Posted by Bruno Bertez     Politics
Humeur de Loup du Mardi 28 Mai 2013 : Hier Henin Beaumont, ce jour Tapie...par Bruno Bertez

La droite et la gauche jouent à se balancer des paquets de m....e dans le cadre de leur affrontement politique médiocre. Hier c'était l'affaire de Hénin - Beaumont dans laquelle l'un des protagonistes mettait en cause Hollande, aujourd'hui c'est l'un des juges arbitres de l'affaire Tapie qui est mis en garde à vue.

 La semaine précédente c'était la Lagarde qui échappait à l'infamie de la mise en examen par le subterfuge du témoin assisté qui, demandez à un magistrat, n'est qu'un subterfuge de convenance pour ne pas trop humilier le prévenu. 

Avant c'était Cahuzac. Lequel a menacé d'écrire un livre, ce qui signifie, s'il menace, qu'il envisage de balancer. Nous sommes en plein dans le banditisme, avec des gredins à la petite semaine qui n'ont même pas l'honneur des grands voyous d'antan. Ces grands voyous campés par Delon, Gabin ou Blier. Non seulement ils sont médiocres, mais ils causent ces messieurs. Où est le sens de l'honneur?

 

   On refuse l'amnistie de ceux qui tentent de protéger le fruit de leur travail contre les Princes qui dévastent leurs champs, mais on va bientôt se voter des immunités. Si les politiques étaient autre chose que des "tous pourris», il y en aurait au moins un ou une qui prendrait la tète de ce nouveau combat! 

Attendez-vous à ce que tout cela continue et enfle. 

Pourquoi? Parce que la crise brise les solidarités, les lois du silence. Le banquier licencié se venge, il balance. Le compagnon de route politique lâché balance. L'homme honnête écoeuré balance. Quand le butin est maigre, non seulement les gangsters s'entre tuent mais ils dénoncent; Nous en sommes là.

 Et on ira plus loin, on ira jusqu'à révéler tout ce qu' il y a sous les épaisses moquettes des bureaux des banquiers. 

La France est engagée dans un combat à mort, en particulier contre l'Allemagne pour ne pas être laminée; et que font les joueurs, ils marquent contre leur camp. Cela est pathétique.

 Le Trésor de la fraude fiscale caché, à la même fonction que le mythe de la croissance pour les socialistes, mais il est plus dangereux car qui dit fraude fiscale dit argent noir et qui dit argent noir dit également dissimulation, fausses factures, blanchiment, trafic d'influence.

 Qui dit opérations [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/28/humeur-de-loup-du-mardi-28-mai-2013-hier-henin-beaumont-ce-jour-tapie-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez     Politics
Politique Friction du Mardi 28 Mai 2013: Quelques réflexions d'actualité sur le terrorisme financier et fiscal...

Il est grand temps de donner un coup de balai. La fraude, la tricherie, les mensonges, la corruption, les kick-backs, le népotisme, les passe-droits, règnent en maîtres en France. Pourquoi se contenter de faire peur aux citoyens lambda, c'est par le sommet qu'il faut commencer. Compte tenu de ses ressources, le citoyen ne peut ni tricher ni voler beaucoup. Il a peu de pouvoir. Il ne manie pas des fonds considérables. Il n'a pas l'autorité de déplacer millions et milliards. Ceux qui le peuvent, ce sont ceux qui sont en haut de l'échelle sociale. Et singulièrement la poignée de personnes qui s'octroient le pouvoir d'avoir une influence sur l'affectation des 58% de la dépense nationale sur laquelle l'Etat a un droit de regard.

   Il y a un peu moins de 20 ans, l'Italie lançait sa grande opération »mains propres », « mani pulite ». De nombreux hommes politiques sont tombés. En particulier des socialistes. Le parti socialiste italien avait une double comptabilité, une en Italie et une au Luxembourg et il avait mis en place un système extraordinairement efficace pour blanchir certains flux en provenance de la maffia. La France a été touchée en incidente par ces opérations, mais on en a peu parlé. Nous pensons qu'il est temps qu'en France on déclenche une gigantesque « mani pulite ». Pourquoi ne pas faire confiance à quelqu'un qui s'y connait et qui est alliée des socialistes, nous voulons parler d'Eva Joly. 

La fiscalité, les pouvoirs de contrôle des Etats ne sont pas neutres. En France, des groupes sociaux entiers baissent la tête et sont dociles comme des moutons par peur de se faire remarquer par le fisc et de se retrouver pendus sur la place publique par un contrôle. L'exemple de ce qu'a fait Obama récemment par l'intermédiaire de l'IRS montre bien que partout, même dans les pays les plus évolués, on n'échappe pas à la tentation de se servir de la fiscalité à des fins politiques. On a peu parlé de cet aspect des activités de Bérégovoy en son temps. 

