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L'horreur du média-foot ![]() A la mi-temps, le Brésil perdait 5-0 contre la "mannschaft". Les caméras montraient des enfants brésiliens en larmes. Mon fils et moi, d'un commun accord, avons éteint la télévision. Le Brésil est un immense pays émergent, dont la majorité de la population est extrêmement pauvre. Est-ce intelligent cette humiliation planétaire? Le monde médiatisé à créé cet amalgame idiot entre l'un des sports les plus attachants et les plus subtils qui soit, le football, l'argent qui coule à flot, la violence (le meilleur Brésilien Neymar gravement blessé) et un [...] http://maximetandonnet.wordpress.com/2014/07/09/lhorreur-du-media-foot/ |
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Un accord de majorité Socialistes-Droite-Libéraux au Parlement Européen ![]() Le 26 juin, un accord de majorité a été signé à Bruxelles entre le PPE (Droite, dont l'UMP), le S&D (Socialistes et Démocrates, dont le PS) et l'ALDE (Libéraux et démocrates, dont UDI et Modem). J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé l'accord en question (si quelqu'un y arrive, merci de me l'envoyer...), juste des communiqués de presse très partiels, axés sur les magouilles de postes : Le [...] http://www.les-crises.fr/l-accord-de-majorite-socialistes-droite-liberaux-au-pe/ |
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[L'Europe contre la Démocratie, suite] L'accord de majorité Socialistes-Droite-Libéraux prive de postes au Parlement le ![]() Le processus devrait être évidemment inacceptable pour toute personne se disant démocrate, mais, plus intéressant encore, le silence total dans les médias sur ces magouilles est hallucinant... Je n'ai trouvé aucune information dans les grands médias sur ce vote d'hier - il y a juste une belel dépêche de l'agence chinoise !!! (merci à ceux qui postent en commentaire, c'est précieux...) En résumé : comme l'a annoncé Quatremer (tout seul) il y a quelques jours, les socialistes, la [...] http://www.les-crises.fr/l-alliance-socialistes-droite-pe/ |
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La loi de 1973 ![]() « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. » Les détracteurs de la loi expliquent à qui veux bien l'entendre que c'est par cet article que le gouvernement - Giscard, Pompidou - a interdit au Trésor d'emprunter de l'argent à la Banque de France et, partant, a créé les conditions de notre dette publique actuelle. Je ne reviendrais pas sur le ridicule achevé des théories du complot en général et me contenterais d'un argument factuel et documenté. En résumé, tout ce que racontent les détracteurs de cette loi est faux. Primo, cet article n'est pas d'origine gouvernementale. Il a été introduit à l'initiative du rapporteur général de la commission des finances du Sénat [1] puis rédigé dans sa forme définitive et institué comme un article à part entière lors de l'examen du projet de loi à l'Assemblée nationale [2]. Jean Taittinger, secrétaire d'État au budget qui représente le gouvernement au Sénat comme à l'Assemblée se contente de ne pas s'y opposer [1, 2, 3]. Deuxio, cet article n'introduit rien de nouveau : l'interdiction qui est faite au Trésor de présenter ses propres bons à l'escompte de la Banque de France est un principe déjà communément admis de tous. Le législateur estimait que c'était une « sage précaution » afin d'interdire au Trésor de « tourner la législation sur les émissions de monnaie ou de quasi-monnaie » [1]. De fait, une disposition similaire est déjà présente dans la loi du 24 juillet 1936 [4]. Tercio et c'est le plus important, si le Trésor ne peut effectivement pas présenter ces effets à l'escompte de la Banque de France, il peut en revanche obtenir des avances et des prêts. C'est l'objet de l'article 19 de la loi de 1973 [5] qui précise que les modalités de ces prêts et avances feraient l'objet de « conventions passées entre le ministre de l'économie et des finances et le gouverneur » et que ces conventions devaient être « approuvées par le Parlement » (ce qui était d'ailleurs l'usage). De fait, la convention du 17 septembre 1973, passée entre le ministre de l'économie et des finances (Valéry Giscard d'Estaing) et le gouverneur de la Banque de France (Olivier Wormser) et approuvée par la loi 73-1121 du 21 décembre 1973 [6] fixe les modalités des concours de trésorerie apportés par la banque centrale au Trésor : [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/07/la-loi-de-1973.html |
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Does bullying increase the risk of cancer? The recent alumni magazine from my grammar school carried some devastating news: two of my previous classmates are battling cancer. My parents' expat move had me leave that grade school over 25 [...] http://www.rudebaguette.com/2014/07/08/effects-of-bullying/ |
