été éteint, après le passage en mars du cap symbolique des 3,2 millions de sans emploi, inégalé depuis 1997. 

Au total, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s'établit à 4 799 200,  soit 10,8%  de plus que l'an dernier 

Depuis l'élection de Hollande, Pôle emploi enregistre chaque mois près de 1000 nouveaux chômeurs par jour. Et selon l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, la série noire, ininterrompue depuis bientôt deux ans, ne va pas s'arrêter. L'OCDE a prédit mercredi un taux de chômage à 10,7% en 2013 et 11,1% en 2014.

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 Emploi : la CGPME réclame des mesures "exceptionnelles" !

 (Boursier.com) - "A circonstances exceptionnelles...", la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) réclame des mesures "exceptionnelles" afin de maintenir les emplois existants. "Le manque de visibilité des carnets de commandes et l'augmentation des prélèvements obligatoires conduisent les entreprises au mieux à freiner les embauches, au pire à licencier", souligne-t-elle, alors que les chiffres du chômage  battent des records...

Assouplissement du CDD 

La CGPME réclame notamment "la possibilité de renouveler librement et sans contrainte les CDD successifs, dans le cadre de la durée maximale autorisée". Actuellement, elle s'échelonne de 9 à 24 mois selon le type de CDD. Par ailleurs, les entreprises doivent respecter un délai de carence avant d'embaucher un nouveau salarié sur le même poste en contrat à durée déterminée. Cependant, de nombreuses dérogations existent... 

Notons que dans le but d'encourager l'embauche en CDI, la loi sur la sécurisation de l'emploi adoptée au début du mois par le [...]



http://leblogalupus.com/2013/05/31/douce-france-chomage-3-264-400-demandeurs-demploi-en-avril-40-000-de-plus-en-un-mois/
Posted by h16     Politics
L'érosion des monnaies fiat et l'alternative Bitcoin

J'ai déjà évoqué Bitcoin dans de précédents billets (celui-ci notamment) et j'y notais que l'intérêt pour cette monnaie électronique grandissait, tant chez les particuliers que chez les États. Petit à petit, les événements s'accélèrent.

Ainsi, avec les problèmes survenus à Chypre en mars dernier, dans lesquels - ô stupeur - le contribuable / déposant européen lambda a découvert que ses comptes en banques n'étaient protégés par rien du tout au plus grand bonheur de ceux qui nous dirigent et adorent y glisser leurs petits doigts boudinés, les actualités ont bruissé du souffle tout particulier que les journalistes peuvent produire lorsqu'il s'agit d'un domaine auquel ils n'entendent rien : mélangeant avec le brio qu'on leur connaît leurs présupposés vaseux avec l'approximation habituelle de bouillie mathématico-mystique qu'ils avaient comprise du système Bitcoin, ils entreprirent de nous expliquer comment la monnaie virtuelle s'installait dans le paysage financier mondial.

Mieux : alors que les monnaies (l'euro notamment) subissait des attaques de la part du dollar, alors que la situation se tendait visiblement autour de la petite île méditerranéenne, Bitcoin affichait une santé insolente et surtout, progressait tant en valorisation que les transactions dépassèrent le milliard de dollars dans la foulée (avec un bitcoin à plus de 200$ pièce). Le krach, inévitable devant la frénésie qui s'était emparée des traders de bitcoins, et qui verra cette monnaie dégringoler à 78$, sonnera d'ailleurs l'hallali sur le sujet pour nos pisse-copie dont l'attention-span dépasse rarement la semaine.

Mais indépendamment des sautes d'humeur du marché de la monnaie numérique, Bitcoin venait d'apparaître sur le radar du public ... et des autorités. Partant, il était logique que des économistes se penchent sur cette nouveauté.

C'est donc l'occasion de présenter le dernier livre de Philippe Herlin, paru sous forme d'eBook à un prix très abordable de moins de 5?, « LA RÉVOLUTION DU BITCOIN ET DES MONNAIES COMPLÉMENTAIRES » aux Editions Eyrolles.