Les réflexions ci-dessous nous sont inspirées par la campagne mondiale en cours qui vise à terroriser les gens qui cherchent à se protéger de la prédation fiscale en prenant le risque de se mettre hors la loi dominante. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Ce matin, nous lisons dans la mauvaise presse que Cazeneuve, celui qui a succédé à Cahuzac,  [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/28/politique-friction-du-mardi-28-mai-2013-quelques-reflexions-dactualite-sur-le-terrorisme-financier-et-fiscal-pour-une-operation-mains-propres-par-bruno-bertez/
Posted by h16     Politics
Crise : la mauvaise nouvelle, c'est qu'ils ont toujours les mêmes idées pourries

On le sait : la crise a frappé violemment une France en pleine croissance avec des muscles et du jarret partout. Patatras. Elle s'est vautrée sur le bas côté comme un animal agonisant après un marathon sans dopage. Heureusement, tous les jours, des gens puissamment armés de leur intelligence prennent leur tête dans leurs mains et réfléchissent très fort pour nous sortir de là. C'est le cas d'Emmanuel Farhi qui a gagné une pochette surprise une interview suite à un concours organisé par « Le Monde » en partenariat avec le Sénat, le vénérable rassemblement de sémillants gobeurs de yaourt qui nous sert de chambre haute. Décryptage.

Et dans ce court entretien accordé au plus illustre des journaux français neutres de gauche, en quelques lignes d'introduction, l'économiste campe le décor : ayant fricoté avec des références keynésiennes comme Olivier Blanchard (du FMI, lui-même) ou carrément Daniel Cohen, soyons fou, il nous explique que la crise qui se joue aura un impact intellectuel essentiel, puisqu'elle permettra à sa génération d'apporter des réponses économiques nouvelles pour aider les États à se sortir du caca dans lequel ils ont été propulsés (peut-être par les économistes de la génération précédente, allez savoir).

Fort bien. Et quelles sont donc les recommandations qu'il retire de ses trépidantes recherches pour faire face aux crises en cours ?

Eh bien c'est très simple.

Au-delà de la création d'un gros mot avec des tirets pour frapper les esprits, comme Électro-Suppositorium ou Régulation Macro-Prudentielle, il s'agira essentiellement d'une nouvelle forme ... d'intervention. Parce que voyez-vous, on sait depuis bien longtemps qu'il faut réguler le secteur financier. C'est sûr et certain. Or, avant, et malgré les codes de lois bancaires et financières dont les numéros de page utilisent la notation scientifique tant ils sont légers, on faisait plutôt dans la régulation au niveau microéconomique. C'était de la microrégulation, en quelque sorte. Maintenant, on va passer à la macro-régulation, voire à l'hippoporégulation si l'on veut être logique.

Pour notre brave Emmanuel, ce sera « un nouvel outil de pilotage de l'économie », qui est « potentiellement très prometteur » [...]

http://h16free.com/2013/05/28/23971-crise-la-mauvaise-nouvelle-cest-quils-ont-toujours-les-memes-idees-pourries
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Le franc de 1945 à 1998 : le serpent et le système

Quand les nouveaux francs sont mis en circulation, le 1er janvier 1960, la parité du franc avec le dollar est fixée par les accords de Bretton Woods à $1 = 4,937 frs à ±1% près [1]. Comme le deutschemark fait lui aussi parti du même système avec une parité fixe de $1 = 4,2 dm, le franc est la monnaie ouest-allemande sont eux aussi liés à hauteur de 1,1755 fr pour un deutschemark (aux marges de fluctuation près). C'est à ce moment que commence notre graphique. Pendant les dix années qui suivent, c'est donc le système de Bretton Woods qui va réguler la parité de ces deux devises européennes malgré deux réévaluations du deutschemark [2] et la dévaluation du franc en août 1969 [3].

C'est en 1971 que les choses commencent à se gâter. Le 5 mai 1971, trois mois avant le Nixon chock, les autorités allemandes, belges et néerlandaises vont cesser de défendre la parité de leurs devises respectives contre le dollar ce qui va entrainer une première dislocation du régime de parités fixes et une envolée du mark (juste avant le point a sur le graphique). Vous connaissez la suite : Nixon rompt la convertibilité-or du billet vert et, après que la France ait refusé l'idée allemande qui consistait à laisser flotter les monnaies européennes, on s'achemine vers les accords de la Smithsonian Institution qui seront signé le 18 décembre 1971 à Washington (point a).

Conçus pour sauver le système de parités fixes, les accords en question stipulent que, malgré son inconvertibilité, le dollar reste l'étalon monétaire international après une dévaluation de $35 l'once d'or à $38,02, que le deutschemark est réévalué de 4,6% par rapport au dollar (tandis que le franc suit le dollar dans sa dévaluation [4]) et que les marges de fluctuation des devises participantes par rapport au billet vert sont élargies à ±2,25%.

