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Posted by h16   2013-04-12 09:25   Politics
La calcification létale de la société française

En l'espace de quelques semaines, au tournant de cette année, les exemples se sont accumulés de ces corporations, syndicats et lobbies qui s'arc-boutent sur leurs privilèges, gagnés de haute lutte à une époque déjà lointaine et dont l'existence, maintenant, laissent de plus en plus perplexes par leur décalage avec d'un côté les besoins et les attentes de la société et de l'autre les nouvelles possibilités offertes par les progrès technologiques constants.

J'avais déjà relaté dans un précédent billet l'incroyable mésaventure de Bricorama, forcée de fait par un syndicat adepte de la politique de la terre brûlée à déposer le bilan pour des raisons de principes antédiluviens qu'en pratique, rien ne permet plus de justifier de nos jours.

On se rappelle en effet que Force Ouvrière avait, de son propre chef, attaqué la direction du groupe de magasins de bricolage en leur reprochant leurs ouvertures du dimanche. D'une part, les concurrents de la chaîne (Leroy Merlin ou Castorama par exemple), pratiquant les mêmes jours d'ouverture, ne se sont pas fait inquiéter par le syndicat. D'autre part, les magasins qui ouvrent ce jour-là permettent à des employés qui sont explicitement favorables à la mesure, le dimanche étant payé double, ce qui leur permet d'augmenter notablement leur salaire. Le syndicat avait donc agi dans un but purement dogmatique (probablement pour des raisons religieuses, seul argument expliquant pourquoi le jour de fermeture doit être spécifiquement un dimanche et pas un autre jour), et ce but ne coïncidait en rien avec la défense ni de l'emploi ni du bien-être des salariés et des éventuels syndiqués concernés.

La suite, la presse en a parlé : menacé d'une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros pour cette ouverture dominicale, la chaîne de magasin, ne disposant pas d'une telle trésorerie, s'achemine vers le dépôt de bilan et la fermeture de plusieurs magasins. On voit ici que la défense de l'emploi, chose qui devrait primer aux yeux du syndicat, est d'autant plus vite oubliée lorsque de juteuses amendes peuvent être collectées sur le dos d'entreprises, mêmes mourantes. Du reste, suite à un vice de procédure, FO ne pourra pas encaisser les 37 millions d'euro ; on se doute que ce n'est que partie remise.

Derrière ces attaques lamentables du syndicat, parfaitement symptomatique d'un comportement de petits mafieux prêts à tout pour l'argent, se cache un autre problème plus aigu : depuis l'arrivée d'internet dans tous les foyers français ou presque, la chaîne de magasins de bricolage, comme, d'ailleurs, beaucoup d'autres commerçants, petits ou grands, se retrouvent en concurrence directe avec un moyen de vente directe qui ne s'embarrasse ni de frais de structure important, ni d'horaires d'ouverture contraignants.

Eh oui : internet, c'est 24h sur 24, et sept jours sur sept, jours fériés, fêtes nationales ou religieuses comprises.

En substance, le déplacement dans un magasin un dimanche n'est plus que l'apanage des acheteurs qui doivent disposer de l'outil ou du produit désiré dans les heures qui suivent et ne peuvent attendre les quelques jours que prend maintenant une livraison suite à une commande sur internet. Autrement dit, à mesure que l'usage d'internet se démocratise, ne se déplacent plus en magasin que les clients qui ont besoin de voir et toucher pour acheter, et ceux qui ont besoin de couper le temps d'obtention au plus court. On comprend dans ce cas, avec cette réduction drastique de la base de clients potentiels, que l'ouverture le dimanche n'est pas un combat anodin.

[...] http://h16free.com/2013/01/13/19715-la-calcification-letale-de-la-societe-francaise
Posted by Bruno Bertez   2013-04-12 09:18
On a lu, vu et entendu Samedi 12 Janvier 2013: Douce France/ Le système de la carpe et du lapin, voici la flexisécurité

On a lu, vu et entendu Samedi 12 Janvier 2013:  Douce France/ Le système de la carpe et du lapin, voici la flexisécurité pour les patrons et la securiflexité pour les syndicats.

 L'accord historique sur la flexibilité du travail pour le MEDEF  et sur la sécurité de l'emploi pour les syndicats est un modèle du modèle gris. On attend le renouveau des corporations à la suite de cette négociation type. 

Au terme de cet accord, on va taxer les CDD  courts ou très courts. Les employeurs étant des négriers, donc coupables, on va comme les souteneurs, prélever une partie de leur crime, le recours à l'emploi très court. Attendons les précisions. 

Le patronat en s'engageant dans cette voie n'est pas très loin de ses ancêtres de la Cagoule et de ses voies moyennes , de collaboration au nom de ... non pas de l'intérêt général, mais des bonnes relations avec Hollande. En attendant le système dans lequel on demande à l'individu des sacrifices. 

Passe moi le sel et je te passe le poivre semble être le canevas des relations entre Hollande et le MEDEF, sur le dos cette fois à la fois des entrepreneurs, des vrais  et des salariés, et au nom de l'Entreprise.

 Attendez-vous à ce que tout un vocabulaire nouveau soit forgé dans un pareil système à l'image de ce que nous décrivons dans notre article ci dessous. 

Nous attendrons la suite et les précisions pour analyser tout cela. A ce stade nous en restons au stade des principes.

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/12/on-a-lu-vu-et-entendu-samedi-12-janvier-2013-douce-france-le-systeme-de-la-carpe-et-du-lapin-voici-la-flexisecurite-pour-les-patrons-et-la-securiflexite-pour-les-syndicats/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-12 09:15   Politics
Politique Friction du Samedi 12 janvier: A propos de la misère et du chômage par Bruno Bertez

 Nous avons lu il  y a peu le programme de travail du gouvernement pour l'année 2013.

Comme proclamé, on y trouve un grand chapitre sur l'emploi; collection de rodomontades et de mots creux qui, à notre avis masque mal l'impuissance et la résignation. Silence on décrète, silence on déclame, silence on proclame. 

Aucune analyse, aucun diagnostic, aucune vision.

     

   Notre critique n'est nullement politique, toute personne inquiète de la mise au chômage des hommes et qui considère comme nous que tout système perd sa légitimité s'il est incapable de les mettre au travail, fera le même constat. 

