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Posted by h16   2013-04-24 16:08   Economy/Stock ex.
Les Keynésiens ont gagné la bataille mais perdront la guerre

Fermez le ban : l'Austérité, c'est LE mal. L'humanité devait déjà gérer les plaies immondes que sont les OGM, la cuisine trop grasse, le nucléaire, l'ultraturbolibéralisme et l'Inquisition Espagnole. Il faudra, c'est sûr, ajouter l'Austérité à cette liste insupportable. C'est, en tout cas, l'unique conclusion à laquelle on peut arriver si l'on lit nos journaux : à n'en plus douter, l'horreur économique a un nom et c'est celui de l'austérité.

Et tout est arrivé d'un seul coup d'un seul, par surprise. Personne n'était au courant, et, paf, au détour d'une erreur tragique de calcul, tout le monde a été confronté à l'évidence : l'austérité entraîne des maladies graves et problèmes économiques insoupçonnés !

Et les journalistes de se jeter sur la nouvelle : l'étude de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, qui montrait une corrélation négative entre endettement public et taux de croissance d'un pays, contient une erreur. La corrélation semble d'un coup plus difficile à établir. La conclusion est évidente : on peut très bien rester actif même après une bonne dette, et l'austérité qu'on tente de nous imposer depuis plusieurs mois, en Europe et aux Etats-Unis, est une abomination.

Et le mot abomination n'est pas trop fort puisqu'outre les écrouelles et des millions de chatons énucléés, l'austérité fait directement exploser le nombre de suicides et de meurtres en Grèce, par exemple. Enfin plus exactement, disons que la crise économique a entraîné du chômage, et que ce chômage a provoqué une hausse des suicides. Et de là à dire que c'est l'austérité qui provoque les suicides, c'est un peu rapide mais pas suffisamment tendancieux pour effaroucher le journaliste de base qui s'empresse alors de conclure au lien évident.

Bon, évidemment, lorsqu'on regarde les chiffres, on voit que l'austérité grecque est tout sauf évidente. Et lorsqu'on s'acharne et qu'on conteste, on re-regarde les chiffres et on aboutit à la conclusion sans appel que la Grèce n'a pas encore commencé[...]


http://h16free.com/2013/04/23/22812-les-keynesiens-ont-gagne-la-bataille-mais-perdront-la-guerre
Posted by h16   2013-04-24 12:34   Politics
BPI : Règlement de compte à OK Royal

L'histoire était destinée à la gaudriole dès le départ : créée pour des raisons purement politiques avec un but aussi vague que possible, la Banque Publique d'Investissement se sera en plus vue affublée d'une vice-présidente aussi médiatique qu'improbable en la personne de Ségolène Royal. Avec un tel attelage, la cascade dans le fossé était inévitable.

Depuis maintenant 40 ans, les gouvernements successifs s'emploient à intervenir dans l'économie française, de plus en plus fort, de plus en plus longtemps, et avec de plus en plus d'argent public. L'État, rapidement devenu un acteur majeur sur tous les marchés un peu importants, parvient à les déformer durablement. Et dans ces quatre décennies d'essais successifs, le constat est difficile à cacher : le tissu industriel français ne s'est jamais autant étiolé, les PME dépérissent, les grandes industries nous quittent, le chômage continue de grimper. La réaction des socialistes de gauche, arrivant au pouvoir, aura été d'une effrayante banalité : puisque toutes les tentatives précédentes d'interventionnisme massif ont échoué, remettons-en une nouvelle couche.

Le 31 décembre 2012, Ayrault créait la Banque Publique d'Investissement, énième avatar des ateliers nationaux. Le 20 février 2013, Ségolène Royal en était nommée vice-présidente et porte-parole. Le 21 février, elle loupait son train pour son premier conseil d'administration.

L'histoire commençait fort.

Quelques semaines plus tard, c'est donc en l'absence de toute surprise qu'on apprend qu'une bordée de tacles s'échange entre le directeur de la nouvelle structure épandeuse de pognon républicain et sa vice-présidente / porte-parole, dont le rôle est devenu, semble-t-il, de contredire son patron. Il faut dire que ce dernier, un certain Nicolas Dufourcq, n'est pas à proprement parler un politicien pur beurre de moraline puisqu'au contraire de Royal, il a pas mal trempé dans le privé plusieurs années (pouah !) et s'est donc assez bêtement imaginé que la Banque Publique d'Investissement aurait pour but d'aider des projets porteurs d'avenir.

