Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
A PROPOS du Samedi 24 Mai 2013 : Nous vous invitons à lire, à méditer et à surveiller tout ce qui concerne le Ja

Pourquoi ?

Parce que le Japon est un précurseur, il connait une crise d'excès de dettes depuis 1990, il a utilisé toutes les ressources des politiques  conventionnelles, toutes les ressources des politiques non-conventionnelles et face à l'échec, il se lance dans ce que nous appelons la grande aventure désespérée.

Nous le soulignons dans notre texte: "Entretien Atlantico/ Bruno Bertez: Quand les Abénomics se font Seppukunomics!!! ",Abe ne se lance pas dans une politique démagogique, non il se lance dans la politique désespérée de la dernière chance.

Pourquoi dernière chance?

Parce que les paramètres qui ont permis au Japon de tenir jusqu'à présent se dérobent: 

-Disparition de l'excédent des comptes courants. 

-Le vieillissement de la population fait que les japonais tirent sur leur épargne Intérieure. 

-L'Asie et la Chine qui ont représenté l'essentiel de la croissance nippone ralentissent. 

-Le regain de nationalisme en ASIE suscite des mesures de rétorsion. 

-La dette représente 20  fois les revenus de l'Etat. 

-La dette nouvelle est d'un rendement nul, elle ne produit plus de GDP supplémentaire. 

-La psychologie internationale était en train de tourner au détriment du Japon. Il veut maintenant sortir de l'économie de marché et entrer dans la dictature:

  • -Reprise de contrôle de la Bank of Japan.
  • -Modification autoritaire de la constitution.
  • -Dévaluation autoritaire du change.
  • -Etude de restrictions à la libre circulation et emplois des capitaux.

Le japon n'a aucune chance de réussir dans la voie choisie :

-La démographie et le vieillissement de la population sont des éléments

[...]

http://leblogalupus.com/2013/05/25/alerte-rouge-du-samedi-24-mai-2013-nous-vous-invitons-a-lire-nous-vous-invite-a-lire-a-mediter-et-a-surveiller-tout-ce-qui-concerne-le-japon-par-bruno-bertez/
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
Le Nikkei a explosé en vol

- De passage sur le plateau d'Intégrale Bourse mercredi midi, les deux journalistes qui m'accueillaient se demandaient pourquoi je souriais presque en déroulant ma description d'un monde financier succombant à l'aveuglement du seul profit facile procuré par la fausse monnaie des banques centrales.

J'expliquai que j'étais partagé entre l'effroi et la tentation d'en rire - de façon totalement conforme à la définition de Bergson : "le rire découle du mécanique plaqué sur du vivant".

La Fed, transformée en planificateur en chef (d'après la propre expression d'un spécialiste de la Fed et gérant obligataire souvent invité sur CNBC), croit pouvoir commander aux évènements en s'appuyant sur des équations, de la science comportementale et une petite touche de propagande (forcenée) auprès des médias.

Une propagande qui décline toute une liste d'arguments pseudo-rationnels (effet de richesse, quête du rendement, taux de rotation des flux de capitaux...) pour amuser la galerie - et que les marchés détournent à leur seul profit depuis que la planche à billets a commencé à tourner à la vitesse du son.

Si nous poussons un peu plus loin le raisonnement du spécialiste de la Fed interviewé jeudi matin alors que Tokyo venait de plonger de 7,3%, Wall Street n'a pas de véritable raison de redouter un scénario à la japonaise... puisque Ben Bernanke "n'y est pas allé aussi fort" que la Banque du Japon. Les investisseurs ont intégré le fait que la Fed va infléchir son discours mais ne va pas ralentir le rythme de ses rachats avant des mois.

D'autre part, comme il s'agit de maturités longues, il n'y a pas de risque de voir la Fed s'en débarrasser dans un avenir prévisible, donc pas de "retour de papier" pesant sur les cours. Ben Bernanke garde par conséquent - en théorie - une totale maîtrise des flux. Et ce sont ces derniers qui régissent de façon totalement mécanique les allocations d'actifs.

- Et l'allocation des liquidités ?
Tout fonctionne avec une perfection quasi-mathématique que les traders affectionnent (95% de leurs effectifs sont issus de filières scientifiques). Cela met Wall Street à l'abri de comportements dictés par des jugements subjectifs : quand un algorithme haussier est activé, tout le monde suit le mouvement avec l'absolue conviction que l'argent qui va avec est injecté simultanément dans le système.