La tarte à la crème de ce truc bizarre, moutons à cinq pattes du contrat de génération ne créera que quelques dizaines de milliers d'emplois couteux à la collectivité, tout en dénaturant encore plus, le marché du travail. Il en va du travail comme du logement, plus on intervient, plus les mécanismes dysfonctionnent, plus on intervient et plus les pénuries et rationnement augmentent; On fait maintenant la même chose avec les soins. Laissons de cote la CICE, la réduction des charges, les mesures Gallois dénaturées, compte tenu du chantage implicite et explicite  et de la complexité, cette mesure ne donnera aucun résultat. 

Cela peut vous paraitre bizarre, contradictoire, mais nous considérons que dans l'état actuel de nos sociétés, il y a un droit au travail. Pour une fois ce n'est pas un paradoxe. 

Normalement nous stigmatisons tous ces droits qui ne sont que le moyen d'augmenter le pouvoir de l'état qui les impose et restreint  ceux des citoyens. La création de droits nouveaux implique que quelqu'un, une instance les fasse respecter, cette instance doit avoir les ressources pour le faire, et c'est l'enchainement de l'étatisme. On ne peut compter sur l'état, ses politiciens et ses « ponctionnaires » pour savoir s'arrêter. Pour eux il n'y a pas de limite : On est a 48%  de prélèvements obligatoires et 57% de part de l'état dans le PIB et cela ne suffit pas. 

Normal, plus on est inefficace et plus on gaspille et plus on gaspille et plus on a besoin d'argent; celui des autres bien entendu.

 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

 Il y a un droit au travail dans la situation présente de nos sociétés parce que l'on ne peut plus s'employer soi même. L'urbanisation, la nationalisation, l'internationalisation, puis la globalisation ont détruit les emplois et les gens n'ont pas été consultés, ils n'ont pas voté pour cela. 

 Les possibilités d'être son propre employeur, de s'auto exploiter sont limitées. Ceux qui tentent de le faire tombent rapidement en faillite? et bien souvent doivent se contenter de salaires à peine supérieurs au SMIC pour des horaires deux ou trois fois supérieurs. 

Il faut noter l'hypocrisie qui consiste a empêcher l'embauche en dessous du SMIC mais à tolérer que certains s'auto exploitent pour des salaires de misère et des horaires d'esclavage. 

Le travail au noir fait évidemment partie des variables d'ajustement hypocrites puisqu'il permet d'offrir sa force de travail à des prix, charges comprises, de dumping. 

Par ailleurs si un individu cherche à faire fonctionner les lois du marché et offre sa force de travail en dessous du SMIC, à faire concurrence à ceux qui ont un emploi, il ne peut le faire. Le système empêche et ôte la liberté d'offrir sa force de travail. C'est un marché protégé au profit des anciens et des « ponctionnaires ». 

Pour ces deux raisons, difficulté à s'auto employer dans des conditions décentes et rationnement du travail par le biais du SMIC nous reconnaissons, au moins actuellement la nécessité d'un droit au travail.

 La collectivité détruit les emplois, l'état par l'organisation de l'arbitrage international du travail détruit les emplois domestiques, cela mérite compensation. 

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/12/politique-friction-du-samedi-12-janvier-a-propos-de-la-misere-et-du-chomage-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-12 09:14   Politics
Les Clefs pour Comprendre du Vendredi 11 Janvier 2013 : « Vive les armes contre le génocide et l'oppression ». Leç

Les Clefs pour Comprendre du Vendredi 11 Janvier 2013 : « Vive les armes contre le génocide et l'oppression ». Leçon d'histoire par Bruno Bertez

Les beaux esprits ne travaillent pas. Ils ne savent pas lire. Ils n'étudient pas l'histoire, sauf au travers de la mémoire collective déformée.

Un correspondant, ami et amoureux comme nous de la liberté, nous envoie un rappel historique intéressant.

« Entre Octobre et Novembre 1938, le gouvernement nazi a désarmé les Juifs allemands rapporte l'historien Stephem Halbrook. Les nazis ont imposé la peine de mort aux juifs et aux Polonais qui détenaient des armes, ou simplement s'il y avait des informations crédibles qu'ils étaient en possession de tels objets ».

    Vous savez que c'est notre argument pour empêcher que les Etats ne désarment les citoyens. Nous sommes contre la violence, mais nous sommes pour que les Etats aient peur des citoyens et non l'inverse. Un gouvernement légitime n'est pas garanti dans l'histoire et, avons-nous dit, si les comptes bancaires, la détention d'armes, avaient été aussi contrôlés, avec les mêmes moyens que maintenant, la France aurait eu des difficultés à résister aux envahisseurs. A fortiori maintenant, avec la destruction de l'armée populaire.

Actuellement, tout est contrôlé, suivi, en particulier par les Etats-Unis et leurs laquais alignés. C'est vrai que 98% des Français étaient pétainistes, mais quand même!

« En 1941, aux USA, la question s'est posée de contrôler à nouveau la détention d'armes ». Voici ce qui a été argumenté:

« Avant l'arrivée de Hitler et Staline, lesquels ont pris le pouvoir en Allemagne et en Russie, des mesures avaient été prises pour empêcher les citoyens de détenir et d'utiliser des armes, afin qu'ils ne puissent résister à l'état policier diabolique et vitriolique qui allait être mis en place avec la Gestapo et l'OGPU et la CHEKA ».

« Les citoyens ont le droit de détenir des armes, car si quelqu'un voulait s'ériger en dictateur ou en roi, les gens pourraient s'organiser et  se protéger ». Rep. John W Patman.

Le mythe de la modernité socialo-klepto-fausse droite- pseudo démocrate manipulatrice est que l'histoire s'est arrêtée. Allez dire cela aux Egyptiens, aux Syriens, aux Chinois, aux Israéliens...

Le monde s'enfonce dans l'obscurantisme, voilà la réalité, une réalité qui lui fait oublier les leçons du passé, de la géographie et, bien sûr, les conclusions du travail, l'intelligence. De l'obscurantisme à la barbarie, il n'y a qu'un pas.

Les conflits se multiplient, les consensus s'effondrent, les démocraties ne tiennent que par la propagande et la manipulation, la lutte pour éviter la relégation et la ruine est aux portes de l'Europe.

Et pendant ce temps, c'est Depardieu, l'ennemi de l'intérieur, bientôt extérieur, qui fait la « une ».

BRUNO BERTEZ Le Vendredi 11 Janvier 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/11/les-clefs-pour-comprendre-du-vendredi-11-janvier-2013-vive-les-armes-contre-le-genocide-et-loppression-lecon-dhistoire-par-bruno-bertez/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-12 09:13   Economy/Stock ex.
A propos du Vendredi 11 Janvier 2013: Modeste proposition aux tenants de la MMT et de la pièce de platine à 1 trillion de doll

La MMT est la Modern Monetary Theory, la théorie monétaire très en vogue chez les néo et super keynésiens, lesquels prétendent que pour éviter les problèmes d'endettement des gouvernements et de leurs fonctionnaires, il suffit de leur donner le carnet de chèques de la Banque Centrale.