Il s'en était d'ailleurs ouvert la semaine dernière en expliquant à ce sujet que sauver l'aciérie de Florange n'aurait[...]


http://h16free.com/2013/04/22/22814-bpi-reglement-de-compte-a-ok-royal
Posted by h16   2013-04-23 21:24   Politics
Le Valériegate ou la faillite morale de la présidence Hollande

Ce dimanche sera l'occasion de revenir un peu sur cet article qui fait, lentement mais sûrement, le tour de la blogosphère : à l'heure où les patrimoines des ministres sont publiés au prétexte d'une moralisation chimérique de la vie politique, on attend toujours que le président Hollande balaie un peu devant sa propre porte.

Pour rappel, et comme les éléments juridiques dispensés ici le précisent, François Hollande est dans une situation délicate : d'un côté, s'il admet être en concubinage avec Valérie Trierweiler (ce qu'on peut lui accorder aisément), il ne peut prétendre à la fidélité de sa déclaration de patrimoine présentée avant l'élection présidentielle : l'ISF impose en effet une fusion de son patrimoine et de celui de sa concubine. Et inversement, s'il refuse le concubinage (ce qui paraît difficile à faire avaler aux services fiscaux), on voit mal sur quel budget la compagne se permet de piocher pour payer son équipe de communicants...

Bref : le brave Hollande n'est pas tout à fait sorti de l'auberge.

On pourrait croire que devant ces éléments, et devant l'insistance des internautes, notamment, à se partager les articles correspondants, la presse aurait tenté une enquête. Après tout, les éléments sont déjà rassemblés et s'il n'y a rien à reprocher au Président, cela sera facile à démontrer. Pour le moment, on attend les arguments solides qui permettraient ou bien de montrer que la Concubine a bien le droit de taper dans le budget élyséen sans se soucier de rien, ou bien que le patrimoine du président était correct et fidèle lors de sa candidature.

Mais non : les réactions sont, à peu près, inexistantes. Alors que le patrimoine des ministres est rapidement publié pour éteindre l'incendie Cahuzac, François Hollande, lui, parfaitement décontracté, ne publie rien du tout et se fend d'un laconique « Mon patrimoine n'a pas changé depuis l'année dernière ».

La République, cette semaine, a donc versé dans le grotesque.

D'une part, ces patrimoines abondamment relayés par la presse sont parfaitement[...]


http://h16free.com/2013/04/21/22817-le-valeriegate-ou-la-faillite-morale-de-la-presidence-hollande
Posted by h16   2013-04-23 21:18   Politics
Opération Transparence !

C'était inutile, ridicule et contre-productif ? C'était donc indispensable pour nos minustres qui se sont lancés à corps perdu dans une course au plus pauvre, au plus menteur et au plus minable. On ne sait pas qui a gagné, il y aura photo pour départager tant le peloton est serré à l'arrivée. En revanche, on sait qui a perdu : les Français.

Et voilà donc le patrimoine des élites qui nous gouvernent. Opération risible s'il en est puisque par définition, ne sont déclarés que les sommes, avoirs, comptes et possessions éminemment légales des ministres. Au-delà, on peut souligner qu'il reste complètement idiot de demander une transparence à des ministres dont on aurait surtout dû demander une certaine probité, probité qu'on n'obtient jamais d'un formulaire tamponné par une administration.

D'autant que cette publication tapageuse des patrimoines des ministres n'est qu'un contre-feu improvisé d'une affaire Cahuzac qui masque mal l'indigence complète de l'actuelle politique gouvernementale. De ce point de vue, et de ce point de vue seulement, elle aura permis de détourner un peu l'attention du ministre qui doit décider de revenir (ou pas) dans l'hémicycle prochainement. Mais pour le reste, soyons franc, c'est un fiasco hilarant. Il suffit de lire ces fameuses déclarations pour comprendre que nos ministres se foutent de nous en cinémascope. C'en est absolument grandiose.

Prenez par exemple la pauvre Yasmina Benguigui. Je dis pauvre, parce qu'à lire le patrimoine dont elle dispose, on frôle ici le problème majeur d'ici au 15 mai : ses comptes courants totalisent un petit peu plus de 198 euros déclarés, or, dans quelques jours, elle aura son tiers provisionnel à payer. On frémit à l'idée d'une saisie sur salaire, ou de la majoration fiscale qu'elle devra payer pour n'avoir pu rassembler la somme à temps ! Et très manifestement, ce n'est pas la seule ministre, déléguée ou non, qui va avoir de graves problèmes avec les impôts sans compter que certains émargent aussi à l'ISF et que leurs comptes courants ne leur permettront pas de payer tout ça d'un coup.