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Brandolini's law ![]() Over the last few weeks, this picture has been circulating on the Internet. According to RationalWiki, that sentence must be attributed to Alberto Brandolini, an Italian independent software development consultant [1]. I've checked with Alberto and, unless someone else claims paternity of this absolutely brilliant statement, it seems that he actually is the original author. Here is what seems to be the very first appearance of what must, from now on, be known as the Brandolini's law (or, as Alberto suggests, the Bullshit Asymmetry Principle): The bullshit asimmetry: the amount of energy needed to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. - ziobrando (@ziobrando) 11 Janvier 2013To be sure, a number of people have made similar statements. Ironically, it seems that the "a lie can travel halfway around the world while the truth is still putting on its shoes" quote isn't from Mark Twain but a slightly modified version of Charles Spurgeon's "a lie will go round the world while truth is pulling its boots on" (1859) which, in turn, might be inspired by Jonathan Swift's "falsehood flies, and the truth comes limping after it" (1710). Always according to RationalWiki, the concept may also refer to the teoria della montagna di merda ("the Bullshit Mountain Theory") as postulated by Uriel Fanelli, another Italian. Anyway, there are a number of reasons to credit Brandolini and, apart from the overwhelmingly elegant formulation, the fact it's not that much about the speed of dissemination of bullshit but rather about the inherent difficulty to refute bullshit. There are plenty of examples ranging from the "Friedman was Pinochet's mentor" story to the infamous "loi de 1973" in France [2]. So, from now on, I'll refer to the Brandolini's law (a.k.a. the Bullshit Asymmetry Principle) which states that: --- |
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Remettre la politique en marche L'un des handicaps de la vie politique française tient à la permanence, la glaciation des élites politiques. Par le plus grand des paradoxes, le principal espoir du camp républicain, d'paès les sondages, se nomme Alain Juppé, un homme qui est au tout premier plan de la vie politique depuis... 1986 - presque 30 ans - ancien Premier ministre de 1995 à 1997. Les piliers du gouvernement? M. Fabius, Mme Royal, M. Sapin, qui hantent depuis des décennies la vie publique. Sans parler du seul fn, rien n'est plus scandaleux que ces situation où le leadership se transmet de père en fils ou en fille, courantes dans la vie politique nationale ou locale française, notamment les mairies. Il me semble qu'ailleurs, dans les [...] http://maximetandonnet.wordpress.com/2014/07/08/remettre-la-politique-en-marche/ |
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CAC 40, PER et Bisounours ![]() - Il semblait si facile de propulser le CAC 40 vers les 4 500 points vendredi, dans un marché désert en l'absence de toute opposition de la part des "vendeurs" - une catégorie d'intervenants qui a complètement disparu des radars - et des opérateurs américains qui étaient en congé depuis l'heure du déjeuner jeudi dernier. Cette demi-séance précédant un pont de trois jours avait permis aux indices US de tirer un feu d'artifices de records historiques 24 heures avant les feux d'artifices du 4 juillet. Cependant, le CAC 40 a clôturé au plus bas du jour, sur un repli de 0,47% à 4 468 points qui ramenait la hausse hebdomadaire à 0,72%... et la séance de lundi a complètement déjoué tous les pronostics avec une rechute de 1,4% au contact des 4 400 points. Le retard accumulé sur Wall Street (-2,5% en cinq séances) continue de se creuser. Cela s'explique par la réjouissante conjoncture dont les médias et la Fed se font l'écho depuis la fin des grands froids de janvier février (avec un PIB anticipé à +3,5% après -2,9% au premier trimestre) puis l'anticipation de splendides résultats au deuxième trimestre 2014 qui vont faire rechuter les PER en direction de leur moyenne historique (il suffirait juste [...] http://la-chronique-agora.com/cac-40-per/ |
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[Invité] Hyman Minsky et l'hypothèse d'instabilité financière, par Sébastien Charles ![]() Aujorud'hui, un billet invité par Sébastien Charles, Maître de conférences à l'université Paris 8 et spécialiste de l'économiste Hyman Minsky (en anglais) Vous pouvez télécharger l'article au format pdf ici Présenter la macroéconomie d'Hyman Minsky et la rendre intelligible n'est pas une mince [...] http://www.les-crises.fr/hyman-insky-sebastien-charles/ |
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[No comment] Sapin: « Notre amie c'est la finance : la bonne finance » ![]() Source : Libération (les commentaires sont impressionnants)... À suivre demain... P.S. juste pour mémoire : Le 11 décembre 1969, Charles de Gaulle déclare à André Malraux : "Mon seul adversaire, celui de la France, n'a aucunement cessé d'être l'argent." [André Malraux, "Les chênes qu'on abat", Gallimard, page 166] [...]http://www.les-crises.fr/no-comment-sapin-finance/ |