La question du choix de l'allocation des liquidités ne se pose pas : rien ne peut rivaliser avec le retour sur investissement des [...]

http://la-chronique-agora.com/nikkei/
Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
Entretien Atlantico/ Bruno Bertez: Quand les Abénomics se font Seppukunomics!!!
We don't see it.

Atlantico:  Après plusieurs mois d'euphorie économique et boursière, le Nikkei a chuté hier (donc aujourd'hui) de 7,32%, après une hausse prodigieuse de 80% ces six derniers mois. Cette violente correction n'est-elle que passagère, ou est-ce les prémisses du dégonflement à venir d'une bulle financière ?

BRUNO BERTEZ: Vous avez raison; il y a bien eu euphorie boursière. Il faut cependant nuancer, s'agissant de l'économie, on a simplement assisté à quelques petits frémissements. L'euphorie boursière, c'est ce qui est le plus facile à déclencher. Il suffit de donner des liquidités gratuitement en quantités illimitées, d'annoncer que l'on cherche à faire baisser le change et que l'on continuera, "coûte que coûte", le temps qu'il faudra. Avez-vous déjà vu la spéculation résister à pareilles promesses? Mettre la spéculation de son côté n'est jamais très difficile. Le marché japonais a donc grimpé de façon parabolique. La qualité des acheteurs a été déplorable. Même les chiens couverts d'un chapeau ont pu gagner de l'argent, selon l'expression bien connue au Japon.

Au plan technique, après une hausse spectaculaire, une correction violente n'a rien d'anormal. Les acheteurs sont de mauvaise qualité, les fondamentales divergent profondément d'avec la tendance boursière. En un mot comme en cent, nous sommes dans une situation d'extrême fragilité.


La question de savoir si la correction n'est que passagère est la question à 1 million de dollars. Comment connaître les réactions de la communauté spéculative? Comment anticiper le flux des nouvelles? Comment tenir compte de ce qui se passe dans le monde entier? Ainsi, on dit que la forte chute du Nikkei trouve en grande partie son explication dans la publication de statistiques économiques chinoises très médiocres; statistiques qui vont, pour la première, fois dans le sens d'un retrait de l'activité économique et non plus seulement d'un ralentissement.

Tout ceci intervient sur un fond de scepticisme quant à l'efficacité réelle, le mot important est "réelle", des mesures que l'on regroupe sous le nom d'Abenomics.

Les Abenomics sont un véritable monstre. Abe a repris les politiques traditionnelles de stimulation keynésienne de son parti. Il a repris les enseignements du début des années 30, quand le Japon a procédé à [...]

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Posted by h16     Politics
Avant la faillite, l'État et le fisc accélèrent la traque

Jusqu'ici, tout va bien. Ou à peu près. Ou disons que ça ne va pas bien, mais comme personne ne grogne trop fort, on continue sur la lancée : la pression fiscale s'accroît. Et ce n'est pas juste une petite mode passagère, une manoeuvre politico-démagogique pour resserrer les rangs socialistes toujours prompts à s'éparpiller une fois la victoire advenue : si Hollande et sa fine brochette de minustres redoublent d'effort en matière fiscale, c'est tout simplement parce que l'État n'a plus un rond.

Et quand je dis qu'il n'a plus un rond, ce n'est plus la figure rhétorique qu'on pouvait encore employer il y a quelques années, pour exprimer le mécontentement grandissant devant les dépenses aussi folles que décontractées de nos dirigeants. En effet, à présent, les faits sont têtus et pointent bien vers une seule conclusion : les caisses sont dramatiquement vides au point que, pour prendre un exemple récent, certains sous-traitants de l'Armée sont en faillite. Or, dans un Etat bien géré, l'Armée serait la dernière entité à ne plus avoir de fonds...

Mais force est de constater que les signes s'accumulent et ne laissent plus place au doute :



  • Depuis 2004, l'intégralité de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette ; le remboursement de ces intérêts est devenu le troisième poste de dépenses de l'État. Les impôts ne servent même plus à assurer les services publics ce qui explique très bien le niveau général catastrophique des prestations fournies : tous les services de l'État sont financés à crédit. C'est, évidemment, bon signe.