La situation est critique ! Des ministres vont se retrouver dans une situation économique douloureuse et vont certainement devoir revendre leur 2CV, leur scooter [...]


http://h16free.com/2013/04/17/22728-operation-transparence
Posted by h16   2013-04-23 21:16   Politics
Pourquoi l'or chute ?

En France, on a tout compris : ce que le peuple veut, ce sont des déclarations de patrimoine des ministres et l'autorisation pour les homosexuels de se marier. Le reste, l'économie, le chômage, les impôts, les banques en faillite, tout ça, le peuple n'en veut pas. Il a la téléréalité et Nabila pour l'occuper, alors pas question de se prendre la tête sur ce que fabriquent la Chine ou les marchés boursiers. Conséquence logique mais dommage pour vous : ce billet ne parlera pas de la fortune de la ministre Delaunay.

Que voulez-vous, savoir que la brave ministre qui s'ennuyait est multimillionnaire est, finalement, sans intérêt. Qu'il y ait des contribuables qui, fort naïfs, découvrent ébahis qu'elle a tant gagné d'argent que ça alors qu'elle a toujours largement pioché dans leurs poches, c'est quelque chose qui ne surprend pas lorsqu'on la met en rapport avec l'état dans lequel est le pays.

Soyons clair : c'est la catastrophe. Je l'indiquais dans un précédent billet, la faillite est autant morale que financière, et les soubresauts de moralisation ridicules qu'impulse mollement Hollande à coup de déclarations télévisuelles ternes n'y changeront absolument rien. D'ailleurs, le prochain fusible probable de ce gouvernement de clowns, Moscovici, a dû reconnaître du bout des lèvres que les impôts et prélèvements allaient encore augmenter un tantinet : eh oui, à cause de toute cette tempête d'ultra-libéralisme qui décime des familles et tue des petits chevaux, l'État va encore accroître sa pression fiscale. Il était temps : à 56.9% du PIB de dépense publique et à 46.5% de prélèvements, on a frôlé la surchauffe capitaliste libre-échangiste et l'étiolement de l'État. L'Austérité Qui N'Existe Pas va donc encore s'abattre sur le peuple pendant que l'élite s'occupera de produire des papiers amusants sur son patrimoine (un unique âne ici, quelques sous-bocks et un paquet de clopes là).

La France est très clairement partie en sucette. Les ministres ont abandonné toute prétention à la compétence et la ligne politique de Hollande et de son gouvernement, [...]


http://h16free.com/2013/04/16/22698-pourquoi-lor-chute
Posted by h16   2013-04-23 21:04   Politics
Chypre n'était qu'une répétition

Le 17 mars dernier, lorsqu'on apprenait, ébahi, la fermeture complète des banques chypriotes, je l'écrivais déjà : il n'y avait alors aucune garantie que ce qui y arrivait n'arriverait pas, un jour, en France. Quelques semaines plus tard, plusieurs éléments se mettent en place et confirment cette opinion.

Et puis, tant qu'on parle de Chypre, il est bon de rappeler que le traitement qui lui fut infligé est finalement assez différent de ce qu'on pouvait envisager au soir du 17 mars. En effet, si, à l'époque, on parlait d'une ponction de tous les comptes en banque pour moins de 10%, l'avenir aura montré que c'est une ponction montant jusqu'à 60% qui sera effectuée. A ce tarif, on comprend que le bank run, tant redouté, n'est plus une option : c'est une certitude ; bien sûr, il n'aura pas lieu du jour au lendemain, mais tout épargnant chypriote n'a plus aucun intérêt à conserver son argent localement. Entre les matelas, les Bitcoins, l'or et n'importe quel autre système que le bancaire, l'arbitrage face à des amputations massives est assez vite fait.

D'autant que cette razzia de l'état chypriote et des autorités européennes ne suffira pas : la situation est si mauvaise que le coût de ce que la presse appelle pudiquement « sauvetage » (là où « cambriolage » serait sans doute plus approprié) continue de monter, passant de 17.5 milliards à 23 milliards, la différence étant à la charge quasi-exclusive des déposants chypriotes. Le fait qu'ils ne soient pas très nombreux et assez éloignés des grandes capitales européennes favorise sans doute leur sous-représentation dans les médias, français notamment. Mais on imagine mal qu'ils apprécient la « solution » proposée.