Le serpent dans le tunnel

C'est ce dernier point qui va poser problème aux européens : si le franc et le deutschemark évoluent dans un tunnel de ±2,25% par rapport à leurs parités respectives en dollar, cela signifie que la variation du sol au plafond du tunnel peut atteindre 4,5% pour chaque devise et que si deux monnaies parcourent ce chemin en sens inverse, la variation relative de leurs cours peut atteindre 9%. Or, notamment dans le cadre de la toute jeune Politique agricole commune, les [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/le-franc-de-1945-1998-le-serpent-et-le.html
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
La Fed ordonne... le S&P 500 suit !

- Aucun suspense, aucun changement de scénario. Vendredi, le Dow Jones a clôturé en hausse, comme toujours ; même si c'est par le plus petit écart (+0,06%), c'est de la hausse.

C'est systématique, répétitif, délibéré, totalement orchestré et pleinement assumé par la Fed, avec les encouragements des médias financiers. Les actions doivent continuer de monter, peu importe l'actualité du jour, la conjoncture bonne ou mauvaise, les anticipations des analystes, le niveau de tension des taux longs.

Il n'y a qu'un seul sens : la hausse. La pièce de la Fed retombe toujours du côté pile : c'est inscrit sur ses deux faces !

Une seule stratégie : acheter. Aucune appréciation divergente n'est tolérée. Les actifs risqués doivent grimper... Et s'ils ne le font pas de leur plein gré, ou pas suffisamment, les cours seront arrachés à la hausse durant les cinq dernières minutes - et même les 30 dernières secondes pour le Nasdaq ce vendredi soir, ce qui lui a permis de passer de -0,11% à -0,01%, à 3 459 points.

Cette stratégie nous a été resservie probablement pour la 60ème fois depuis le 1er janvier, sur un quota de 100 séances (c'était la 100ème de l'année ce vendredi, veille d'un week-end de trois jours aux Etats-Unis).

Bien sûr, les optimistes "rationnaliseront" le rebond des indices américains du fait de la hausse de 3,3% des commandes de biens durables en avril (ou de la hausse des ventes de logements neufs la veille), au prétexte que le chiffre était "supérieur aux anticipations". Mais après une chute de 5,9% en mars, le bilan de l'activité manufacturière US depuis le 1er janvier reste très mitigé.

- La Fed ordonne, les marchés suivent
La véritable motivation reste la conviction unanime et absolue que Ben Bernanke va continuer d'injecter des cataractes de liquidités (85 milliards de dollars par mois, c'est l'équivalent de la moitié du plan Marshall dans sa totalité de 1948 à 1952).

Ce sont maintenant pas moins de 90% (un ratio jamais observé en 70 ans) des gérants qui répètent en choeur que Wall Street va continuer de monter et qu'il faut acheter tous les creux. Et la raison n°1 est : parce que la Fed - ainsi que la Bank of Japan - veulent qu'il en soit ainsi et que ce soit absolument évident, même pour l'opérateur le plus naïvement convaincu que le marché "achète l'avenir".

Il se trouvait même des gérants pour affirmer vendredi soir que le [...]

http://la-chronique-agora.com/fed-sp-500/
Posted by h16     Politics
Chronique d'une situation économique exceptionnellement mauvaise

La semaine qui vient de s'écouler est intéressante à plus d'un titre : d'une part, elle a montré qu'on pouvait très bien porter un pull au mois de mai, réchauffement climatique oblige. D'autre part, elle aura donné l'occasion au gouvernement français d'agiter des petits débats sociétaux (insécurité islamo-diluable, mariage homosexuel) pour occulter les violents échanges boursiers qui ont clôt la semaine. Il ne faudrait pas affoler la ménagère.

Ce qui se passe est assez croquignolet, quand on prend le temps de se poser et réfléchir quelques secondes et le peu d'écho qu'on en trouve dans la presse en dit long sur l'ordre des priorités tant de la part du pouvoir que des journalistes. Soyons lucides cependant : l'économie est une science d'un abord âpre qui ne se laisse pas résumer par quelques phrases simples, ce qui la met définitivement hors d'atteinte d'une écrasante majorité de folliculaires, d'où l'éloignement prudent qu'ils ont avec les sujets économiques. Et d'un autre côté, les politiciens sont, pour la plupart, incultes tant en économie qu'en sciences en général. Leur désintérêt pour ces matières est donc logique.

Mais c'est dommage, parce qu'après tout, la politique est une façon pour la société de traiter la rareté que l'économie théorise. Bilan : la presse française évite précautionneusement de parler en détail du krach boursier nippon de jeudi dernier. La bourse de Tokyo a en effet dévissé de plus de 7% et la panique qui s'en est suivie n'avait rien d'un repli calme et organisé. En France, la presse a évoqué, rapidement, le souci. Le vendredi, le CAC40 a légèrement replié. Rien de grave. Continuons comme si de rien n'était.