  • Cette année encore, le budget annonce un déficit large et même assumé avec fierté par Moscovici. Mais où l'État va-t-il trouver les 3.9% de PIB en déficit (soit 80 milliards d'euros) qu'anticipe déjà Bruxelles ? (Ne cherchez pas trop, la réponse est simple : dans vos poches et celles de vos enfants.)

  • Les taux de prélèvements sur les particuliers et les entreprises sont au plus haut, et la dépense publique a atteint des records, avec les résultats flamboyants que l'on voit (chômage, fraudes massives) et qu'on ne voit pas (perte de compétitivité, de moral, de dynamisme, individualisme, fuite des cerveaux).


Tout ceci se [...]

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Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Le franc de 1945 à 1998 : l'ère de Bretton Woods

Signé le 20 juillet 1944, les accords de Bretton Woods visent à mettre fin à l'instabilité monétaire qui avait prévalue au cours des années 1930 en établissant un système international de parités fixes entre les devises. Le principe en était le suivant : le dollar des États-Unis est garanti par 35 onces d'or [1] et chaque pays participant s'engageait à maintenir une parité fixe (à ±1%) de sa monnaie nationale avec le dollar en contrepartie de quoi, les banques centrales des membres du système pouvaient convertir leurs dollars contre de l'or.

Or, le taux de change officiel du franc français, fixé arbitrairement lors de la Libération à 50 francs pour un dollar, est notoirement surévalué. Lorsque la France ratifie les accords de Bretton Woods le 26 décembre 1945 (le point a sur le graphique [2]), la parité officielle est dévaluée de 58% à 119,11 francs pour un dollar ce qui entraîne une chute de la valeur du franc par rapport aux autres devises - le cours de la livre sterling, par exemple, passe de 200 frs à 480 frs.

Mais la planche à billets de la Banque de France tourne à plein régime pour financer la dépense publique et pendant les années qui vont suivre, les dévaluations vont se succéder pour tenter - sans jamais y parvenir - de rattraper l'inflation de la valeur interne du franc. Le 26 janvier 1948, le franc est dévalué de 44,40% : le cours du dollar passe de 119,11 à 214,39 frs alors que certains analystes de l'époque estiment qu'il vaut plutôt 340 frs. Dès l'année suivante, il est de nouveau dévalué deux fois : de 3,19% le 27 avril 1949 (1$ = 272,21 frs) et de 22,23% (1$ = 350 frs) le 20 septembre 1949. S'en suit une période de stabilité jusqu'au 11 août 1957 où la parité du franc est dévaluées de 16,67% (à 420 frs pour un dollar) et au 27 décembre 1958, avec une nouvelle dévaluation de 14,93% ($1 = 493,71 frs).

La dévaluation de 1958 a ceci de particulier qu'elle s'insère - une fois n'est pas coutume - dans un plan d'ensemble de redressement de l'économie française : le plan Rueff-de Gaulle. Cette fois-ci, il n'est plus seulement question de rétablir l'équilibre des finances publiques mais aussi - et surtout - d'éradiquer l'inflation et de refaire de la France une véritable économie de marché, une économie ouverte et productive. Dans l'esprit de ses concepteurs, cette dévaluation c'est la der des ders symbolisée par la mise en circulation des nouveaux francs le 1er janvier 1960.

Pendant une décennie entière, les [...]

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Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
La Fed unanimement divisée, Wall Street en pleine schizophrénie

- Ce que la conférence de presse de Ben Bernanke avait fait, la publication des minutes de la Fed l'a défait. Les membres de la Réserve fédérale apparaissent en effet très divisés (et c'est peut-être du 50/50) sur la poursuite ou la réduction de la taille du QE3.

Les "pour" une poursuite du recours à la planche à billet (Charles Evans, Bill Dudley, James Bullard) se sont abondamment exprimés ces dernières 48 heures. Ils ont ainsi donné à Wall Street l'impression d'un large consensus en faveur d'un statu quo stratégique pour "une période de temps étendue".

La voix discordante de Richard Fisher semblait encore assez isolée ces derniers jours. Il faut souligner que de mauvais chiffres économiques sont tombés depuis la précédente réunion de la Fed : certains collègues ont peut-être reconsidéré leur hostilité au laxisme monétaire de Ben Bernanke.