    Dans un régime ou souveraineté politique et souveraineté monétaire sont confondues, un régime ou la spoliation des citoyens par la monnaie est donc inscrite dans la constitution et les institutions, l'endettement de l'état est une fiction. On démontre par des identités formelles semblables aux identités formelles imbéciles qui ont permis de donner une fausse base logique aux keynésianisme , on démontre que le recours à la dette par l'état est une idiotie inutile.

Les identités oublient tout ce qu'il y a entre deux équations et bien sur escamotent comme toujours la réalité. Avec les identités, c'est à dire les tautologies, on démontre depuis longtemps que le mouvement est impossible et que ceux qui croient marcher, en réalité sont des rêveurs. On confond tout et comme c'est apparemment logique, on se croit convaincant.

Si nous avons du temps a perdre, nous reviendrons un jour sur la MMT pour en montrer l'absurdité, c'est le vrai mot, l'absurdité. Cette théorie, produite par la situation des économies, comme le Reaganisme en son temps pour les besoins de Reagan, aboutit a retirer toute limite à la dépense de la classe politique, de la classe des fonctionnaires et bien sur elle convient à certaines, pas toutes, parties de la classe klepto. La MMT en donnant libre accès aux ressources monétaires au Pouvoir et à ses alliés institutionnalise l'esclavage des serfs que vous êtes et qui devez produire pour satisfaire leurs envies , envies dopées par un pouvoir d'achat illimité.

Pas de question de taux, de limite de la dette, de plafond, de solvabilité. Tant que les producteurs font tourner la machine, les autres peuvent prélever.

C'est le sens profond de la MMT.

Inutile de dire que les illuminés de la MMT sont à l'origine de la théorisation des bienfaits de la pièce miracle du trillion de dollars en platine.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Le Trésor aux USA, mais quasi partout, a pouvoir de frapper la monnaie, les coins et cette monnaie ne peut être refusée par personne, même pas la Banque Centrale. C'est le privilège de faux monnayeur des Rois sur leurs serfs. Donc le Trésor frappe une pièce de platine de 1 trillion de dollars, il la dépose sur son compte à la FED et la FED en contrepartie crédite son compte de 1 trillion de dollars. Avec ce trillion de dollars le Trésor rachète sa dette sur le marché ainsi la dette totale en circulation baisse en dessous du plafond et le problème est résolu, le Trésor peut continuer à s'endetter jusqu'a la prochaine fois.

Evidemment comme cela aura fonctionné, il n'y aura aucune raison de réduire ses dépenses et son déficit et donc on refera la même chose dans un an avec, pourquoi être modeste, une pièce de deux trillions.

Notre modeste proposition, consiste en ceci , pourquoi réserver la magie des écritures comptables au gouvernement et à ses fonctionnaires , autant faire deux pièces et avec la deuxième faire une distribution aux malheureux citoyens surendettés afin qu'ils réduisent ce stock de dettes qui empêche la machine économique de tourner!

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/11/a-propos-du-vendredi-11-janvier-2013-modeste-proposition-aux-tenants-de-la-mmt-et-de-la-piece-de-platine-a-1-trillion-de-dollars-par-bruno-bertez/
Posted by Georges Kaplan   2013-04-12 09:08   Politics
Le socialisme des imbéciles

« Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l'exception des individus mariés avec des françaises ; abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l'abolition de ce culte. Ce n'est pas pour rien que les chrétiens les ont appelés déicides. Le juif est l'ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l'exterminer... Par le fer ou par le feu, ou par l'expulsion, il faut que le juif disparaisse... [...] La haine du juif comme de l'Anglais doit être notre premier article de foi politique. »

S'il avait été allemand et s'il été né un siècle plus tard, l'auteur de ces mots, celui qui couche sur le papier de son journal personnel une telle haine des juifs, aurait sans doute été nazi. L'histoire ne lui donnera pas cette occasion puisque, d'une part, il était français et, par ailleurs, il a suivi son antisémitisme dans la tombe en 1865. L'auteur de cette violente diatribe n'est autre que Pierre-Joseph Proudhon [1], un des plus grands théoriciens socialistes du XIXe siècle.

Proudhon est chrétien, certes ; c'est de là que vient la référence au peuple « déicides », un des fondements moyenâgeux de l'antijudaïsme chrétien. Mais il y a plus ; c'est dans la dernière phrase ; cette idée selon laquelle la haine du juif et de l'anglais est un objectif politique, un objectif prioritaire.

Le banquier juif

L'anglais dont il est question ici, c'est le protestant et, derrière le protestant, c'est le banquier, le financier, le capitaliste. L'anglais et le juif, donc, sont les archétypes des ennemis de classe, pour reprendre la terminologie marxiste, des socialistes tels que Proudhon. C'est parce que le juif incarne la société marchande, la finance apatride et l'exploitation capitaliste que sa destruction est un objectif politique. D'ailleurs, note Pierre Leroux [2] « les plus grands capitalistes de France ne sont-ils pas des Juifs, qui ne sont pas citoyens français, mais des agioteurs de tous les pays ? »

Charles Fourrier ne pense pas autre chose lui qui estime qu'« un tort plus grave chez cette nation, est de s'adonner exclusivement au trafic, à l'usure, et aux dépravations mercantiles. [3] » Peuple mercantile, encore, sous la plume d'Alphonse Toussenel dans son Les juifs rois de l'époque [4]. « Dévorée par une sorte de fièvre du gain » selon Jean Jaurès, cette nation juive qui « manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion. [5] » Karl Marx lui-même, pourtant d'origine juive, ne note t'il pas que « la nationalité chimérique du Juif est la nationalité du commerçant, de l'homme d'argent [6] » ?

C'est cette association entre le juif et la finance, la bourse, le profit et, en un mot, le capitalisme, que l'on va retrouver sous la plume de pratiquement tous les auteurs anticapitalistes du XIXe siècle et du début du XXe. Développée par les socialistes « de gauche », elle imprègnera, notamment via des auteurs comme Georges Vacher de Lapouge [7], les théoriciens anticapitalistes et nationalistes de l'extrême droite ; on la retrouve, intacte, dans La France juive d'Édouard Drumont (1886). C'est cette idée, cette forme bien spécifique d'antisémitisme qu'Auguste Bebel, président du SPD allemand au tout début du XXe siècle, qualifiera de « socialisme des imbéciles ».