Attitude raisonnable d'une presse française pondérée ou sous-estimation d'un problème d'ampleur plus grande ?

On peut légitimement se poser la question : depuis le début de l'année, il n'était pas difficile de trouver les louanges des bricolages monétaires du premier ministre japonais Shinz? Abe ; par exemple, Libération dans ses meilleures oeuvres estimait le 19 mai dernier que sa politique portait déjà ses fruits. Pas de bol : tout observateur un tant soit peu lucide (et maîtrisant même vaguement les bases de l'économie) devinait que le marché boursier japonais, qui venait d'offrir des rendements de plus de 50% en 6 mois (!), ne pouvait être qu'en pleine bulle, aussi [...]

http://h16free.com/2013/05/27/23912-chronique-dune-situation-economique-exceptionnellement-mauvaise
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Concurrence en conditions expérimentales

Entre 2011 et 2012, selon les données de l'Acerp [1], la facture mensuelle moyenne de celles et ceux d'entre nous qui ont un forfait de téléphonie mobile a baissé de 12,7% - de 31,5 euros HT à 27,5 euros HT. C'est la plus forte baisse jamais constatée depuis qu'il existe des forfaits de téléphonie mobile en France. Naturellement, c'est une moyenne et elle ne tient pas compte du service rendu en contrepartie : à titre personnel, le prix de mon abonnement à baissé d'un euro seulement mais je suis passé de deux heures d'appel à un forfait illimité.

Cette baisse des tarifs est naturellement liée au lancement de l'offre de Free Mobile sur le marché. Depuis janvier 2012, le nouvel opérateur a séduit pas moins de 5,2 millions de clients au 31 décembre 2012 tandis que les offres low-cost créées en 2011 par Bouygues Telecom (B&You), Orange (Sosh) et Sfr (Red) pour faire face à l'arrivée de ce nouveau concurrent affichaient environ 2,5 millions de clients. Au total, selon l'Acrep, ce sont près de 7,2 millions de consommateurs [2] qui ont changé d'opérateur tout en conservant leur numéro en 2012 - soit plus de deux fois plus qu'en 2011.

Mais ce n'est pas tout : comme n'importe quel manuel d'économie vous le confirmera, la baisse des prix a généré une hausse spectaculaire de la consommation. Au total, toujours selon l'Acerp, ce sont 4,55 millions de cartes SIM supplémentaires qui ont été activée en 2012 (+6,6%, la plus forte croissance du marché en dix ans). Par ailleurs, le nombre de minutes d'appel depuis des téléphones mobiles est en hausse de 13,6% à 119,8 milliards, le nombre de SMS émis augmente de 25,1% à 183,1 milliards et le volume de données mobiles transférées explose littéralement de 67,1% à 95,5 pétaoctets. C'est-à-dire que, rapporté aux services rendus, les prix n'ont pas baissés : ils se sont effondrés.

Pour ces 4,55 millions de nouveaux abonnés, c'est soit l'opportunité de remplacer leur carte prépayée par un véritable abonnement, soit un nouveau service qu'ils peuvent s'offrir mais pour les quelques 68,57 millions d'entre nous qui avaient déjà un abonnement en 2011, l'arrivée de Free Mobile va se traduire par un gain de pouvoir d'achat de 3,29 milliards d'euros par an - 3,29 milliards que nous allons pouvoir dépenser sur d'autres postes, qui vont créer à leur tour de la croissance et des emplois.

Ces catastrophes qui n'ont pas eu lieu

Les données de l'Acerp nous permettent également d'apporter une réponse chiffrée et [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/concurrence-en-conditions-experimentales.html
Posted by Bruno Bertez     Politics
L'Edito du Dimanche 26 Mai 2013: Cent fois sur le métier...par Bruno Bertez

Nous ne nous lasserons pas de vous prévenir. Nous pouvons le faire car nous n'avons aucun intérêt dans le business autre que celui de vous faire part de nos convictions.

S'il y a une conviction dont nous ne démordons pas, c'est bien celle que les acheteurs actuels d'actions, au niveau présent du S&P 500, seront spoliés. On les mène à l'abattoir.

Aussi bien les Hollande qui disent que la crise est finie -mais alors pourquoi ne stoppe-t-on pas les mesures exceptionnelles?- que les Bernanke qui proclament que les primes de risque sur les actions en regard des taux à 10 ans sont trop élevées, ou que les Abe qui disent qu'il n'y a rien à craindre et qu'ils maitrisent la situation.