Wall Street qui gagnait 1% vers 16h en terminait pratiquement aux antipodes... sauf le Dow Jones qui sauve les meubles : -0,52% à 15 307 contre +1% au plus haut du jour. Le Nasdaq est retombé dans le rouge (-1,1%). De son côté, le S&P 500 a rechuté de 0,83% dans les plus gros volumes observés depuis un mois (ils ont été supérieurs aux 700 millions de titres de la séance des "Trois sorcières") et tous les gains engrangés depuis le 16 mai sont effacés.

Quelques signes de nervosité avaient fait leur apparition dès la première heure de cotation. Certaines des réponses de Ben Bernanke aux questions de membres du Congrès US avaient déjà déclenché un gros couac sur le marché obligataire américain dès 16h15.

- Que disent les fameuses minutes ?
Le compte-rendu de la Fed a achevé de déprimer les T-Bonds. Ils ont fini en chute libre de 5,5% avec un rendement qui se retend symétriquement vers 2,04%, contre 1,89% aux environs de 16h : les analyseurs lexicaux associés aux logiciels algorithmiques avaient réagi positivement en quelques secondes.

Le texte confirme au premier degré de lecture une attitude ultra-accommodante de la Fed - sans horizon de temps - puisque la référence demeure le taux de chômage avec un objectif de 6,5%.

Compte tenu des six millions d'Américains en âge de travailler qui ont cessé toute recherche d'emploi et disparu des statistiques officielles, il faudrait 10 ans au rythme actuel (200 000 créations par mois, tout juste suffisant pour absorber les nouveaux entrants) pour [...]

http://la-chronique-agora.com/fed-divisee-wall-street/
Posted by Bruno Bertez     Politics
Politique Friction du Jeudi 23 Mai 3012 : le sacré scrotum de Marine par Bruno Bertez

Nous n'avons pas commenté le fait politique majeur de ces derniers jours, l'accident de Marine. 

Tout a débuté par une piscine ... vide, Marine est tombée dedans. 

    Certainement autant de peur que de mal, car quand on tombe, comme cela est décrit, la douleur est non seulement vive, mais inquiétante; On ne sait jamais bien ce qui est touché et ce qui ne l'est pas. La colonne vertébrale, la moelle épinière sont des parties du corps dont les éventuelles lésions effraient. 

Pour faire bonne mesure, Le Figaro  a commis une bourde en indiquant que Marine s'était cassé le scrotum. On savait qu'elle en avait, mais on ignorait que c'était des vraies et pas seulement une paire symbolique. Tout cela nous replonge dans le mélo français, on ne sait plus très bien qui fait quoi, on ne sait plus très bien qui est male et qui est femelle ou qui en a et qui n'en a pas. Marine et le journaliste du Figaro, finalement sont des symptômes de ce monde qui ne connait plus son identité. 

Il y avait une vieille et grossière plaisanterie, du temps ou on pouvait encore railler l'homosexualité, elle consistait à dire, "il en a, mais ce ne sont pas les siennes". Donc pour la presse, Marine en a, et ce sont les siennes.

 

Dans l'air du temps ou on ne sait qui est qui, il y a une proposition de loi qui a récemment été déposée dans un pays nordique, la Suède si nos souvenirs sont bons.

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Un député de gauche suédois a proposé une loi obligeant les hommes à uriner assis. L'objectif de cette loi déposée au conseil général de la région de Södermanland est de renforcer l'hygiène et d'améliorer l'égalité homme-femme.

 Les partisans de cette loi, déposée le 12 juin 2012, déclarent que les toilettes publiques et privées gagneraient en propreté en limitant le risque d'éclaboussures. De plus, pour ces derniers cela placerait les hommes et femmes sur un même pied d'égalité. Viggo Hansen, le député suédois, a expliqué que le fait d'uriner assis permettrait aux hommes de développer « une vie sexuelle meilleure et plus longue » et réduirait le risque de cancer de la prostate.

Cependant, les opposants [...]



http://leblogalupus.com/2013/05/23/politique-friction-du-jeudi-23-mai-3012-le-sacre-scrotum-de-marine-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez     Economy/Stock ex.
Les Clefs pour Comprendre du Jeudi 23 Mai 2013: Déclaration de Bernanke ou Quand les "green shoots" voient...rouge par Brun

"Early tightening could end growth": "Un resserrement prématuré pourrait casser la croissance".