[...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/01/le-socialisme-des-imbeciles.html
Posted by Philippe Béchade   2013-04-12 09:05   Economy/Stock ex.
Une bulle boursière prête à éclater

- Les séances se suivent... et le visage de la Bourse semble s'être figé dans une sorte de sourire extatique, mais détaché de toute cause identifiable.

Seule une fraction très minoritaire d'opérateurs commence à penser qu'il règne sur les marchés un climat technique un peu étrange.

C'est peu de chose mais c'est cependant une évolution majeure par rapport à l'euphorie béate suscitée par des indices grimpant comme des haricots magiques. Pourquoi ce phénomène ne cesse-t-il de nous étonner ?

Serions-nous seul à avoir perdu notre âme d'enfant ?

Il nous arrive même de penser que cette aubaine engendrera un prix à payer exorbitant.

Rassurez-vous, cependant, une majorité de gérants parie toujours qu'après la hausse quasi ininterrompue des huit derniers mois, les marchés vont connaître - au pire - une dérive latérale, à moins que le CAC 40 par exemple ne s'élance avec hardiesse en direction des 3 800 points dès la fin de cette semaine.

Eh oui, après deux trimestres au régime champagne/vodka/mojito, celui qui inaugure 2013 sera arrosé au cognac, histoire de ne pas laisser s'installer une sensation de gueule de bois !

- Tout est sous contrôle
En ce qui concerne la consolidation à l'horizontale, le pire des scénarios des permabulls, il semblerait que nous soyons en plein dedans et que la seule issue envisageable soit une sortie par le haut avec les 4 000 points en ligne de mire à Paris, les 3 000 points sur l'Euro-Stoxx 50 et le record historique des 1 560 points sur le S&P 500.

L'impression que tout est sous contrôle nous agace et parfois nous angoisse, mais d'autres trouvent la situation très confortable. Ils se laissent porter par la vague - d'autant plus volontiers qu'elle est haussière.

S'ils ne savaient pas vraiment expliquer à des épargnants incrédules pourquoi moins il y a d'embauches, moins il y a de consommation, moins d'investissement plus les cours montent, le magazine Barron's leur fournit tout un corpus d'explications fumeuses et d'expressions-valises qui enterrent le débat.

La plus appréciée des stratèges reste à l'évidence "l'appétit pour le risque est de retour".

- Mode risk on : à tous les coups on gagne !
Nous sommes passés en mode risk on et cela ne souffre aucune contestation ! Comment voulez-vous que le non-initié réplique à cela ?

Pour simplifier : en mode risk on, pile le marché monte, face, il ne baisse pas.

Si vous tenez à savoir pourquoi, c'est grâce aux taux bas.

Et pourquoi les actions japonaises ont-elles vu leurs cours divisés par trois en 20 ans ?

Si vous tenez à savoir pourquoi, c'est à cause des taux bas !

Si les marchés ne rebaissent pas... c'est aussi à cause des taux bas. Les faiseurs d'opinion n'ont pas fini d'amuser le bon peuple avec ça !

En attendant, les sherpas font absolument ce qu'ils veulent avec les indices boursiers.

[...] http://la-chronique-agora.com/bulle-boursiere-prete-eclater/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-12 09:03   Politics
Politique Friction du Jeudi 10 janvier 2013 : Sur le facisme...et ses variantes par Bruno Bertez

Je définis le fascisme comme la tentative d'arrêter l'histoire, de nier les contradictions et les antagonismes entre les groupes sociaux en imposant la parole du maitre censé détenir la vérité et ainsi se poser comme légitime à employer tous les moyens, y compris la violence pour gouverner.

  Le fascisme dans son essence, c'est la parole du maitre, que ce maitre gouverne au nom de la droite, de la gauche et surtout du centre. C'est la négation des oppositions et des contradictions, le refus des différences qui définit le fascisme, parole ou pouvoir unificateur, réducteur, constructiviste.

Le Monti et sa position sont dans la grande lignée fascisante italienne du soi-disant pouvoir qui ne serait pas politique, mais serait  de celui qui sait, au-dessus des partis.

Contrairement à ce que pensent les idiots MSM, on est plus près du fascisme avec Monti qu'avec Berlusconi.

Le centrisme et l'union nationale, c'est la racine du fascisme. Ce mariage de la carpe et du lapin est produit par une mystification, un tour de passepasse au nom d'un soi-disant intérêt national qui n'est en l'occurrence que l'intérêt de l'Internationale noire kleptocratique.

L'enjeu de la crise, c'est la reproduction ou non de l'ordre social des trente dernières années, c'est: qui va payer, qui va être laminé, qui va sortir vainqueur?

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Et les gouvernements gris, mi carpes mi lapins, centristes, recentrés, ou tout ce que l'on veut, sont là, pour gérer les mystifications, la propagande, qui permettent de faire en sorte que les peuples soient perdants, les classes moyennes abaissées et l'élite klepto avec ses laquais politiques et administratifs restent en place. En place pour faire leur besogne de containment.

C'est tout l'enjeu du combat pour les classes moyennes, ce combat doit faire en sorte qu'elles ne tombent pas du côté des ultras riches et de la finance klepto, qu'elles prennent conscience du fait qu'elles sont en train de se voir imposer la régression pour sauver les ultras riches.

Le recentrage, maintenant manifeste de Hollande, porte donc le nom de
social-libéralisme, ce qui est exactement le positionnement du journal Libération, défenseur de Cahuzac, qui appartient à Rothschild. Le journal appartient à Rothschild, pas Cahuzac...

Le social libéralisme, c'est l'ordre klepto avec la liberté des moeurs, la mise en valeur de la marginalité, dans le cadre d'une alliance sociale antidémocratique des gens qui ne produisent rien et jouissent de la répartition.

Il y a peu de CGTISTES qui lisent Libé. Le Libé qui était auparavant financé par les vieilles familles Schlumberger.

Sitôt qu'un complément est accolé au mot socialiste, il y a danger. Si vous ne m'avez pas compris, je précise. Le socialisme tout seul, cela a un sens ; le socialisme fabien,  c'est déjà louche; le socialisme libéral, c'est encore pire; le social blairiste, cela craint et le national-socialisme, je ne vous fais pas un dessin.

Ou le socialisme ose être ce qu'il est, une première gauche, ou il mystifie pour conquérir le pouvoir avec le masque de la deuxième gauche et, dans ce cas, il est prisonnier des intérêts qui lui ont facilité l'accès.