EN LIEN:  L'Edito du Dimanche 19 Mai 2013: Notre scénario, survol et articulation avec ce que l'on voit Par Bruno Bertez

   Faisons tout de suite justice d'une chose: Notre conseil de conserver, quelle que soit la situation, les actions jusqu'à la fin de la crise. La vraie fin, bien entendu, pas celle façon Hollande. Nous disons que les actions tout en étant du papier protègeront un peu dans la phase finale de la crise; soit qu'elles se valorisent en monnaie de singe, soit qu'elles représentent des actifs de grandes firmes Internationales, à marques solides, bilans sains et peu de dettes, lesquelles firmes sont plus solvables et plus efficaces que les souverains. Mais nous disons bien, pour ceux qui sauront garder jusqu'au bout. Pas ceux qui prendront peur en cours de route face aux accidents de parcours, ceux-là seront ruinés. Les gens, nous l'avons dit et redit, seront plus ruinés par la volatilité provoquée par les maîtres du monde que par la crise elle-même.

L'argument de vos conseils et de vos banques pour vous attirer sur les marchés,  est:

1) Que le marché monte, la bourse est bien disposée.

2) Les actions ne sont pas chères.

Nous répondons:

1) Ce n'est pas quand le marché monte qu'il faut acheter. Ce n'est pas comme aux Jeux Olympiques où l'essentiel est de participer, non, c'est quand le marché baisse. Quand il baisse, l'investissement est moins cher et donc sa rentabilité future est plus élevée. Si vous achetez une maison à 1000 et qu'elle procure un loyer de 50, vous faites un bon investissement. Si vous achetez la même maison à 2000, vous réalisez une bien [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/26/ledito-du-dimanche-26-mai-2013-cent-fois-sur-le-metier-par-bruno-bertez/
Posted by h16     Politics
Le Printemps Français et le beau profil gauche de la liberté d'expression

2011 : la grogne monte dans les rues de France contre un Sarkozy inefficace et diviseur. À l'appel de différents syndicats et associations de gauche, une grande manifestation est organisée le troisième dimanche d'un mai un peu froid pour la saison. Stupéfaction générale : quelques jours avant ce grand rassemblement citoyen et démocratique, Guéant se demande tout haut s'il ne va pas interdire le mouvement ...

En quelques heures, tout le monde comprend qu'il se passe quelque chose d'insensé : la France, pays des droits de l'Homme et du Citoyen, qui permet à chaque individu d'exprimer sur son territoire aussi vocalement que possible son désaccord avec ses dirigeants, même s'ils ont été démocratiquement élus, cette France si généreuse de la parole et des deniers publics se retrouve à museler honteusement la voix de son peuple ?

Non ! Ce n'est pas possible ! No Pasaran s'écrient toutes les rédactions d'une presse nationale outrée ! Il est des concepts fondamentaux dans ce pays auxquels on ne peut pas toucher, et le droit de manifester en est un ! Parce que si l'on cède pour cela, au motif que, d'après le Ministre de l'Intérieur, de dangereux groupes extrémistes et des casseurs se seraient glissés dans les rangs protestataires, on sait qu'on devra céder pour tout le reste, et c'en sera fini de la démocratie française !

Tous les médias se rangent, vent debout, contre les velléités du ministre. Toutes les classes bavardes de la société française, faisant fi de leurs habituelles disparités et dissensions éventuelles, se rassemblent comme un seul corps et s'écrient : cela suffit !

Sans attendre, le ministre est renvoyé.

...

Les lecteurs les plus perspicaces (ou les moins endormis, plutôt) auront compris que ceci n'est qu'une aimable fiction. D'une part, Sarkozy, aussi perdu fut-il dans les méandres de sa non-ligne politique, n'a jamais tenté d'interdire des manifestations d'ampleur nationale en mai 2011. D'autre part, quand bien même ses manoeuvres politiciennes (comme les débats bidons sur l'Identité Nationale) avaient à l'époque pas mal divisé le pays, jamais de manifestations n'avaient rassemblé suffisamment de monde pour que le Ministre de l'Intérieur puisse prétendre perdre son calme. Et s'il est entendu que ces divisions firent grand bruit, s'il est notoire que la politique politicienne et polémique du précédent Chef de l'État aura laissé un pays globalement [...]

http://h16free.com/2013/05/26/23848-le-printemps-francais-et-le-beau-profil-gauche-de-la-liberte-dexpression
Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
A PROPOS du Samedi 24 Mai 2013 : Nous vous invitons à lire, à méditer et à surveiller tout ce qui concerne le Ja

Pourquoi ?

Parce que le Japon est un précurseur, il connait une crise d'excès de dettes depuis 1990, il a utilisé toutes les ressources des politiques  conventionnelles, toutes les ressources des politiques non-conventionnelles et face à l'échec, il se lance dans ce que nous appelons la grande aventure désespérée.