   Avez-vous remarqué que Bernanke enfile les perles des évidences, en effet il suffit de qualifier le resserrement de prématuré pour qu'il cesse d'être souhaitable. S'il est prématuré, c'est trop tôt. Ceci, c'est pour sourire!

Le point important c'est que si un resserrement à partir d'une politique ultra laxiste de taux zéro, de la création de 2 trillions de crédit fédéral met en danger la reprise, alors:  Où sont les green shoots de la croissance autoentretenue? Où et.. quand?

S'agissant des excès et des risques spéculatifs, la doctrine de Bernanke est maintenant bien arrêtée:  On n'utilise pas la politique monétaire, on ne resserre pas, on utilise les contrôles et l'arsenal règlementaire ... dont il dit lui-même, par ailleurs, qu'il est insuffisant!

Nous vous proposons une idée:

Bernanke n'est pas sot, il sait qu'il fabrique des excès spéculatifs, et que ces excès se révéleront quand il faudra revenir à une politique moins accommodante. Pour lutter contre les effets de l'éclatement d'une bulle, on fabrique une nouvelle bulle, ailleurs. Quelle bulle reste disponible pour cet objet alors que l'on est déjà en train d'utiliser la marge qui était disponible pour regonfler une bulle immobilière?

House prices are exploding in much of the US, particularly California where prices have risen over 20% over the past year (Zillow).

Il y a une idée qui a été lancée il y a peu de temps, elle mérite réflexion approfondie, un économiste américain a lancé l'idée qu'il n'y avait pas de bulle en cours sur les assets, que la seule bulle en cours de gonflement était celle du cash. A méditer.

Si les responsables prennent conscience du fait que le cash fait bulle, c'est à dire qu'il y en a trop et qui ne va pas là où ils veulent, alors la réflexion la plus importante est celle-ci: que peuvent-ils imaginer, à la lueur de l'histoire qui permettrait de résorber la bulle de cash excédentaire? Comme en Argentine, souscription forcée aux titres du géant pétrolier national? Comme en [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/23/les-clefs-pour-comprendre-du-jeudi-23-mai-2013-declaration-de-bernanke-ou-quand-les-green-shoots-voient-rouge-par-bruno-bertez/
Posted by h16     Politics
L'Union Européenne, c'est du bonheur en barre et du beurre en branche

L'Union Européenne, c'est ce magnifique assemblage hétéroclite d'États européens qui ont décidé de se mettre ensemble afin de résoudre tous ces problèmes qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient restés séparés. Animée au départ des meilleurs sentiments et se contentant, essentiellement, d'abaisser les frontières commerciales et culturelles entre les populations du vieux continent, l'Union a peu à peu dérivé vers un engin politique débridé doublé d'une administration tatillonne et délicieusement décalée des contingences du monde actuel...

Oh, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : il faut bien comprendre que la bureaucratie européenne reste encore microscopique comparée à l'administration de certains pays membres, à commencer par la France. Et c'est en partie pour cette raison qu'on arrive encore à lire de lucides analyses produites par exemple par la Commission Européenne, dans lesquelles on apprendra (sans vraiment le découvrir) que l'Hexagone multiplie les problèmes macro-économiques qui ont une furieuse tendance à réduire sa capacité à réagir dans l'environnement international. Bon : c'est le langage policé de la Commission, mais cela veut clairement dire que le pays est dans le caca et semble y patauger avec un plaisir non feint.

Mais voilà.

À côté de ces moments évidents de lucidité où l'Union Européenne se permet un jugement perspicace de la situation, on trouve des déclarations consternantes d'un Commissaire, comme par hasard français, ou une récente avalanche de décisions prises dans le plus parfait n'importe quoi chimiquement pur.