Heureusement, des gens qui ont tout compris à l'économie nous expliquent qu'ils travaillent d'arrache-pied à « améliorer » la situation. Compte-tenu du track-record général des gouvernements en général, on peut continuer à avoir des sueurs froides.[...]


http://h16free.com/2013/04/15/22671-chypre-netait-quune-repetition
Posted by h16   2013-04-23 20:52   Politics
Amusantes histoires de dictionnaires

La Représentation Nationale, c'est du sérieux de chez Sérieux Corp. Du solide en béton armé. Ainsi, pendant que certaine sénatrice, aux larges émoluments, joue en réseau pendant les débats sur le mariage homosexuel, les députés, eux, se penchent sur les douloureux cas de déviance de dictionnaires militants.

Et c'est donc Laurent Wauquiez (et son PEA de 120 euros) et Hervé Mariton qui s'y collent en fustigeant avec plein de mots durs et des petits postillons énervés la définition scandaleuse du mot Mariage dans l'actuel Dictionnaire Larousse, réputé comme chacun le sait pour être un ramassis d'imprécision et de dogmatisme propagandiste décontracté. Mais si.

En effet, la prochaine édition du dictionnaire qui paraîtra en juin a modifié sa définition du terme « mariage » pour indiquer :



« Acte solennel par lequel deux personnes de sexe différent, ou de même sexe, établissent entre elles une union... »



Sabre de bois ! Saperlipopette ! Sapristi et cornegidouille ! On ose ici, c'est manifeste, chercher des crosses aux députés qui tentent de s'opposer au vote de la loi autorisant le mariage homosexuel ! Il semble évident, surtout pour le brave Laurent - qui n'a apparemment que ça à faire, entre deux déclarations fantaisistes de patrimoine rikiki - qui explique donc sans montrer la moindre trace de rigolisme :



« Ce n'est pas normal, parce que le travail de la loi n'est pas fini. Je suis parlementaire, j'ai un minimum de croyance dans le job que je fais, je ne trouve pas normal que le Larousse s'assoie dessus. »



Oui oui, d'après Lolo, le dictionnaire Larousse s'assoit sur son job, avec son gros popotin plein de définitions. Mariton, l'autre

Don Quichotte des Dictionnaires
député taraudé par ces questions, explique quant à lui que, je cite là aussi (excusez moi c'est consternant mais je vais jusqu'au bout) :



« C'est un mépris de la démocratie. Larousse vient de décider d'anticiper sur le vote ou l'échec du projet de loi sur l'ouverture du mariage aux couples[...]


http://h16free.com/2013/04/14/22656-amusantes-histoires-de-dictionnaires
Posted by Guillaume Nicoulaud   2013-04-23 13:44   Technology
Innovation 2030

En juillet 1994, Gérard Théry, ingénieur général des télécommunications que beaucoup considèrent comme le père du Minitel, remet son rapport sur les autoroutes de l'information [1] à Édouard Balladur. Dans l'esprit de cet éminent expert cela ne fait aucun doute : le futur réseau devra s'inspirer de l'architecture centralisée du réseau Teletel et c'est aux pouvoirs publics qu'incombent la lourde responsabilité de planifier son développement et d'inciter les acteurs publics et privés - à commencer par France Télécom - à investir massivement dans cette technologie d'avenir. Quant à Internet, la conclusion de Gérard Théry est sans appel : ses limites, écrit-il, « démontrent ainsi qu'il ne saurait, dans le long terme, constituer à lui tout seul, le réseau d'autoroutes mondial. » C'était en 1994 ; vous connaissez la suite.

Lorsque celles et ceux qui ont moins de trente ans aujourd'hui lisent ce monument de colbertisme technocratique, ils commettent en général l'erreur de croire que son auteur était un vieil imbécile incompétent. Rien ne saurait être plus faux. En 1994, Gérard Théry était, de l'avis de tous, l'un des plus éminents spécialistes français du secteur des télécommunications et vous auriez eu toutes les peines du monde à trouver plus compétent que lui. Mais le fait est que M. Théry, malgré son indiscutable compétence technique et un curriculum vitae long comme le bras, était au homme de chair et de sang qui, comme vous et moi, ne pouvait pas prédire l'avenir.