Dans ce court ouvrage d'une cinquantaine de pages (et qui se lit bien, le style de l'auteur étant clair et factuel), [...]

http://h16free.com/2013/05/31/23589-lerosion-des-monnaies-fiat-et-lalternative-bitcoin
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Dévaluation à l'ancienne

Le 2 novembre 1475, Louis XI fit frapper à Saint Lo un écu d'or dit écu au soleil (à cause du petit soleil au-dessus de la couronne) à la taille de 70 au marc et d'un aloi de 23? carats auquel il une attribua une valeur d'une livre et 13 sols tournois. Fort bien, me direz-vous, mais qu'est-ce que ça signifie ?

L'écu au soleil du 2 novembre 1475

Commençons par le marc. C'est une unité de masse du système de la livre poids de marc (ou livre de Troyes), système dont l'existence est attestée dès le début du XIIIe siècle mais qui n'a été généralisée à tout le royaume qu'à partir de 1266. Dans ce système, la livre pesait 489,50 de nos grammes modernes, le marc valait une demi-livre et l'once [1] était le seizième d'une livre. De ce qui précède, vous déduirez sans difficulté qu'un marc est équivalent à 244,75 grammes. Dire que notre écu d'or était taillé à 70 au marc signifie que, par décision du Roi, on devait frapper 70 écus avec un marc d'or c'est-à-dire que chaque écu au soleil devait peser très exactement un soixante-dixième de marc (3,496 grammes).

Mais ce n'est pas fini. Comme vous le savez sans doute l'or est une matière extrêmement malléable de telle sorte que, lorsque vous souhaitez qu'un objet en or conserve sa forme (une pièce, un lingot...), vous devez le mélanger avec un autre métal. D'où l'aloi [2], mesuré en carats, qui fixe le degré de pureté de l'alliage sur une échelle de zéro (il n'y a point d'or là-dedans) à 24 (c'est de l'or pur). Ainsi, un aloi de 23? carats, c'est un mélange pur à environ 96,4% et donc, nous pouvons en déduire que sur les 3,496 grammes de l'écu de Louis XI, il y avait précisément 3,369 grammes d'or pur et 0,127 grammes d'autre chose. Ce sont naturellement ces grammes d'or qui donnent toute sa valeur à la pièce.

Or, le Roi nous dit que ces 3,369 grammes valent une livre et 13 sols tournois. Il n'est bien sûr plus ici question d'une unité de poids [3] mais d'une unité de compte : la livre tournois, à ne pas confondre avec la livre parisis [4], qui se subdivise en 20 sols (ou sous) et 240 derniers [5]. Dès lors, en décrétant que son nouvel écu d'or vaut une livre et 13 sols tournois (soit 1,65 livre), Louis XI fixait implicitement la valeur de la livre à 2,042 grammes d'or pur.

C'est une dévaluation à la mode de l'ancien régime. Lors de sa précédente émission ordonnée le 4 janvier 1473, [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/devaluation-lancienne.html
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Le prix du marché

Monsieur A, entrepreneur, a besoin de capitaux pour développer XXX Inc, la petite entreprise qu'il a fondée. Il se résout donc à procéder à une augmentation de capital de 100 actions qu'il pense pouvoir placer à 1 euro l'une. Si tout se passe bien, il lèvera ainsi 100 euros et restera, avec ses 101 actions, l'actionnaire majoritaire de son entreprise.

Deux fonds d'investissement, le fonds X et le fonds Y, manifestent leur intérêt. L'un comme l'autre sont dotés d'un capital de 100 euros et sont à la recherche d'investissements pour le compte de leurs clients. Après moult discussions, le fonds X décide d'acquérir 20 parts tandis que le fonds Y souscrira aux 80 parts restantes.

Monsieur A a donc procédé à son augmentation de capital qui a gonflé les fonds propres de son entreprise de 100 euros. À l'actif du fonds X, nous avons donc 20 actions XXX Inc d'une valeur unitaire et de 1 euro et 80 euros de trésorerie. À l'actif du fonds Y, nous avons 80 actions à 1 euro l'une et 20 euros de trésorerie. À ce stade, la valeur de marché (la capitalisation boursière) de XXX Inc est donc de 201 euros dont 101 qui restent en possession de Monsieur A et 100 de flottant.

Les affaires se portent bien et le gérant du fonds X commence à avoir des regrets : « mais quel idiot je suis, ce dit-il en son for intérieur, pourquoi n'ai-je acheté que 20 titres ? » Il aimerait donc augmenter sa participation. Du point de vue de Monsieur A, une nouvelle augmentation qui viendrait diluer sa part du capital est exclue ; reste donc une seule solution : racheter une partie des actions acquises par le fonds Y.