Nous le soulignons dans notre texte: "Entretien Atlantico/ Bruno Bertez: Quand les Abénomics se font Seppukunomics!!! ",Abe ne se lance pas dans une politique démagogique, non il se lance dans la politique désespérée de la dernière chance.

Pourquoi dernière chance?

Parce que les paramètres qui ont permis au Japon de tenir jusqu'à présent se dérobent: 

-Disparition de l'excédent des comptes courants. 

-Le vieillissement de la population fait que les japonais tirent sur leur épargne Intérieure. 

-L'Asie et la Chine qui ont représenté l'essentiel de la croissance nippone ralentissent. 

-Le regain de nationalisme en ASIE suscite des mesures de rétorsion. 

-La dette représente 20  fois les revenus de l'Etat. 

-La dette nouvelle est d'un rendement nul, elle ne produit plus de GDP supplémentaire. 

-La psychologie internationale était en train de tourner au détriment du Japon. Il veut maintenant sortir de l'économie de marché et entrer dans la dictature:

  • -Reprise de contrôle de la Bank of Japan.
  • -Modification autoritaire de la constitution.
  • -Dévaluation autoritaire du change.
  • -Etude de restrictions à la libre circulation et emplois des capitaux.

Le japon n'a aucune chance de réussir dans la voie choisie :

-La démographie et le vieillissement de la population sont des éléments

[...]

http://leblogalupus.com/2013/05/25/alerte-rouge-du-samedi-24-mai-2013-nous-vous-invitons-a-lire-nous-vous-invite-a-lire-a-mediter-et-a-surveiller-tout-ce-qui-concerne-le-japon-par-bruno-bertez/
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
Le Nikkei a explosé en vol

- De passage sur le plateau d'Intégrale Bourse mercredi midi, les deux journalistes qui m'accueillaient se demandaient pourquoi je souriais presque en déroulant ma description d'un monde financier succombant à l'aveuglement du seul profit facile procuré par la fausse monnaie des banques centrales.

J'expliquai que j'étais partagé entre l'effroi et la tentation d'en rire - de façon totalement conforme à la définition de Bergson : "le rire découle du mécanique plaqué sur du vivant".

La Fed, transformée en planificateur en chef (d'après la propre expression d'un spécialiste de la Fed et gérant obligataire souvent invité sur CNBC), croit pouvoir commander aux évènements en s'appuyant sur des équations, de la science comportementale et une petite touche de propagande (forcenée) auprès des médias.

Une propagande qui décline toute une liste d'arguments pseudo-rationnels (effet de richesse, quête du rendement, taux de rotation des flux de capitaux...) pour amuser la galerie - et que les marchés détournent à leur seul profit depuis que la planche à billets a commencé à tourner à la vitesse du son.

Si nous poussons un peu plus loin le raisonnement du spécialiste de la Fed interviewé jeudi matin alors que Tokyo venait de plonger de 7,3%, Wall Street n'a pas de véritable raison de redouter un scénario à la japonaise... puisque Ben Bernanke "n'y est pas allé aussi fort" que la Banque du Japon. Les investisseurs ont intégré le fait que la Fed va infléchir son discours mais ne va pas ralentir le rythme de ses rachats avant des mois.

D'autre part, comme il s'agit de maturités longues, il n'y a pas de risque de voir la Fed s'en débarrasser dans un avenir prévisible, donc pas de "retour de papier" pesant sur les cours. Ben Bernanke garde par conséquent - en théorie - une totale maîtrise des flux. Et ce sont ces derniers qui régissent de façon totalement mécanique les allocations d'actifs.

- Et l'allocation des liquidités ?
Tout fonctionne avec une perfection quasi-mathématique que les traders affectionnent (95% de leurs effectifs sont issus de filières scientifiques). Cela met Wall Street à l'abri de comportements dictés par des jugements subjectifs : quand un algorithme haussier est activé, tout le monde suit le mouvement avec l'absolue conviction que l'argent qui va avec est injecté simultanément dans le système.

La question du choix de l'allocation des liquidités ne se pose pas : rien ne peut rivaliser avec le retour sur investissement des [...]

http://la-chronique-agora.com/nikkei/
Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
Entretien Atlantico/ Bruno Bertez: Quand les Abénomics se font Seppukunomics!!!
We don't see it.

Atlantico:  Après plusieurs mois d'euphorie économique et boursière, le Nikkei a chuté hier (donc aujourd'hui) de 7,32%, après une hausse prodigieuse de 80% ces six derniers mois. Cette violente correction n'est-elle que passagère, ou est-ce les prémisses du dégonflement à venir d'une bulle financière ?