Ainsi, l'absence évidente de toute culture économique de la part de Michel Barnier, pourtant en charge du portefeuille européen du Marché Intérieur et des Services, laisse franchement perplexe. On peut se demander comment ne pas l'être en effet lorsqu'il déclare dans une interview accordé récemment au JDD, probablement sous l'emprise de l'alcool (je cite) :



« Nous devons revenir vers l'économie sociale de marché, que l'on a abandonnée depuis trente ans au profit d'une ligne ultralibérale. »



Ben oui, rappelez-vous, cette furieuse ligne ultralibérale qui a poussé la France à consacrer 56% de PIB en [...]

http://h16free.com/2013/05/23/23641-lunion-europeenne-cest-du-bonheur-en-barre-et-du-beurre-en-branche
Posted by Philippe Béchade     Economy/Stock ex.
James Bullard fait grimper le S&P 500

- Les places européennes peuvent dire un grand merci à James Bullard, président de la Fed de Saint Louis. Hier, il a retourné la tendance à la hausse à Wall Street, qui consolidait de 0,1% vers 17h28, en apportant son soutien à la poursuite du QE3 à "pleine vapeur".

Le CAC 40 qui était quasi-stable à 17h29 a explosé de +12 points (+0,3%) durant le fixing. Il a ainsi inscrit un record annuel à 4 036 points en clôture, un seuil jamais approché durant toute la séance - et toujours sans volumes, avec 2,6 milliards d'euros échangés.

L'indice phare avait testé 3 995 points mardi matin avant de grimper vers 4 030 points un peu après 15h30. Il est ensuite revenu à l'équilibre vers 4 020 points entre 17h15 et 17h30.

Cela équivaut à crier "achat fort" en distribuant quatre milliards de dollars (plus quelques sachets de poudre blanche) aux opérateurs présents à Wall Street ! Mais comme la Fed achète elle-même des actions au travers d'instruments dérivés, comment s'étonner qu'elle fasse tout son possible pour faire grimper les cours, sans même prendre la peine de dissimuler les grosses ficelles qui maintiennent les actions en lévitation ?

Il faut dire que la situation devenait limite "intolérable" : à 17h25, les places européennes reculaient en moyenne de 0,5%, et le S&P 500 stagnait depuis 16h30.

Pas question de laisser s'interrompre bêtement une série de 18 mardis de hausse, sur le Dow Jones notamment. "M. Bullard est appelé au micro pour une déclaration haussière avant 17h30... Prière de se présenter au stand de la Fed dans les plus brefs délais, je répète... M. Bullard est appelé au micro pour la déclaration haussière du mardi".

- Et ça marche...
Nous rappelons à nos lecteurs que le Dow Jones a progressé à l'issue de chacun des 18 mardis qui ont précédé. La hausse était bien au rendez-vous pour ce 19ème mardi, avec un Dow Jones qui pulvérisait dès 15h45 un nouveau record absolu à 15 401 points. Il repassait également devant le Nikkei, qui s'était hissé jusque vers 15 388 points mardi matin à Tokyo.

Nouveau record absolu également pour le S&P 500 à 1 672 points, tandis que le Russell 2000 renouait avec les 1 000 points (contre 870 lors du précédent record absolu de juillet 2008).

Notons au passage que le S&P se dirige vers un score de 65 séances de hausse sur 100, plus 23 séances de stagnation [...]

http://la-chronique-agora.com/james-bullard-sp-500/
Posted by Bruno Bertez     Politics
Mister Market and Doctor Conjoncture du Mercredi 22 Mai 2013 : Une "englande" est plus dangereuse qu'une bulle par Bruno Bert

Mister Market and Doctor Conjoncture du  Mercredi 22 Mai 2013 : Une "englande" est plus dangereuse qu'une bulle par Bruno Bertez

   Derrière une englande, il y a une volonté d'un homme ou d'un groupe d'hommes. Nous sommes dans le volontarisme, l'intentionnel, donc ce qui fait que normalement sur les marchés, on peut en étant vigilant opérer, tout cela fait défaut.

Il n'y a pas de répartition statistique. Les signaux font défaut. Les analyses techniques ou historiques ne servent à rien si ce n'est à tromper plus de gens.

Cela est particulièrement vrai de l'analyse chartiste : On déclenche les stops, on fait franchir les seuils techniques, on casse les formations et les figures à la main, à coup de pieds dans le c.l.

Cela a été fait à petite échelle dans les années 1929, il est évident que cela est fait en grand, au niveau global sous la conduite de Bernanke.

Le vrai problème c'est le relais; Il faut soit trouver des gogos relais, soit accepter le destruction, c'est à dire la ruine partielle de la masse des épargnants/classes moyennes. Dans les années 30  la solution a été trouvée par les destructions de la guerre.