Seulement voilà : le gérant du fonds Y est loin d'être idiot et lui aussi se rend bien compte que XXX Inc est une petite pépite très prometteuse. Il veut bien céder quelques actions mais pas à 1 euro : maintenant, répond-t-il à son homologue du fonds X, ça va être un peu plus cher.

Après d'âpres négociations, un accord est en vue : le fonds Y accepte de céder 20 actions au fonds X pour la modique somme de 1,5 euro l'unité - soit 30 euros pour l'ensemble. On se serre la main, la transaction a bien lieu.

Du jeu à somme positive

À l'actif du fonds X, nous avons donc maintenant 50 euros de trésorerie (80-30) et 40 actions XXX Inc (20+20) d'une valeur unitaire de 1,5 euros - c'est le dernier prix connu - soit un actif total de 110 euros. Symétriquement, à l'actif du fonds Y, on trouve 50 euros de trésorerie (20+30) et 60 actions (80-20) également valorisée à 1,5 euros l'une ; soit un actif total de 140 euros.

[...]

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Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
Le marché obligataire et la Fed éclipsés par la Chine

- Un gérant croisé hier peu après mon interventions en direct sur BFM (thématique : la Fed manipule les marché pour enrichir en priorité les brasseurs d'argent) m'a demandé : "pourquoi vous acharnez-vous à inquiéter vos lecteurs avec des scénarios catastrophes qui ne surviennent que tous les huit ou 10 ans, alors qu'il y a tant d'argent à gagner en ignorant à peu près tout des mécanismes monétaires et du fonctionnement des marchés ?"

Tous ceux qui réfléchissent perdent de l'argent depuis septembre dernier... et c'est bien normal. La Fed a en effet mis au point une machinerie financière qui subvertit toutes les règles de bonne gouvernance économique ayant fait leur preuve à travers les siècles. Son véritable coup de génie, toutefois, est d'avoir réussi à se mettre pendant des mois et des trimestres à l'abri d'une sanction de ses erreurs par les marchés : la Fed a aboli le marché, elle EST le marché !

La Fed injecte l'argent, la Fed gère le calendrier de la hausse, la Fed fixe le prix des actions comme des bons du Trésor, la Fed punit ceux qui n'achètent pas, la Fed récompense ses complices, la Fed est au-dessus des lois économiques, la Fed écrit la nouvelle loi économique, Ben Bernanke se pense le Maître du Monde, de nombreux penseurs ultra-libéraux encensent son génie, certains traders le nomment Dieu.

- Dieu dispose de nombreux archanges pour dispenser la bonne parole...
Hier soir, c'est l'un de ses collègues - Eric Rosengren, président de la Fed de Boston - qui s'est dévoué pour rassurer les marchés : "il est trop tôt pour alléger le programme d'injection mensuel de 85 milliards de dollars. Quand les statistiques s'amélioreront durablement, nous y réfléchirons, mais cela n'arrivera pas avant plusieurs mois".

Nous aurions pu écrire son laïus et rajouter que la politique monétaire actuelle était la seule pertinente (cela figure dans au moins un communiqué sur deux).

Le problème, c'est que depuis une semaine, les marchés obligataires s'en fichent. La hausse des T-Bonds est terminée, il n'y a plus rien à gratter. L'orchestre "4B" (Ben Bernanke Big Band) continue de jouer... mais il n'y a plus de champagne au bar. Le bol de punch, servi à volonté, donne des maux de tête et certains fêtards commencent à ressentir des nausées.

La dernière adjudication de bons du Trésor US à deux ans (c'était mardi soir vers 20h) a été un fiasco. La demande [...]

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Posted by Bruno Bertez     Politics
Mister Market and Doctor Conjoncture du Jeudi 30Mai 2013:: La déstabilisation continue. Les apprentis sorciers ont encore frapp&eacut

Nous vous avons expliqué que pour lutter contre l'instabilié financière , les responsables prenaitent des mesures qui accroissaitent l'instabilité fondamentale et a partir de là, ne faisaient , avec leurs interventions, qu'accroire le désordre.

Cette nuit le Nikkei japonais a chuté de plus de 5%.