BRUNO BERTEZ: Vous avez raison; il y a bien eu euphorie boursière. Il faut cependant nuancer, s'agissant de l'économie, on a simplement assisté à quelques petits frémissements. L'euphorie boursière, c'est ce qui est le plus facile à déclencher. Il suffit de donner des liquidités gratuitement en quantités illimitées, d'annoncer que l'on cherche à faire baisser le change et que l'on continuera, "coûte que coûte", le temps qu'il faudra. Avez-vous déjà vu la spéculation résister à pareilles promesses? Mettre la spéculation de son côté n'est jamais très difficile. Le marché japonais a donc grimpé de façon parabolique. La qualité des acheteurs a été déplorable. Même les chiens couverts d'un chapeau ont pu gagner de l'argent, selon l'expression bien connue au Japon.

Au plan technique, après une hausse spectaculaire, une correction violente n'a rien d'anormal. Les acheteurs sont de mauvaise qualité, les fondamentales divergent profondément d'avec la tendance boursière. En un mot comme en cent, nous sommes dans une situation d'extrême fragilité.


La question de savoir si la correction n'est que passagère est la question à 1 million de dollars. Comment connaître les réactions de la communauté spéculative? Comment anticiper le flux des nouvelles? Comment tenir compte de ce qui se passe dans le monde entier? Ainsi, on dit que la forte chute du Nikkei trouve en grande partie son explication dans la publication de statistiques économiques chinoises très médiocres; statistiques qui vont, pour la première, fois dans le sens d'un retrait de l'activité économique et non plus seulement d'un ralentissement.

Tout ceci intervient sur un fond de scepticisme quant à l'efficacité réelle, le mot important est "réelle", des mesures que l'on regroupe sous le nom d'Abenomics.

Les Abenomics sont un véritable monstre. Abe a repris les politiques traditionnelles de stimulation keynésienne de son parti. Il a repris les enseignements du début des années 30, quand le Japon a procédé à [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/24/entretien-atlantico-bruno-bertez-quand-les-abenomics-se-font-seppukunomics/
Posted by h16     Politics
Avant la faillite, l'État et le fisc accélèrent la traque

Jusqu'ici, tout va bien. Ou à peu près. Ou disons que ça ne va pas bien, mais comme personne ne grogne trop fort, on continue sur la lancée : la pression fiscale s'accroît. Et ce n'est pas juste une petite mode passagère, une manoeuvre politico-démagogique pour resserrer les rangs socialistes toujours prompts à s'éparpiller une fois la victoire advenue : si Hollande et sa fine brochette de minustres redoublent d'effort en matière fiscale, c'est tout simplement parce que l'État n'a plus un rond.

Et quand je dis qu'il n'a plus un rond, ce n'est plus la figure rhétorique qu'on pouvait encore employer il y a quelques années, pour exprimer le mécontentement grandissant devant les dépenses aussi folles que décontractées de nos dirigeants. En effet, à présent, les faits sont têtus et pointent bien vers une seule conclusion : les caisses sont dramatiquement vides au point que, pour prendre un exemple récent, certains sous-traitants de l'Armée sont en faillite. Or, dans un Etat bien géré, l'Armée serait la dernière entité à ne plus avoir de fonds...

Mais force est de constater que les signes s'accumulent et ne laissent plus place au doute :



  • Depuis 2004, l'intégralité de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette ; le remboursement de ces intérêts est devenu le troisième poste de dépenses de l'État. Les impôts ne servent même plus à assurer les services publics ce qui explique très bien le niveau général catastrophique des prestations fournies : tous les services de l'État sont financés à crédit. C'est, évidemment, bon signe.

  • Cette année encore, le budget annonce un déficit large et même assumé avec fierté par Moscovici. Mais où l'État va-t-il trouver les 3.9% de PIB en déficit (soit 80 milliards d'euros) qu'anticipe déjà Bruxelles ? (Ne cherchez pas trop, la réponse est simple : dans vos poches et celles de vos enfants.)

  • Les taux de prélèvements sur les particuliers et les entreprises sont au plus haut, et la dépense publique a atteint des records, avec les résultats flamboyants que l'on voit (chômage, fraudes massives) et qu'on ne voit pas (perte de compétitivité, de moral, de dynamisme, individualisme, fuite des cerveaux).


Tout ceci se [...]

http://h16free.com/2013/05/24/23742-avant-la-faillite-letat-et-le-fisc-accelerent-la-traque
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Le franc de 1945 à 1998 : l'ère de Bretton Woods

Signé le 20 juillet 1944, les accords de Bretton Woods visent à mettre fin à l'instabilité monétaire qui avait prévalue au cours des années 1930 en établissant un système international de parités fixes entre les devises. Le principe en était le suivant : le dollar des États-Unis est garanti par 35 onces d'or [1] et chaque pays participant s'engageait à maintenir une parité fixe (à ±1%) de sa monnaie nationale avec le dollar en contrepartie de quoi, les banques centrales des membres du système pouvaient convertir leurs dollars contre de l'or.