Mélenchon porte une responsabilité énorme dans la situation en cours de dérive que nous connaissons, sa formation d'ex-philosophe qui a cessé de penser le coupe des réalités, il glose, et passe à côté de tout. Son analyse éructative de la politique des Cahuzac et consorts est pitoyable. Aucune structure, articulation, aucun ancrage. Des mots creux et sans portée comme ceux de socio libéraux.

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/10/politique-friction-du-jeudi-10-janvier-2013-sur-le-facisme-et-ses-variantes-par-bruno-bertez/
Posted by h16   2013-04-12 08:58   Economy/Stock ex.
Liberté, bonheur et bien-être ressenti

Ces derniers jours, l'actualité remet le couvert sur le « bien-être ressenti », notion aussi floue que commode pour exprimer sa joie de vivre, et on sent que l'INSEE s'est bien lâchée sur le sujet.

Il y a quelques temps de cela, alors que nous étions tous encore enfouis dans les heures les plus sombres du sarkozysme, on nous proposait l'établissement d'un nouvel indice plus fiable et surtout plus favorable à la France que le très discutable PIB. S'il est largement acquis que ce dernier indice soit, en effet, issu d'un calcul discutable et que son utilisation relève souvent plus du jardinage que de la statistique, le nouvel indice proposé, le Bonheur Intérieur Brut, m'avait à l'époque doucement fait rigoler. Cela n'avait pas empêché certains de produire l'indice en question, et d'obtenir pour la France un résultat ... médiocre.

Faisant donc fi de ces indices encombrants et pas assez joyeux, l'INSEE s'est mise en tête de bricoler un nouvel indice, celui du « bien-être ressenti » qui est probablement, en terme de précision et d'utilité statistique, à mi-chemin entre le jmetâtomètre et l'analyse de tendance sur le Smiley d'Humeur du Jour qu'on pourrait proposer comme application Facebook. Après avoir interrogé des Français et fait tourner de puissants calculateurs, doimouillographes et autres statisticiens chevronnés, l'Institut National en déduit que, je cite le palpitant article de Libération qui n'en rate pas une dans sa propagande citoyenne et festive :



7% des Français évaluent leur vie entre 0 et 4/10. A l'inverse, 13% d'entre eux se mettent des bonnes notes, 9 ou 10. La moyenne des notes est de 6,8/10, contre 7/10 en 2010 : «Une différence de rien du tout», commente Stéfan Lollivier, l'un des auteurs de l'étude.



Bien évidemment, l'Institut ne s'est pas arrêté là puisqu'il pousse la puissance de son analyse jusqu'à expliquer que, je cite toujours :



Les personnes en manque de lien social, amical comme familial, sont celles qui notent le plus sévèrement leur vie, entre 0 et 4/10.



Eh oui : quand ça va mal, ça ne va pas bien et réciproquement, ce qui permet à l'étude d'aller encore plus loin en notant que l'argent ne fait pas toujours le bonheur, le travail non plus, et qu'après la pluie le beau temps (même si c'est un peu extrapolé, je vous l'accorde). C'est aussi ça, la puissance informatique au service de la statistique et de questions de sondage finement ouvragées.

Pendant que l'institut français appelait au téléphone M'ame Michu et Robert Chombier pour mesurer leur degré de bonheur ressenti au niveau du vécu et du temps qui passe, trois instituts, le Cato Institute, le Fraser Institute, et le Liberales Institut, construisaient un indice de liberté humaine sur des bases statistiques un chouilla plus solides, comme je vous laisse le juger par l'article qui en est fait dans Contrepoints. En première analyse, on se rend compte que la France se classe alors en 33ème position, ce qui est tout sauf brillant et finalement parfaitement en ligne avec les autres indices qui tendent à prouver que ce qui fut le Phare de l'Humanité Triomphante n'est plus qu'un pays parmi tant d'autres, dans le ventre mou d'une mondialisation qui profite honteusement à ceux qui ne restent pas les deux pieds dans le même sabot et arrêtent de pleurnicher sur des droits acquis à grands coups de dettes sur les générations futures.

Maintenant, certains m'objecteront que je vais un peu vite en besogne en comparant les travaux de l'Insee, qui portent donc sur le Bonheur (si tant est que le bricolage statistique sur une question floue puisse être taxé de « travail »), et les travaux des autres instituts, sur la liberté ceux-là.

[...] http://h16free.com/2013/01/10/20154-liberte-bonheur-et-bien-etre-ressenti
Posted by Georges Kaplan   2013-04-12 08:56   Economy/Stock ex.
Baguette de pain et exception culturelle

Commentaire lu sur internet : « Si on se rappelle, avant l'euro, la baguette était à 1 franc. Depuis l'euro, elle est à 1 euro, soit 6,55 francs. Lorsque le prix du blé a fortement grimpé, il y a quelques années, les boulangers ont répercuté la hausse. Lorsque les cours se sont ensuite effondrés, les boulangers ont oublié de répercuter la baisse... Alors, ils ont fait des économies sur le dos des clients. Refusons une nouvelle hausse... »

Vous avez sans doute déjà lu des commentaires de ce type et peut être même partagez vous le sentiment de ce commentateur. Ce qui est exprimé ici, c'est une défiance très forte vis-à-vis de la concurrence ; l'idée selon laquelle, dans une économie de marché, les entreprises privées peuvent fixer et augmenter les prix comment elles le souhaitent. C'est une des nombreuses facettes de l'anticapitalisme à la française ; cette part de notre exception culturelle qui trouve sa source, au moins en grande partie, dans une ignorance désarmante des faits et mécanismes économiques.

Dissonances cognitives

Commençons par corriger les chiffres évoqués par l'auteur de ce commentaire. Juste avant l'introduction de l'euro, en décembre 1998 [1], le prix moyen d'une baguette de pain de 250g [2] en France métropolitaine n'était pas de 1 franc mais plutôt de 4 francs et 5 centimes. Aussi surprenant que ça puisse vous sembler, la dernière fois que vous avez payé votre baguette 1 franc, c'était probablement vers 1975 ; en 1980, elle coûtait déjà 1,67 francs en moyenne.

Par ailleurs, le prix actuel d'une baguette en France métropolitaine n'est pas de 1 euro mais plutôt de 88 centimes d'euros [3]. La baguette à 1 euro, c'est sans doute à Paris ; chez moi, en plein centre de Marseille, je la paye 80 centimes. En d'autres termes, « depuis l'euro », la hausse du prix moyen de la baguette n'est pas de 556% comme semble le croire notre commentateur mais plutôt de 42% (de 62 à 88 centimes d'euros).