Pour limiter les dégats sur les actions , on parle de modifier la réglementation des fonds de pensions nippons, sur les pourcentages d'actions et de bonds détenus.

Le sens de la modification serait de permettre à ces fonds de détenir plus d'actifs à risque. On attend la prochaine conséquence non voulue de cette mesure.

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Selon Reuters le fonds de pension public japonais, le Government Pension Investment Fund, envisagerait d'adopter une approche plus flexible dans sa stratégie. Selon une source proche du dossier, il pourrait acheter des actions japonaises. Ce fonds gère quelque 1 100 milliards de dollars d'actifs.

Composition actuelle:

JPY 68.3 trillion in government bonds: 64%

JPY 12.6 trillion in foreign stocks: 12%

JPY 12 trillion in Japanese stocks: 11%

JPY 9.6 trillion in foreign bonds: 9%

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Tout va dans le mème sens , l'accroissement du risque , sa diffusion dans tout le systeme; Nous vous le répetons , no place to hide. La manipulation , en surface, du risque fait que celui ci s'enfonce , s'enracine; tout se passe comme si on s'asseyait sur le couvercle de la marmite , mais que pendant ce temps, la marmite qui se trouve à coté, se mettait , elle aussi à s'agiter.

Il n'y a plus de strategie , cynique ou non cynique , on pare sans cesse au plus pressé, dans l'affolement et on noie le tout dans les vraies liquidités/ fausses monnaies. Quand nous disons fausses ce n'est pas au sens de fraude , non ce que nous voulons souligner c'est que ce que l'on injecte n'a pas vraiment le statut de monnaie. On ne sait plus très bien ce que c'est , comme nous l'avons écrit ce sont des coups de claviers d'ordinateurs, des bits et des bytes. Nous sommes en terre inconnue , voila la verité.

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Partout dans le monde, les banques centrales se sont montrées particulièrement agressives dans la gestion de leur politique monétaire. Allant jusqu'à gonfler de manière parfois sans précédent leur bilan.
«A ma connaissance, jamais dans l'histoire humaine il n'a été possible
d'observer une expansion [...]



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Mister Market and Doctor Conjoncture du Jeudi 30 Mai 2013: Jean qui pleure et Jean qui rit Par Bruno Bertez

   Faisons, si vous le voulez bien, un peu de bourse. Ce n'est pas que l'on puisse y gagner de l'argent, mais c'est tout simplement parce que ce qui se passe au plan boursier éclaire, illustre, le désordre économique global.

Tout d'abord, nous vous renvoyons à notre précédent article sur ce sujet ; il est intitulé « Cent fois sur le métier... ».

Si nous l'avions écrit  mardi 28, nous aurions commencé par traiter de l'euphorie boursière. Mais comme nous commençons le lendemain mercredi 29, il nous faut logiquement traiter de la chute des cours quasi symétrique de la hausse de la veille.

Hausse et baisse dans des proportions importantes, cela s'appelle la volatilité. Si vous avez lu soigneusement notre article boursier référencé ci-dessus,  vous savez que la volatilité boursière, c'est votre ennemie. Cela crée de l'incertitude, cela provoque de la peur ; il est impossible de prendre des décisions rationnelles dans un environnement dominé par l'émotionnel.

Il y a quelques jours encore, on n'entendait que des commentaires haussiers.  Commentaires articulés autour de la certitude de l'injection de 165 milliards de liquidités par mois par la Fed et la BoJ, de la probabilité de maintien de taux bas pendant encore longtemps et par l'espoir d'une amélioration économique aux Etats-Unis et au Japon. Tout cela permettait de faire passer les inquiétudes sur l'Europe et la Chine au second plan.

La volatilité n'est pas le fait du hasard : c'est un produit. Nous ajouterions même un produit humain. C'est la politique de Bernanke, de Kuroda et de Draghi qui instillent jour après jour la volatilité et le désordre sur les marchés. Le paradoxe est que la politique de ces gens-là consiste à essayer de contenir l'instabilité monétaire et financière et que, ce faisant, ils injectent jour après jour de plus en plus de fragilité et de déséquilibre qui conduisent au résultat inverse : plus d'instabilité.