Or, le taux de change officiel du franc français, fixé arbitrairement lors de la Libération à 50 francs pour un dollar, est notoirement surévalué. Lorsque la France ratifie les accords de Bretton Woods le 26 décembre 1945 (le point a sur le graphique [2]), la parité officielle est dévaluée de 58% à 119,11 francs pour un dollar ce qui entraîne une chute de la valeur du franc par rapport aux autres devises - le cours de la livre sterling, par exemple, passe de 200 frs à 480 frs.

Mais la planche à billets de la Banque de France tourne à plein régime pour financer la dépense publique et pendant les années qui vont suivre, les dévaluations vont se succéder pour tenter - sans jamais y parvenir - de rattraper l'inflation de la valeur interne du franc. Le 26 janvier 1948, le franc est dévalué de 44,40% : le cours du dollar passe de 119,11 à 214,39 frs alors que certains analystes de l'époque estiment qu'il vaut plutôt 340 frs. Dès l'année suivante, il est de nouveau dévalué deux fois : de 3,19% le 27 avril 1949 (1$ = 272,21 frs) et de 22,23% (1$ = 350 frs) le 20 septembre 1949. S'en suit une période de stabilité jusqu'au 11 août 1957 où la parité du franc est dévaluées de 16,67% (à 420 frs pour un dollar) et au 27 décembre 1958, avec une nouvelle dévaluation de 14,93% ($1 = 493,71 frs).

La dévaluation de 1958 a ceci de particulier qu'elle s'insère - une fois n'est pas coutume - dans un plan d'ensemble de redressement de l'économie française : le plan Rueff-de Gaulle. Cette fois-ci, il n'est plus seulement question de rétablir l'équilibre des finances publiques mais aussi - et surtout - d'éradiquer l'inflation et de refaire de la France une véritable économie de marché, une économie ouverte et productive. Dans l'esprit de ses concepteurs, cette dévaluation c'est la der des ders symbolisée par la mise en circulation des nouveaux francs le 1er janvier 1960.

Pendant une décennie entière, les [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/le-franc-de-1945-1998-lere-de-bretton.html
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
La Fed unanimement divisée, Wall Street en pleine schizophrénie

- Ce que la conférence de presse de Ben Bernanke avait fait, la publication des minutes de la Fed l'a défait. Les membres de la Réserve fédérale apparaissent en effet très divisés (et c'est peut-être du 50/50) sur la poursuite ou la réduction de la taille du QE3.

Les "pour" une poursuite du recours à la planche à billet (Charles Evans, Bill Dudley, James Bullard) se sont abondamment exprimés ces dernières 48 heures. Ils ont ainsi donné à Wall Street l'impression d'un large consensus en faveur d'un statu quo stratégique pour "une période de temps étendue".

La voix discordante de Richard Fisher semblait encore assez isolée ces derniers jours. Il faut souligner que de mauvais chiffres économiques sont tombés depuis la précédente réunion de la Fed : certains collègues ont peut-être reconsidéré leur hostilité au laxisme monétaire de Ben Bernanke.

Wall Street qui gagnait 1% vers 16h en terminait pratiquement aux antipodes... sauf le Dow Jones qui sauve les meubles : -0,52% à 15 307 contre +1% au plus haut du jour. Le Nasdaq est retombé dans le rouge (-1,1%). De son côté, le S&P 500 a rechuté de 0,83% dans les plus gros volumes observés depuis un mois (ils ont été supérieurs aux 700 millions de titres de la séance des "Trois sorcières") et tous les gains engrangés depuis le 16 mai sont effacés.

Quelques signes de nervosité avaient fait leur apparition dès la première heure de cotation. Certaines des réponses de Ben Bernanke aux questions de membres du Congrès US avaient déjà déclenché un gros couac sur le marché obligataire américain dès 16h15.

- Que disent les fameuses minutes ?
Le compte-rendu de la Fed a achevé de déprimer les T-Bonds. Ils ont fini en chute libre de 5,5% avec un rendement qui se retend symétriquement vers 2,04%, contre 1,89% aux environs de 16h : les analyseurs lexicaux associés aux logiciels algorithmiques avaient réagi positivement en quelques secondes.

Le texte confirme au premier degré de lecture une attitude ultra-accommodante de la Fed - sans horizon de temps - puisque la référence demeure le taux de chômage avec un objectif de 6,5%.

Compte tenu des six millions d'Américains en âge de travailler qui ont cessé toute recherche d'emploi et disparu des statistiques officielles, il faudrait 10 ans au rythme actuel (200 000 créations par mois, tout juste suffisant pour absorber les nouveaux entrants) pour [...]

http://la-chronique-agora.com/fed-divisee-wall-street/