La distinction entre "bulle " et « englande «  est donc  fondamentale dans la période présente; Nous y reviendrons.

Dans la bulle c'est la psychologie des foules, son exubérance qui est en action; Dans l'englande , c'est le cynisme des maitres du monde.

On peut étudier la foule, les signaux de son humeur, de ses excès, mais on ne peut savoir ce qui se passe dans les réunions confidentielles des maitres du monde.

Pourquoi ont il accepté par exemple le risque énorme de la dévaluation/guerre monétaire japonaise?

Les classes moyennes et épargnants lambda n'ont qu'un atout: leur résistance, leur passivité face au chant des sirènes de la Lorelei de la hausse des marchés. Ils ne viennent pas, les complices des maitres du monde sont entre eux, les requins dévorent les autres requins blessés, ceux qui sont"short".

http://leblogalupus.com/2013/05/22/mister-market-and-doctor-conjoncture-du-mercredi-22-mai-2013-une-englande-est-plus-dangereuse-quune-bulle-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez     Politics
Humeur de Loup du Mercredi 22 Mai 2013 : Cahuzac, y en a marre! Par Bruno Bertez

Y en a marre, c'est le cri de guerre des anars, sous la bannière de gens comme Ferré, Brel, Brassens ou même, à certains moments,  Ferrat. Y en a marre de l'hypocrisie, des mensonges, qui ne servent qu'à détourner l'attention sur des pseudo-larcins pour mieux couvrir des vols de grande envergure.

   « Y en a marre » est le cri de révolte de ceux qui en ont assez d'être pris pour des c...s et des idiots. Y  en a marre des diversions sur le mariage homo, le vote des étrangers, les affaires Cahuzac, les expéditions au Mali et autres.

Entendons-nous bien, avant d'être anar, il faut être démocrate. Tout comme avant d'être bourgeois marchand, il fallait être féodal. L'histoire, c'est l'histoire d'un progrès balbutiant et il ne faut pas rater les étapes. Donc, d'abord et avant tout, ce qu'il faut réclamer, c'est la démocratie. La souveraineté du peuple contre la représentation mystifiante et aliénante. Il faut refuser ces cliques qui récupèrent la raison d'Etat et s'en servent pour vous mettre au pas.

Y en a marre de de la grande campagne de la moralité fiscale qui lave plus blanc, sauf les comptes des hommes politiques, dont je me fiche; les comptes des banquiers offshore, dont je ne me fiche pas. Ce qui est important, ce ne sont pas les faiblesses humaines, mais... le système. Le système de la connivence cher à des précurseurs comme Montaldo, le système klepto-maffieux.

Tout le milieu politique ment, triche, sur ses ressources, sur ses revenus réels, sur l'origine des fonds de campagne; on triche sur le financement des services de renseignements, sur le financement des grands contrats d'exportation, sur les moyens de réaliser les grosses transactions d'Etat, sur le financement des amitiés africaines, sur tout, tout.  Et même sur les ressources des maîtresses, des larbins et des enfants adultérins. On ment pour financer les journaux amis; on ment pour acheter les alliances et ralliements, on ment pour arroser les syndicats. Qui croit qu'ils vivent de leurs cotisations? On pompe sur tout, sur les fonds de formation, sur le 1% logement, sur les assurances des élèves à l'école, sur les mutuelles, sur les cotisations des syndicats étudiants, etc. etc. Qui croit que Mitterrand payait sur ses fonds de l'Elysée ses conseillers et autres?

Depuis 40 ans, nous avons été au coeur de toutes ces dérives, nous avons connu celles de la bande d'Edgard Faure, celles des amis de Giscard; celles des TPG, celles des Tribunaux de Commerce, celles des différents [...]

http://leblogalupus.com/2013/05/22/humeur-de-loup-du-mercredi-22-mai-2013-cahuzac-y-en-a-marre-par-bruno-bertez/
Posted by h16     Politics
Et pour quelques twitters de plus

Pendant que tout le monde s'emploie à faire de la France un paradis (socialiste) sur Terre, le gouvernement, lui, twitte. C'est mignon.

Il twitte, twitte et twitte encore.