Nous prendrons un exemple. Kuroda est lancé dans une opération quantitative historique. Il entend acheter tout volume d'actifs financiers, doubler la masse monétaire, porter l'inflation à 2% et, en même temps, le mot important est « en même temps », contrôler les taux d'intérêt. Du jamais vu, de [...]

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Posted by h16     Politics
Et pourquoi pas une petite taxe sur le pinard ?

Vous le savez, la République Française a toujours été égalitaire. Follement, même. Et à mesure que son peuple se faisait à l'idée d'une solidarité permanente, totale et étanche à tout ennui d'un monde réel jugé trop piquant, cette République s'est aussi faite Citoyenne et Festive. Enfin, c'était jusqu'à maintenant. Au rythme où l'on va, elle ne sera bientôt plus que citoyenne, et encore...

Ici, je pourrais écrire quelques saignants paragraphes sur les déchirements qui agitent tout le peuple français, partagé entre ceux qui veulent absolument étendre leurs désirs à tous, ceux qui n'en veulent rien savoir, et la masse informe et sans voix de ceux qui voudraient surtout qu'on les laisse travailler, innover et embaucher tranquillement. Oui, quelques lignes à ce sujet seraient assez faciles à placer tant on peut palper la tension qui occupe tout le monde actuellement.

Mais de progressivement « Moins Festive » suite à une véritable avalanche de mauvaises nouvelles (dont toutes n'échappent pas à la responsabilité de la brochette de bras cassés au pouvoir), la France va passer à « Pas Festive Du Tout ». Certes, on a déjà compris que l'État, aux abois, racle les fonds de tiroirs de tous les côtés possibles (de nombreux hôpitaux sont techniquement en faillite, les services de l'armée sont au taquet ou en carafe, ...). Certes, les ministres, volatiles maladroits et trop grassouillets pour pouvoir s'envoler, s'agitent en multipliant les idées stupides, pris d'une législorrhée carabinée.

Certes. On a bien intégré que tout ce petit monde n'était plus en mode « Détendu du Petit-Four » et avait compris que la crise n'était finalement pas aussi bidon qu'ils le croyaient quand ils étaient encore dans l' « opposition ». Mais tout ceci n'est, pour ainsi dire et si vous me passez l'image éthylique douteuse, que petite bière comparé à ce qui se trame en coulisse.

En effet, d'insistantes rumeurs font état d'un projet de taxer à nouveau et encore plus ... le vin.

Oui, vous avez bien lu : alors que ce produit est, d'une part, [...]

http://h16free.com/2013/05/30/23869-et-pourquoi-pas-une-petite-taxe-sur-le-pinard
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
One way

Du 31 décembre 1998 (lancement de l'euro) au 27 mai 2013, le dollar des États-Unis (USD) a dégringolé de 79,3% par rapport à l'or ; l'euro (EUR) a cédé 77,2% ; le yen japonais (JPY) a reculé de 76,9% ; la livre sterling (GBP) s'est effondrée de 81,2% ; le dollar canadien (CAD) limite la casse avec un recul de 69,2% et le franc suisse (CHF) a perdu 70,5% de sa valeur.

Données du World Gold Council. [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/one-way.html
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
Le marché obligataire est tendu... mais la Fed s'en soucie peu

- Le prodige du mardi s'est de nouveau matérialisé hier soir. Wall Street vient d'aligner un 20ème mardi de hausse consécutif - une première dans l'histoire des marchés financiers.

La Fed est donc toujours à la manoeuvre ; les injections du mardi produisent invariablement le même effet qu'un bon shoot sur un toxicomane compulsif.

L'effet flash (bien connu des héroïnomanes) a été particulièrement violent puisque Wall Street est parti très fort dans son trip haussier. Les indices américains affichaient en effet des gains qui dépassaient 1,4% en moyenne après 45 minutes de cotation, avec 98% de titres en hausse.

Quand la drogue monte au cerveau, le toxico ne ressent plus la douleur, ni le chaud ni le froid. En l'occurrence, Wall Street ne semble même pas percevoir la tension qui sévit sur le marché obligataire : les taux longs américains font un bond de 14 points de base, passant de 2,03% vendredi dernier à 2,17% ce mardi (et même 2,172% à la clôture). Combien de temps les actions vont-elles continuer de grimper en ignorant le plongeon des T-Bonds ?