Le mythe de la Pythie

Projetez-vous une vingtaine d'années en arrière, à l'époque où Édouard Balladur commande ce rapport, et posez-vous cette simple question : qui aurait pu prévoir ce qui est advenu depuis ? Lorsque Gérard Théry prédit que « l'ADSL n'offre pas de perspectives d'évolution » (plus de 90% des connexions aujourd'hui), Internet compte une grosse dizaine de millions d'utilisateurs et moins de 3 000 sites [2] et le premier fournisseur d'accès destiné au grand public vient à peine d'ouvrir en France ; le premier réseau GSM de téléphonie mobile français fête tout juste son deuxième anniversaire et moins de deux ménages français sur dix disposent d'un ordinateur personnel (sept sur dix aujourd'hui) ; les modems à bas débit se connectent à grand renfort de « CriiiiBoingBoings » et nous étions encore nombreux[...]


http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/04/innovation-2030.html
Posted by Bruno Bertez   2013-04-23 13:41   Economy/Stock ex.
L'Edito du-Dimanche-21-avril-2013: Le plan secret des maîtres du monde par Bruno Bertez

Il a fallu longtemps, beaucoup de patience, pour implanter l'idée de la répression financière. C'est maintenant chose faite, tout le monde, y compris le grand public, comprend que la politique des Banques Centrales et des gouvernements est une politique de confiscation. Même les médias les plus bornés comprennent et expliquent à leurs lecteurs que les taux d'intérêt nominaux sont nuls, que les taux réel sont négatifs et, bref, qu'ils s'appauvrissent. Ces médias n'en sont pas encore à montrer que les hausse de taxes, de frais, de commissions, qui touchent toutes les formes de placements, vont dans la même direction: celle de la confiscation du capital. Cela viendra.

    Avec cette prise de conscience, le phénomène discret d'entonnoir se précise et s'amplifie. Qu'est-ce que l'effet d'entonnoir? C'est la canalisation des flux financiers, de l'épargne, vers des réceptacles précis, balisés. Un entonnoir, cela collecte large et cela dirige plus étroit. Ce que l'on voit, maintenant que la répression financière est du domaine public, ce sont des incitations à abandonner  les formes d'épargne qui ne rapportent rien et s'érodent au profit de formes qui ont un rendement positif apparent. C'est la fameuse quête du rendement, the « search for yield », la SFY, qui provoque un flux de sortie des placements sans risque vers les placements à risque, comme les actions à haut rendement, les sociétés immobilières à bons dividendes, les emprunts risqués, high yield, etc.

Une digression s'impose. Dans la première phase de la crise de 2008, il y a eu récession financière, les rendements ont été mis à zéro, mais ce n'était pas dans les mêmes conditions ni pour le même objectif. Il s'agissait de faciliter les refinancements des banques en faillite, de drainer les capitaux au profit des Etats. Le grand entonnoir de début de crise avait pour fonction de diriger les flux au profit des gouvernements pour faciliter leur keynésianisme et leur action de soutien des banques.


[...]
http://leblogalupus.com/2013/04/21/ledito-du-dimanche-21-avril-2013-le-plan-secret-des-maitres-du-monde-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-23 13:40   Politics
Politique Friction du Dimanche 21 Avril 2013: Politique, chute de Hollande, attention danger ! par Bruno Bertez

Politique Friction du Dimanche 21 Avril 2013: Politique, chute de Hollande, attention danger ! par Bruno Bertez

La chute de popularité du président français est une mauvaise nouvelle. Même si vous êtes antisocialiste, même si vous avez la rage au ventre de ce que vous avez et allez subir, ne vous réjouissez pas ! C'est une situation de tous les dangers.

    Hollande n'a pas de sang-froid, il l'a montré à chaque fois qu'il a été acculé. Il répond par une initiative malheureuse.
Ainsi quand il a perdu un point contre Mélenchon sur la fiscalité, il a sorti l'imbécillité des 75% confiscatoires.

Ainsi quand il est allé dans les cordes avec l'affaire Cahuzac, il a répondu par l'idiotie de la transparence des patrimoines.