Une augmentation du prix de la baguette de 42% sur 14 ans, ça correspond à une croissance annuelle de 2,5%. C'est loin d'être négligeable, bien sûr, mais est-ce plus qu'à l'époque des francs ? Eh bien non : de 1980, deux ans après la libéralisation (toute relative) du prix du pain [4], à décembre 1998, le prix moyen de la baguette est passé de 1,67 à 4,05 francs ; soit une augmentation de 5% par an - c'est-à-dire deux fois plus que « depuis l'euro ».

La baguette monte ou l'euro baisse ?

Lorsque notre commentateur écrit « 1 euro, soit 6,55 francs », il commet une erreur de raisonnement très courante : celle qui consiste à croire que, si nous avions gardé notre ancienne monnaie nationale, la valeur de cette dernière ne se serait pas érodée depuis 1999. C'est pour le moins douteux ; en réalité, la valeur du franc, comme celle de l'euro depuis 14 ans, n'a jamais cessé de baisser : c'est ce qu'on appelle l'inflation.

Il faut bien comprendre que dire qu'une baguette vaut 2 francs est strictement équivalent à dire qu'un franc vaut une demi-baguette. Dès lors, si le prix de votre baguette passe à 4 francs, vous n'avez aucun moyen de savoir si c'est la valeur de votre pain qui a doublé ou si c'est la valeur du franc qui a été divisée par deux. C'est pour cette raison que, pour évaluer l'inflation, on utilise un panier de prix qui permet de distinguer ce qui est spécifique à chaque produit de ce qui est commun à tous : la monnaie dans laquelle ils sont exprimés.

Ainsi, si l'on retient la composition du panier qu'utilise l'Insee pour calculer son indice des prix à la consommation, les prix exprimés en euros ont augmenté de presque 26% depuis janvier 1999 ; ce qui revient à dire que la valeur de l'euro a baissé de 21%. De la même manière, exprimé en francs du 1er janvier 1999, la valeur d'un euro actuel n'est plus de 6,55957 francs (1999) mais d'environ 5,21 francs (1999).

[...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/01/baguette-de-pain-et-exception-culturelle.html
Posted by h16   2013-04-11 23:36   Society
La SNCF donne d'avance des retards à ses trains d'idées

L'année 2013 vient de débuter pour tout le monde, et pour les grévistes de la SNCF, il eut été dommage de ne pas se rappeler aux bons souvenirs des usagés de leurs sévices publics. C'est pourquoi la vieille dame incontinente nous propose, en ce début de semaine, un bouquet de grèves fraîches.

Et cette année innove un tantinet puisqu'à la bonne grosse grève qui paralyse le pays pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines et permet à certains ministres de se découvrir des facilités d'acrobates russes pour courir prestement le pantalon sur les chevilles (hat tip Alain Juppé), les habituels rouspéteurs aigris de la SNCF ont substitué la grève sur une journée, pendant plusieurs semaines - ou plusieurs mois, si l'envie leur dit, et par région, au petit bonheur la chance.

Et pour savoir exactement qui fait grève, où et pourquoi, il faut éplucher les annonces diverses et variées d'une presse qui a bien du mal à y retrouver ses petits.

Ainsi, en Aquitaine, ce sont les lundis et mardis qui sont perturbés. C'est comme ça. (Les raisons sont laissées à l'imagination du lecteur). On ne sait pas combien de lundis seront concernés, mais on en présage un bon paquet si on s'en tient aux habitudes des autres régions.

Ainsi, entre Poitiers et la Rochelle, ce sera la même chose, dans la bonne humeur qu'on pressent déjà, accolades chaleureuses entre voyageurs compréhensifs et conducteurs / contrôleurs / acrobates du rail divers. Les papouilles humides des uns sur les tronches des autres rougies par le froid et les rudes conditions du sacerdoce du chemin de fer seront à n'en point douter un véritable baume tant on sait que c'est aussi pour les salariés du privés qu'ils luttent ainsi pour de meilleures conditions de tout.

Ainsi, en Midi-Pyrénées, on a aussi une grève hebdomadaire. L'article, écrit dans le style journalistique habituel (confus et hâché) parle d'un sixième lundi de grève pour les agents de conduite (qui ont les yeux tout humides à cause de la rénovation des lignes, de salaires trop petits et d'effectifs trop faibles), et évoque aussi la grève des contrôleurs les vendredis. Car en matière de grève hebdomadaire à la SNCF, le panachage, c'est possible.

Ainsi, relier une ville de province à la capitale est devenu un véritable parcours du combattant cauchemardesque qui permet à chaque contribuable, confronté à l'absolu mépris de la société nationale vis-à-vis du contrat de transport passé avec lui, de bien comprendre la notion de prise en otage, de spoliation, d'extorsion de fonds par voie armée (eh oui, les impôts, c'est aussi ça), le tout dans un package simple avec un joli logo et un slogan aguicheur.

Bien sûr, on retrouve de méchants actes de malveillance qui semblent excuser sans expliquer (ou expliquer sans excuser ?) les retards homériques subis par les trains de la société nationale. On trouve aussi des pannes inattendues de matériel. Des pannes, plus attendues, de personnel. Des pannes de contrôleurs. Des pannes de sandwich. Des pannes de guichets. Des pannes de poinçonneuses. Bref.

[...] http://h16free.com/2013/01/09/20048-la-sncf-donne-davance-des-retards-a-ses-trains-didees
Posted by Georges Kaplan   2013-04-11 23:34   Economy/Stock ex.
La pièce d'un trillion de dollars

L'histoire de la pièce magique remonte à l'été 2011, alors que l'administration Obama tentait d'exécuter un budget déficitaire de 1,5 trillions de dollars et que le debt ceiling (littéralement le « plafond de la dette »), le montant maximum de dette que le département du Trésor est autorisé à émettre [1] était déjà atteint (14,3 trillions [2] de dollars à l'époque). Le gouvernement des États-Unis était alors dans une impasse ubuesque : le Congrès refusait d'accorder au Président Obama les moyens de financer sa politique tandis que ce dernier exécutait le budget en avertissant qui voulait bien l'entendre qu'à défaut de rehaussement du plafond, les États-Unis d'Amérique risquaient de se retrouver en situation de cessation de paiement.

Début août 2011, un accord fut finalement trouvé et l'administration en place parvint à négocier une élévation du fameux plafond en l'échange de coupes budgétaires programmées en 2013 ; lesquelles, concomitantes avec la fin des allègements fiscaux hérités de l'ère Georges W Bush, ont donné naissance au feuilleton de ce mois de décembre : le non-moins fameux fiscal cliff. Mais cette crise a eut un autre effet remarquable : celui de stimuler la production d'idées destinées à permettre à l'exécutif américain de contourner purement et simplement l'écueil du debt ceiling. C'est à cette occasion, dans un simple commentaire sur un blog d'économie, qu'est née le One-Trillion-Dollar Coin, la pièce à 1 trillions de dollars.