La réponse semble évidente : il n'y aura aucune prise en compte jusqu'à ce que les effets de la drogue monétaire se dissipent.

- Les marchés obligataires racontent une autre histoire
Inutile donc d'essayer de raisonner le marché en lui démontrant qu'il existe depuis quatre ans une corrélation forte entre la hausse de Wall Street et les anticipations déflationnistes des spécialistes de la dette américaine.

Les stratèges sur les marchés d'actions continuent de s'accrocher à la jolie fable de la Fed déversant des cataractes de liquidités afin de maintenir presque éternellement le loyer de l'argent proche du niveau zéro.

Cependant, les marchés obligataires nous racontent depuis une semaine une toute autre histoire. Les taux longs ont grimpé de 50 points de base depuis le plancher des 1,62% du tout début du mois de mai.

Le même scénario vient de se dérouler au Japon. Le Nikkei a poursuivi sa course éperdue vers la stratosphère boursière tandis que l'emprunt de référence japonais (le JYGB 2023) voyait bondir son rendement de 0,60% vers 1,1% - 50 points de base également.

Tout se passait à merveille jusqu'au moment où... le Nikkei a perdu 1 450 points en l'espace de quatre heures de cauchemar. Les médias ont abondamment parlé du double flash krach sur les actions à Tokyo (le 23 et 24 mai), en oubliant de mentionner les pertes en capital colossales subies par les [...]

http://la-chronique-agora.com/marche-obligataire-fed/
Posted by h16     Politics
La France morte, c'est maintenant

En quarante ans, la France a réussi le pari de passer d'une économie dynamique à une nation vieillissante et arc-boutée sur des idées économiques qui sentent décidément la naphtaline. Avec François Hollande et son gouvernement, l'immobilisation de la société s'est étendue à toutes ses strates avec une rapidité confondante. Tout se passe comme si le cancer socialiste, colbertiste, étatiste et bureaucratique qui ronge le pays depuis trop longtemps venait de métastaser de façon fulgurante.

Et ce n'est plus de ralentissement ou d'immobilisme qu'on parle maintenant, mais, véritablement, de nécrose.

L'actualité est effrayante ; à raison d'un billet par jour, j'ai même du mal à recenser la véritable avalanche d'interventions catastrophiques d'une équipe gouvernementale en roue libre. Les poulets sans tête qui nous gouvernent continuent à courir en aspergeant de leurs idées rances chaque domaine qu'ils approchent.


Surtout, ne pas devenir propriétaire

L'immobilier est, évidemment, au premier rang de ceux-là : d'une part, c'est un marché tellement énorme qu'on voit mal un politicien s'en tenir à l'écart. C'est trop juteux, tant en commissions, pots-de-vins, influences et autres magouilles purement financières qu'en terme de levier électoral. D'autre part, c'est un marché qui est connexe à tant d'autre et repose si judicieusement sur la notion de propriété privée qu'il agit comme un véritable aimant sur tout ce que la politique contient d'envieux, de jaloux et de profiteurs. Pas étonnant, donc, que ce marché soit noyé dans les codes et les décrets.

Et, de lois en règlements, la possession d'un bien immobilier est devenue le marqueur pratique pour déceler le riche, le possédant, et lui faire violemment sentir le poids de son péché. On ne s'étonnera donc pas de découvrir que toute velléité de louer son bien à des touristes, en dehors d'un cadre de plus en plus strict (et de plus en plus étroit) va maintenant être poursuivie avec acharnement. Vous êtes propriétaire et vous désirez louer votre bien, aussi longtemps que possible, à des touristes de passage ? Sachez qu'il vous en coûtera : remplir des formulaires en pagaille, graisser - légalement ou non - des pattes bureaucratiques multiples, ne [...]

http://h16free.com/2013/05/29/23850-la-france-morte-cest-maintenant
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In Gold We Trust

Sur cette Federal Reserve Note de cinq dollars de 1950 (série 1950B), on lit : « The United States of America » puis, sous le portrait de Lincoln, « will pay to the bearer on demand Five Dollars » ce qui se traduit par « les États-Unis d'Amérique paieront au porteur et à la demande la somme de cinq dollars. » En haut à gauche, une mention précise même que ce billet « est rachetable en monnaie légale auprès du Trésor des États-Unis ou de n'importe quelle banque de la Réserve Fédérale. »