Chaque fois qu'il prend un coup il réagit impulsivement, au jugé... et il juge toujours mal.
Il ne faut pas souhaiter qu'il aille au tapis, car alors, dans le système français, c'est l'aventure. En plus il n'a pas que des amis au PS; certains, sinon beaucoup tirent le tapis pour le faire chuter, ce qui complique les choses et les rend à notre avis très dangereuses.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Avec 25% de satisfaits dans le derniers sondage IFOP-JDD, il bat un record. Les records c'est toujours spectaculaire. Sarkozy n'était pas descendu aussi bas, sa chute s'était arrêtée à 28%. Le même Sarkozy réapparait dans les sondages comme un rival du président, en compagnie de Marine Le Pen. Voilà qui promet une ambiance délétère, pourrie par le recours, on le voit déjà, aux « affaires ». Elles prolifèrent, les vraies, les fausses, les graves, les bénignes. Peu importe, ceux qui remuent la boue se sentent validés à le faire puisque les hommes sont à terre. La France va baigner dans la fange avec toutes les conséquences sur la position du pays au sein de l'Europe, avec l'impossibilité de gérer, et prendre des décisions fortes faute de légitimité. Le tout avec la perspective d'une récession et d'une forte hausse du chômage.

 

Il n'y a pas de premier ministre de rechange, personne ne représente quoi que ce soit au PS. Il n'y a, de même, personne dans la société civile susceptible de jouer le rôle de technicien et capable de rassembler un tant soit peu. Hollande est allé trop loin dans le délire[...]


http://leblogalupus.com/2013/04/21/politique-friction-du-dimanche-21-avril-2013-politique-chute-de-hollande-attention-danger-par-bruno-bertez/
Posted by Philippe Béchade   2013-04-23 13:38   Economy/Stock ex.
Le cas Apple en dit long sur les marchés actions

- Nous l'évoquions hier : la propagande institutionnelle en faveur des actions (What else?) se déchaîne depuis le plongeon savamment orchestré de l'or.

Cette journée de jeudi a peut-être marqué un pic en terme de récitation de la Pensée Unique par différents gérants et stratèges sur les médias économiques - affirmant que seules les actions sont "sans risque" (regardez ce qui vient d'arriver aux détenteurs de métaux précieux et de matières premières en début de semaine) et que leur rendement est à l'évidence sans rival (regardez la rémunération des OAT à cinq ans émises hier : 0,7300%... une misère).

J'ai profité de mon intervention sur BFM à 17h20 pour rappeler que si nos OAT et les T-Bonds US de maturité 10 ans affichent 1,75% (en faisant la moyenne des quatre dernières séances), l'acheteur est pratiquement assuré de revoir 100% de sa mise de départ - ni la France, ni les Etats-Unis n'ont jamais fait défaut sur leur dette.

Pouvons-nous être certains de revoir en 2023 nos 100 euros investis sur un titre qui rapporte 3,5% aujourd'hui (c'est une moyenne) ?

Avons-nous la moindre assurance qu'il servira le même type de dividende dans cinq ans (c'est déjà très difficile de le prévoir pour des valeurs comme L'Oréal ou LVMH qui ont une bonne visibilité) ? Et qu'en sera-t-il dans 10 ans alors que la fiscalité peut se retrouver notoirement alourdie comme nous le constatons depuis 10 ans en France ?

Nous nous méfions par-dessus tout des consensus qui s'imposent comme une évidence tandis que la réalité de terrain dément la propagande médiatique. L'exemple le plus caricatural nous vient d'Apple : l'entreprise représente une montagne de cash (110 milliards de dollars, ce n'est pas rien), un PER ridiculement faible - même à 700 $ -, un upside (mot valise pour convaincre les gogos qu'une sorte de magie à la hausse s'opère) quasi-illimité.

- Le cas Apple
Rappelez-vous qu'à la mi-septembre 2012, alors qu'Apple venait de franchir les 700 $, 98% des analystes évaluaient l'upside entre +15% et +50%. Les objectifs allaient de 800 $ pour les plus prudents à 1 050 $ à un horizon de 12 mois.

Il "fallait" avoir de l'Apple en portefeuille... et être à l'achat fort sur tout repli vers 650 $, achat massif en cas - très improbable - de test des 620 $.


[...]
http://la-chronique-agora.com/apple-actions/
Posted by Philippe Béchade   2013-04-19 10:16   Economy/Stock ex.
Ecoutez ceux qui "savent" sur l'or... et faites juste l'inverse !

- Nous scrutons fébrilement nos graphiques depuis une semaine, cherchant à déterminer ce que le ratio volumes/volatilité induit sur l'évolution de l'or et quels niveaux techniques pourraient se prêter à des rachats tactiques (trois à six mois) ou stratégiques (trois à six ans).