Et dans ces tweets, ce gouvernement de plus en plus en phase avec l'actualité nous explique le retour de l'Etat Stratège (c'est-à-dire de l'interventionnisme colbertiste), qu'on va encore créer un Haut-Comité machin-truc dont le peuple ne pouvait à l'évidence pas se passer, et qu'on va continuer à faire cette magnifique relance dont les résultats ont déjà permis de créer plus d'emplois que jamais. C'est formidable !

Les plans quinquennaux ne sont plus très loin ! Le Commissariat au Plan se rapproche ! Le Gosplan est de retour ! Et cette fois-ci, c'est certain, ça va marcher ! [...]

http://h16free.com/2013/05/22/23748-et-pour-quelques-twitters-de-plus
Posted by h16     Politics
L'annexion de Monaco par la France, c'est maintenant ?

À la suite d'un intéressant échange d'email avec un monégasque (que je remercie au passage), je vous propose une petite incursion à Monaco, dans le monde footballistico-bancaire qui sera l'occasion de découvrir les visées hégémoniques de la France sur la principauté et la préfiguration assez dramatique de ce qui attend les Français en matière fiscale dans les prochains mois.

Ah, Monaco ! Ses hôtels, ses yachts, son grand prix automobile, son prince, ses stars, ses paillettes, et son club de foot ! Si l'on y ajoute son traitement fiscal de faveur, sa petite taille et son PIB/habitant joyeusement élevé, la petite principauté aura toujours déclenché le plus vif intérêt des puissants en place, au premier rang desquels les éternels jaloux socialistes qui lorgnent sur le rocher depuis un moment.

L'histoire en atteste, et il n'y a même pas besoin de revenir sur les années 60, pendant lesquelles l'État français entendit accroître son emprise sur ce petit bout de territoire au travers de sa télévision (TMC) et de sa radio (RMC) : depuis l'essor des sociétés de crédit monégasques, la France entend en effet, par tous les moyens et de façon assez régulière, récupérer une partie du bel argent qui s'entrepose en principauté et qui échappe ainsi à l'impôt. Ainsi, en avril 1962, les Français tenteront de renégocier les accords fiscaux les liant aux monégasques ; Nice matin du 12 avril 1962 explique ainsi :



« La France voulait obtenir (...) l'alignement fiscal de la Principauté sur son propre régime fiscal. Elle estime en effet que le régime fiscal privilégié monégasque, étant donné l'essor économique de la Principauté, porte préjudice aux intérêts français. »



Toute ressemblance avec l'actuelle chasse aux exilés fiscaux français n'est absolument pas fortuite, d'autant plus que s'est accru le contraste entre la situation économique monégasque et la française, au détriment évident de cette dernière. Du reste, difficile de ne pas se rappeler que ce furent, en 2000, deux socialistes bon teint qui déclenchèrent une crise entre les deux pays, troublions excités de l'impôt qui ne sont autre que Sa Grande Frétillance Arnaud Montebourg (pour qui « Monaco n'est qu'une extension fiscale de la France ») et le laïcard de combat, Vincent Peillon et qui avaient gratifié le peuple français d'un éni&egrav

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http://h16free.com/2013/05/22/23338-lannexion-de-monaco-par-la-france-cest-maintenant
Posted by Guillaume Nicoulaud     Economy/Stock ex.
Décroissance volontaire

De 2007 à 2012, le Produit intérieur brut de la France a augmenté de 145,5 milliards d'euros. Sur ce total, 136,4 milliards d'euros (en euro 2012) sont dus à l'inflation ce qui fait que notre croissance réelle n'a été que de 9,1 milliards d'euros (2012).

Sur cette période, la valeur ajoutée réelle des entreprises, des ménages et des institutions à but non lucratif s'est contractée de 7,7 milliards d'euro (2012) tandis que celle des administrations publiques a augmenté de 16,7 milliards d'euros (2012).

Comme vous le savez, la valeur ajoutée des administrations publiques n'est pas vraiment une valeur ajoutée - cette dernière est impossible à calculer puisque ces services sont essentiellement financés par l'impôt. Par convention, la comptabilité nationale les comptabilise sur la base de leurs coûts de fonctionnement.

C'est-à-dire qu'en cinq ans, l'économie française s'est contractée d'au moins 7,7 milliards d'euros (2012) ; soit une croissance négative de 0,5%.

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[1] Le solde, 159 millions d'euros (2012), correspond à la variation du solde des impôts et des subventions sur les produits. [...]

http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/05/decroissance-volontaire.html