Si ces mentions ne précisent pas ce que le gouvernement des États-Unis entend précisément par monnaie légale, elles nous disent en revanche que ce morceau de papier imprimé n'est pas le dollar des États-Unis mais donne droit à des dollars des États-Unis. Or, depuis 1934 [1], le dollar vaut officiellement 1/35ème d'once d'or et, en vertu des conventions de Bretton Woods, les banques centrales qui participent au système peuvent effectivement échanger leurs dollars contre de l'or physique à ce prix. C'est-à-dire que même si les citoyens américains n'ont pas le droit de détenir de l'or monétaire [2], ce billet est réputé être équivalent à environ 4,44 grammes d'or fin.

Considérez maintenant cette autre Federal Reserve Note de cinq dollars imprimée en 1963 (série 1963A).

Une partie du texte a disparu. On ne se propose plus de vous échanger ce billet contre des dollars : ce billet est devenu le dollar. Ces choses n'arrivent pas par hasard : huit ans avant le Nixon Shock, la rupture de la convertibilité-or du billet vert pointe déjà à l'horizon.

La balance des paiements

Le privilège « exorbitant » [3] que détient celui qui contrôle la planche à billet du dollar dans le système de Bretton Woods, c'est qu'il peut imprimer autant de billets verts qu'il le souhaite pour financer ses importations ou accorder des crédits au reste du monde sans que sa monnaie ne se déprécie puisque, par construction, les parités sont fixes par rapport au dollar. C'est-à-dire que là où les autres banques centrales doivent défendre leurs devises et éventuellement dévaluer, la Federal Reserve, elle, n'a qu'une seule contrainte : préserver la valeur du dollar par rapport à l'or à [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/in-gold-we-trust.html
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
Sur les marchés actions, la politique de la Fed rapporte surtout aux riches

- Les Anglo-Saxons étaient en congé lundi... mais cela n'a pas empêché que la manipulation du CAC 40 et des indices européens se poursuive avec la même intensité que lors d'une séance normale, lorsque tous les opérateurs sont bien présents.

Nous avons d'ailleurs été gâtés hier puisque le tripatouillage algorithmique ne s'est pas cantonné à orchestrer une hausse factice des actions. "On" a déployé l'artillerie lourde à la clôture pour masquer l'indigence vertigineuse de l'activité sur le marché parisien.

Les volumes d'échanges sont passés de 785 millions d'euros à 17h29 à 1,19 milliards d'euros à 17h35. Cela fait 50% de volume en plus, surgi comme par miracle et à la surprise générale des commentateurs au cours du fixing de clôture.

Certes, ce lundi, c'était jour de liquidation sur le SRD (quelques échanges techniques supplémentaires sont concevables à Paris)... mais cela se joue à l'ouverture plutôt qu'à la clôture. La réalité, c'est qu'il n'y avait aucun "intérêt" acheteur ou vendeur dans le marché.

Les opérateurs ont toutefois eu tôt fait d'identifier une main secourable qui soutenait les cours dès l'ouverture, en l'absence de toute explication concrète pour justifier une hausse indicielle que personne n'anticipait. Nous n'allons pas vous faire languir plus longtemps : une explication, nous en avons une.

- Bon sang mais c'est bien sûr !
La séance du lundi précède le mardi... qui est toujours haussier avec une probabilité de 100% à Wall Street. On enregistre 20 mardis de hausse consécutifs sur 20 pour le Dow Jones.

Donc quel que soit le niveau où vous paierez le marché en clôture le lundi, vous avez l'absolue certitude de gagner de l'argent le lendemain.

Trop facile la bourse, non ?

Le gap des 4 009/4 010 points est resté béant lundi soir. Cependant, le moindre coup de pouce opportun suffira à propulser le CAC 40 15 points plus haut dès ce mardi matin (sauf krach à Tokyo qui pend au nez des marchés). Le retournement des oscillateurs hebdomadaires et mensuels sur l'ensemble des indices (et pas que sur le Topix ou le Nikkei) invite à la prudence.

Les permabulls rétorqueront qu'il y a longtemps que ce genre de référence technique sert davantage à piéger les chartistes qu'à valider des scénarios de consolidation, même quand tous les indicateurs pointent dans la même [...]

http://la-chronique-agora.com/marches-actions-fed/