La pièce magique

L'idée consiste à contourner le plafond de la dette en exploitant une faille de la législation américaine - plus précisément, le United States Code, titre 31, section 5112 - qui dispose que (k) le département du Trésor peut émettre des pièces de platine de n'importe quelle valeur faciale et que (h) les pièces ainsi crées ont cours légal aux États-Unis. En théorie, le Trésor pourrait donc frapper une pièce d'une once de platine avec une valeur faciale de 1 trillion de dollars, la déposer sur son compte auprès de la Réserve Fédérale et disposer ainsi d'un trillion de dollars sans émettre le moindre cent de dette supplémentaire. C'est aussi simple que ça.

Or, le plafond de la dette fixé à 16,39 trillions depuis le 30 janvier 2012 (c'est-à-dire plus de 100% du PIB) étant désormais atteint, cette idée revient avec insistance sur le devant de la scène et semble même être prise très au sérieux jusque dans les couloirs de la Maison Blanche. Selon ses nombreux défenseurs, elle est légale au sens où aucune loi en vigueur aux États-Unis ne s'y oppose et elle pourrait fonctionner ; c'est-à-dire qu'elle pourrait permettre au département du Trésor de se débarrasser effectivement de la contrainte du debt ceiling ; c'est-à-dire de passer outre le Congrès des États-Unis.

Sorcellerie monétaire

Si cette solution est bien légale, on est tout de même en droit de s'interroger sur le message qu'enverrait un gouvernement qui contourne ses propres lois et court-circuite le processus parlementaire. En revanche, d'un point de vue strictement économique et aussi rocambolesque qu'elle puisse paraitre, il est très probable qu'elle puisse effectivement fonctionner et ce, sans effets inflationnistes puisque la Réserve Fédérale peut stériliser cette création de base monétaire en revendant une bonne partie de son portefeuille de bons du Trésor (1,7 trillions au 2 janvier 2013) - du moins, dans un premier temps.

[...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2013/01/la-piece-dun-trillion-de-dollars.html
Posted by Philippe Béchade   2013-04-11 23:31   Economy/Stock ex.
Qui est le plus farfelu, Beppe Grillo ou Ben Bernanke ?

- Ce n'est peut-être qu'un ridicule accident de parcours... Mais voilà que le suffrage universel dans son insondable subjectivité vient perturber le bel ordonnancement des marchés financiers, mitonné avec amour par les banques centrales et la Fed en particulier.

Ce n'est pas une de nos lubies, faut-il le rappeler : Richard Fisher, le patron de la Fed de Dallas, ne fait pas mystère des efforts que lui-même, ses collègues et Ben Bernanke déploient pour doper le moral de Wall Street et propulser les cours de bourse au firmament.

C'est une stratégie pleinement assumée. Elle consiste à pousser ceux qui gèrent l'épargne des futurs retraités américains vers les actifs risqués afin de générer un effet de richesse susceptible d'étayer le rebond (de chat mort) de l'économie américaine.

En Europe, mettre en oeuvre une telle mécanique - infernale, nous en sommes convaincus - serait désastreuse si le détournement des flux financiers de l'obligataire vers les actions n'était pas couplé avec un programme de rachat massif d'OAT, de Bunds, de Bonos espagnols ou de BTP italiens (disons 85 milliards d'euros par mois et 1 000 milliards d'euros par an).

Ben Bernanke n'a pas manqué dès ce mardi de pointer du doigt les "perturbations" engendrées par le scrutin législatif italien... Une façon à peine déguisée de critiquer les choix farfelus des électeurs.

Mais pourquoi les Italiens manifestent-ils un tel rejet du système ? Après tout, il leur suffit d'investir en bourse pour gagner à tous les coups et compenser le déluge d'impôts et nouvelles taxes que Mario Monti a fait pleuvoir sur eux, sur l'injonction de Bruxelles et Berlin.

La Fed avait réussi à ramener les indices américains sur leurs records historiques (et même au-delà pour le Dow Transport et le Russell 2000, malgré une croissance zéro fin 2012) et les places européennes ne demandaient qu'à suivre le mouvement.

Plus personne ne se soucie qu'il y ait une véritable expansion de l'économie au cours des prochains trimestres... ni de la soutenabilité de la valorisation des actions - 25, 30 fois les PER, peu importe, ce sont sûrement des vedettes de la cote : il faut en avoir.

- Ben Bernanke aux marchés : "n'ayez pas peur !"
La priorité - sinon l'obsession - de Ben Bernanke, si vous en doutiez encore, reste de rassurer puis de remotiver Wall Street. Dans son témoignage devant le Congrès US mardi soir, le patron de la Fed a dissipé les craintes d'arrêt prématuré de sa politique de quantitative easing.

Il est normal que la Fed "discute" en interne de certains sujets et qu'il n'y ait pas unanimité systématique concernant l'évaluation des bienfaits de la politique monétaire actuelle... mais la stratégie de soutien massif à l'économie américaine doit être - et sera - poursuivie.

Même si le QE3 est économiquement inefficace et potentiellement dangereux pour les détenteurs de dette américaine, c'est la ligne Bernanke qui prévaut - et c'est cela qui importe aux marchés.

Le patron de la Fed rappelle cependant que sa politique d'injection ne "peut pas tout" et que les Etats-Unis doivent s'attaquer à la question des déficits. En effet, si la planche à billets ne produit pas les effets escomptés, c'est bien parce que la politique budgétaire est inappropriée, par la faute d'un Congrès US qui se comporte comme un enfant gâté, velléitaire et capricieux.

[...] http://la-chronique-agora.com/qui-est-plus-farfelu-beppe-grillo-ou-ben-bernanke/
Posted by Bruno Bertez   2013-04-11 23:13   Economy/Stock ex.
L'Edito du Jeudi 3 Janvier 2012: La monnaie, chaine invisible de votre servitude Par Bruno Bertez

 L'année 2012 restera dans l'histoire comme l'année de la monnaie. Nous avions dit l'an dernier, l'année des banques centrales, mais nous préférons maintenant, même si cela recouvre la même chose, dire l'année de la monnaie.