Comme nous l'expliquions hier, "nous ne sommes ni des savants ni des historiens de l'or". Nous accueillons avec beaucoup d'ouverture d'esprit tous les avis que nous trouvons sur internet ou que nos fidèles lecteurs jugent bon de nous adresser.

Nous n'avons pas encore réussi à déterminer ce que l'or fera ces trois prochaines semaines ou ces trois prochains trimestres... mais nous savons d'ores et déjà ce qu'il ne fera pas, et c'est déjà énorme !

L'or n'ira pas à 800 $ ("sa vraie valeur") comme le prétend Mark Hulbert, un des éditorialistes vedettes du Wall Street Journal.

- Comment en sommes-nous si sûr ?
Tout d'abord parce que les meilleurs connaisseurs du métal précieux n'ont jamais eu la prétention de détenir une méthode permettant de fixer sa "vraie valeur".

Il s'agit d'un minerai dont la terre se montre de plus en plus avare et dont le coût d'extraction est de plus en plus élevé. En dehors de rares mines où la teneur reste supérieure à cinq grammes par tonne de roche (prix de revient voisin de 600 $), le coût de production d'une once s'avère le plus souvent supérieur à 1 000 $ (avec des teneurs voisines de 1,5g/tonne)... et à 850 $ en moyenne d'après certains experts.

Nous imaginons difficilement - contrairement à M. Hulbert - une once d'or tombant en-deçà de ses coûts de production. Nous accueillons donc avec beaucoup de scepticisme son jugement selon lequel l'achat d'or est un investissement de "bourrin", d'épargnant mentalement attardé qui n'a rien compris au fonctionnement des monnaies et des circuits financiers "modernes".

Si c'était vrai, Ben Bernanke - qui a tout compris et possède même une longueur d'avance sur le commun des mortels - aurait dû profiter de l'envol du métal précieux au-dessus des 1 500 $ pour liquider les 8 000 tonnes d'or qui constituent le stock de la Fed.

Mais que fait donc la banque centrale américaine avec cette masse de métal inutile et obsolète au fond de ses caves ? S'en sert-elle pour aplatir les liasses de billets qu'elle imprime à raison de quatre milliards de dollars par jour ?

[...]
http://la-chronique-agora.com/or/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-19 10:14   Economy/Stock ex.
Mister Market and Doctor Conjoncture du Jeudi 18 Avril 2013: Quelque chose change, les craquements se précisent par Bruno Bertez

Dans notre dernier article sur la chute de l'or, nous avons évoqué la possibilité et la probabilité assez fortes d'un changement en cours dans le paysage économique et financier mondial. La cassure sur l'or nous paraît suffisamment importante pour témoigner d'autre chose que d'un phénomène de marché. Si la monnaie mondiale réelle, la vraie, pas le dollar, mais l'or, chute, cela veut forcément dire quelque chose au sujet de l'état de l'économie réelle.

"When the music stops, in terms of liquidity, things will be complicated. But as long as the music is playing, you've got to get up and dance. We're still dancing," Chuck Prince-Citigroup 2007

    L'une de nos hypothèses est que nous sommes dans une phase de transition. Transition d'une phase du système global à une autre. Les signes, en dehors du comportement du marché de l'or, se multiplient. Ainsi le pétrole décroche fortement et l'on commence à parler de réunion de l'OPEP pour soutenir les prix. Ainsi les matières premières accélèrent leur baisse. Le cuivre en particulier, et vous savez qu'il constitue un indicateur avancé, parait bien malade pour un docteur. Vous savez qu'en langage financier, le cuivre est souvent appelé Docteur Copper.

   Et puis, il y a d'autres chutes aussi symboliques que celle de l'or. Il y a Apple par exemple qui passe sous les 400$. Il y a la bourse allemande qui fait un flash crash inquiétant. En Chine, les mini-krachs localisés sur le crédit se multiplient. La mécanique financière des provinces se grippe. Tout cela constitue certes de petits phénomènes qui ont chacun leur explication, mais qui, comme nous l'avons dit, mettent la puce à l'oreille. Pour nous, cette accumulation constitue une sorte de craquement dans l'édifice.


[...]
http://leblogalupus.com/2013/04/18/mister-market-and-doctor-conjoncture-du-jeudi-18-avril-2013-quelque-chose-change-les-craquements-se-precisent-par-bruno-bertez/
Posted by Guillaume Nicoulaud   2013-04-19 10:13   Economy/Stock ex.
Exception culturelle et taux d'emploi

Depuis 1981, la part des français qui occupent un emploi - c'est-à-dire qui contribuent à la production de richesse de notre économie - est relativement stable autour de 40%. Le maximum a été atteint en 2001 (41,8%) et le minimum en 1994 (39,1%). Les (plus ou moins) 60% restant regroupent les enfants, les retraités et les chômeurs.

Un exercice instructif peut consister à comparer notre situation à celles d'autres pays : pour ce faire, j'utilise les statistiques [1] de la World Economic Outlook database (MàJ oct 2012) du Fonds Monétaire International pour la France et les 28 autres pays pour lesquels les données sont disponibles sur l'ensemble de la période [2].

Voici les résultats :

La courbe bleue représente donc le taux d'emploi [3] de la population française de 1981 à 2013 (les dernières années sont basées sur les estimations du FMI). Les tirets noirs correspondent au taux d'emploi des 28 autres pays (somme des populations employées rapportée à la somme des populations). La courbe blanche est le taux d'emploi moyen des 29 pays (moyenne arithmétique simple) ; elle est encadrée par une zone grisée qui correspond à la moyenne plus ou moins un écart-type. Enfin, les courbes grises indiquent, pour chaque année, les taux d'emploi minimum et maximum du panel (i.e. ce n'est pas toujours le même pays).

Au cas où vous-vous demanderiez où se trouvent les pays du Club Med et, en particulier, les champions toutes catégories de la dette publique (Grèce et Italie), les voici :

On pourra, dans un second temps, disserter sur la part de cette population employée qui travaille (directement ou indirectement) pour l'État, sur le nombre d'heures effectivement travaillées (i.e. voir notamment les congés payés) etc.



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http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/04/exception-culturelle-et-taux-demploi.html
Posted by Philippe Béchade   2013-04-18 08:05   Economy/Stock ex.
Après les Bitcoins, l'or et l'argent-métal, à qui le tour ?

Nous n'allons pas jouer les savants ni les historiens de l'or - d'autres que nous ont décrit avec talent les spectaculaires fluctuations du métal précieux depuis la création de la Fed -, mais s'il est un seul constat que nous souhaitons partager, c'est que pour la première fois en 100 ans, le coup de tabac s'est déclenché sans catalyseur clairement identifiable.

C'est surtout la première fois que l'or s'effondre une semaine seulement après qu'une banque centrale de premier plan ait annoncé recourir de façon illimitée à la planche à billets.

La Bank of Japan inonde depuis 10 jours la planète de billets de Monopoly, regonfle toutes les bulles d'actifs (dettes souveraines, obligations à hauts rendements, actions et ETF)... et la seule qui éclate, c'est précisément celle qui s'est, aux dires de certains, constituée en réaction face à l'impression de fausse monnaie tous azimuts.

La principale raison avancée par les faussaires - et ceux qui les encensent - c'est qu'il y a beaucoup mieux à faire avec les torrents de liquidités déversées par la BoJ et la Fed que d'acheter un actif qui ne rapporte rien.

Cette posture intellectuelle s'appuie sur la conviction que l'accélération de la croissance est déjà en marche... ce que toutes les dernières statistiques et prévisions officielles démentent, au passage. Mais si par extraordinaire la reprise se faisait trop attendre - une hypothèse à peine imaginable -, alors il est quasiment assuré que la BCE se lancerait à son tour à corps perdu dans l'impression monétaire, comme ses principales consoeurs, les banques centrales à irresponsabilité illimitée.

Autrement dit, pour sortir l'Europe de l'ornière, Mario Draghi n'aurait d'autre choix que de recourir à une stratégie qui ne fonctionne pas depuis plus de 20 ans au Japon et qui ne crée même pas 1,5% de croissance réelle aux Etats-Unis depuis quatre ans (une fois les dépenses de l'Etat déduites des dépenses entièrement financées, comme de juste, par la planche à billets).

Nous entendons de plus en plus de stratèges affirmer que plus les prochaines statistiques en provenance d'Europe seront mauvaises (voire catastrophiques sur le front de l'emploi), plus nous verrons le CAC 40 et l'Euro-Stoxx 50 grimper. Eh oui : cela ne fera qu'accentuer la pression sur la BCE pour qu'elle précipite la monétisation des dettes européennes, ce qui devrait survenir dès cet été, avec ou sans l'assentiment d'Angela Merkel et de la Bundesbank.

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http://la-chronique-agora.com/bitcoins-or-argent-metal/
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