 On dira, plus tard, dans les livres, c'est cette année là que Draghi a décidé de tout faire coute que coute pour préserver l'échafaudage européen et qu'il a promis de créer autant de monnaie que nécessaire pour parvenir à son objectif. On dira, c'est cette année là que Bernanke , alors qu'il n' y avait aucune situation de crise, c'est cette année là que Bernanke a décidé l'argent gratuit, illimité, à l'infini. L'année 2012 rentrera dans l'histoire comme l'année du FREE MONEY. Vous comprenez que notre premier texte de 2013 soit consacré à la monnaie. La dialectique de la monnaie se déroule, sous nos yeux: Ce qui a pris naissance au sein de la société  des hommes comme un formidable outil de liberté s'est retourné en un terrifiant instrument d'asservissement. L'argent est libre; le prix à payer est terrible, les hommes ne le sont plus! L'argent bien commun, né de la coopération et de la volonté de vivre ensemble des hommes s'est retourné en un tyran, récupéré qu'il est par les puissants. L'avilissement de la monnaie ce n'est pas l'inflation, c'est sa confiscation par une classe pour vous asservir.  Nous annonçons d'ores et déjà 2013, ce sera l'année de la taxation.

 La monnaie est un formidable outil de liberté; Elle facilite les déplacements, elle permet la multiplication des transactions, elle autorise le report dans le temps de la consommation, elle facilite l'investissement et beaucoup d'autres choses encore. En un mot, elle a été  source de progrès et de prospérité.

 Peut être devrions nous parler au passé.

 Les hommes, les citoyens en ont été dépossédés au profit du Pouvoir et maintenant d'une coalition de classes sociales liées à ce Pouvoir.

 Ceci est  vrai à la fois au niveau national, au niveau international ou global.

 Comme toute chose, la monnaie contenait en germe, comme on le dit s'agissant du blé, toutes ses contradictions. Par un retournement dialectique qui constitue un cas d'école pour les apprentis philosophes, elle est devenue une arme des pouvoirs contre les citoyens.

 Nous soutenons que la monnaie est devenue la chaine invisible de la mise en coupe des hommes, la chaine de leur servitude. Et la nous ne visons pas le superficiel, c'est à dire la dépendance de certains vis à vis de l'argent, non  nous visons quelque chose de plus subtil que nous allons tenter sinon d'expliciter, du moins de faire entrevoir.

 Faisons rapidement justice à ce que chacun peut constater; Le Pouvoir contrôle les circuits de la monnaie, il voit dans son Panopticon tout ce que vous touchez comme revenus, tout ce que vous possédez, épargnez, transférez, donnez ou léguez.

  La monnaie et le contrôle de ses circuits sont le moyen de traquer la matière taxable et de la confisquer; à point tel que la monnaie est une prison et que ceux qui veulent en sortir sont qualifiés d'exilés, vilipendés. Ne parle t on pas, d'ailleurs d'évasion lorsque les gens veulent disposer librement de leur bien à l'étranger. Votre monnaie, vos sous, sont sous surveillance perpétuelle et vous avez à peine encore le droit d'utiliser l'argent dit liquide. Nous n'insistons pas car vous avez compris.

[...] http://leblogalupus.com/2013/01/03/ledito-du-jeudi-3-janvier-2012-la-monnaie-chaine-invisible-de-votre-servitude-par-bruno-bertez/
Posted by h16   2013-04-11 23:11   Politics
Début 2013 au pays des poseurs

La vie est, dit-on, un éternel recommencement. L'année 2013 ne déroge pas à la règle puisqu'elle commence, à l'évidence, comme s'est achevée 2012, sur ce petit murmure de nouvelles idiotes qui forment maintenant l'actualité d'un pays dont les dirigeants n'ont aucune direction et sont bloqués en mode « pose », pose socialiste dogmatique ou simplement pose sans en avoir l'air, comme des messieurs Jourdain de l'attitude politique...

Bien évidemment, dans le rôle du poseur inconscient, on retrouve le Hollande national qui aura savamment préparé (ou plutôt, fait préparer) son intervention télévisée. Normalement, ici, on insère l'ennuyeuse vidéo correspondante et on dissèque le pesant discours mais voilà : comme d'habitude avec François, l'exercice n'apporte strictement rien, et emplit n'importe quel chroniqueur un tant soit peu lucide d'une langueur soporifique. La vacuité de son discours faussement optimiste (alors que le premier ministre anglais et la chancelière allemande ont, l'un comme l'autre, avertit d'une année 2013 particulièrement rocailleuse) apporte à la performance présidentielle ce petit fumet de foutage de gueule éhonté que seul un incompétent peut se permettre, détaché qu'il est des contingences matérielles depuis bien trop longtemps.

Pour ce qui est de la catégorie des poseurs dogmatiques, il ne faudra pas chercher bien loin puisque l'actualité nous en fournit deux sur un plateau. Ce sont des habitués de ces colonnes tant leur activisme en matière de bêtises gouvernementales leur fait occuper les médias pendant que le reste du gouvernement peut se permettre de faire, essentiellement, rien du tout. Il s'agit bien sûr de la caution écoboboïde du gouvernement et de Miss Parité 2012.

Cécile Duflot est en effet évoquée, pétillante de bêtise, lorsqu'on rappelle qu'avec ce changement d'année, entre en vigueur la loi qui porte désormais son nom (et sera probablement synonyme de fiasco immobilier dans les mois qui suivent). Le décret précisant les modalités d'abattement fiscal lié aux investissements locatifs est en effet paru le 30 décembre dernier, ce qui permet à la fois de comprendre que l'État est à bout de souffle en matière de relance fiscale dans le secteur avec des conditions de plus en plus improbables, et à la fois de se demander combien le pays contient encore de gogos prêts à se lancer dans de pareils montages financiers. En effet, si l'on décrypte la multiplication des conditions nécessaires pour rentrer dans le cadre d'un « dispositif Duflot », on peut lire en filigrane que la relance par l'immobilier, c'est plus du tout maintenant ni plus tard.

À la limite, tant mieux, le marché de ce secteur a largement besoin d'un retour à la réalité au plus vite, ce qui évitera l'aggravation de la situation des mal-logés en France. Aggravation à laquelle s'emploient pourtant toutes les forces administratives du pays pendant que la ministre du Logement tente de nous faire croire l'inverse ; on apprenait par exemple l'explosion de la taxe de balayage, qui s'ajoute à la hausse permanente et systématique de la taxe foncière, ce qui ne surprendra que quelques joyeux troubadours du socialisme festif et autres clowns colorés du dirigisme étatique.

[...] http://h16free.com/2013/01/03/19893-debut-2013-au-pays-des-poseurs
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