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Histoire ridicule ![]() Je vais vous raconter une histoire ridicule. C'est l'histoire d'un ministre de l'économie notoirement connu pour être opposé à toute réduction de la dépense publique et être un farouche partisan des grandes politiques d'investissement public - un keynésien pour faire simple - qui décide un beau jour de créer un « conseil indépendant pour la croissance et le plein-emploi » qui devra, selon les éléments de langage du ministre, « alimenter le débat sur les politiques économiques menées ». Le conseil indépendant est composé de cinq économistes : on y trouve Jean-Paul Fitoussi qui est keynésien, Joseph Stiglitz qui est keynésien, Peter Bofinger qui est keynésien, Enrico Giovannini qui est keynésien et Philippe Martin (celui de Science-Po) qui est aussi keynésien. Très vite, le conseil publie un « avis très critique envers les politiques d'austérité en Europe » et plaide « pour une relance des investissements. » Je vous avais prévenu, cette histoire est ridicule. Évidemment, si vous mettez cinq keynésiens autour d'une table en pleine récession et si vous leur demandez ce qu'il faut faire, ils vont tous vous dire qu'il faut augmenter le déficit et procéder à de grands investissement publics. Personne de raisonnablement sensé n'a besoin d'appeler ça un « conseil », il est inutile d'organiser la moindre réunion et il ne sert à rien d'écrire un rapport : la réponse, on la connait déjà. Cette histoire est grotesque. Quel ministre serait assez stupide pour se livrer à une pareille mascarade ? Intellectuellement, ça ne servirait à rien. Politiquement, c'est cousu de fil blanc. Médiatiquement, ça a toutes les chances d'être un pétard mouillé. Non vraiment, cette histoire est ridicule. [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/07/histoire-ridicule.html |
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La loi de 1973, shorter ![]() Lors d'un épisode précédent, j'évoquais le prodigieux pouvoir de nuisance de l'idée selon laquelle la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 serait à l'origine de notre dette publique. Un certain nombre de lecteurs m'ont reproché de ne pas expliquer pourquoi. Ce n'était pas directement le sujet du papier mais la question est légitime : je vais donc essayer de vous résumer ça en aussi peu de mots que possible. La théorie de ceux qui dénoncent cette loi peut se résumer comme suit : « avant, l'État se finançait gratuitement auprès de la Banque de France mais la loi de 1973, en interdisant cette pratique, l'a obligé à avoir recours aux marchés financiers. » En deux points : 1 - L'État avait bel et bien une dette financière avant 1973 et la Banque de France n'en finançait qu'une partie - dont la moitié seulement était effectivement gratuite. Durant les années 1950, les concours de la banque centrale au Trésor représentaient environ 28% de la dette ; avec le retour de Charles de Gaulle et la création du nouveau franc, ce chiffre chutera à 16% en moyenne de 1960 à 1973. C'est donc le général, qui avait fait de la lutte contre l'inflation l'un de ces principaux chevaux de bataille, qui va cadrer les relations du Trésor avec la Banque de France, forçant ainsi le premier à avoir de plus en plus recours aux marchés financiers. 2 - Par ailleurs, la loi de 1973 n'interdit absolument pas à l'État de s'endetter auprès de sa banque centrale. Elle ne fait qu'imposer de la transparence dans les relations entre la Banque de France et le Trésor et, partant, donner au parlement le moyen de plafonner les avances de la première au second. En 1973, ce plafond est fixé à 20,5 milliards de francs : c'est nettement plus que ce que qui avait cours avant que la loi ne soit votée. Si l'inflation des années 1970 va rapidement rendre ce seuil contraignant pour le Trésor (qui demandera plusieurs fois à ce qu'il soit relevé), l'interdiction formelle ne viendra qu'avec le traité de Maastricht en 1993. Voilà, je ne crois pas pouvoir faire plus court. L'idée selon laquelle un certain nombre de nos dirigeants auraient, au moyen de cette loi, « vendus les intérêts de la France aux marché financiers » est une fumisterie. Ce n'est pas vrai. Tout simplement. [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/07/la-loi-de-1973-shorter.html |
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A quoi sert la BCE ? Principal pivot, assurant seule la survie de l'euro, en l'absence de tout soutien d'un exécutif européen, la Banque Centrale Européenne se trouve aujourd'hui obligée de faire exactement le contraire de ce que lui dictent les traités : prêter à des Etats pour financer leurs dettes. Et le faire de la pire façon : en fournissant aux banques quasi gratuitement les moyens de prêter ensuite aux Etats avec un forte marge. Sur insistance allemande, et en reprenant dans ses statuts l'esprit d'une loi française de 1973, la BCE, à la différence des autres banques centrales des pays développés, ne donne pourtant pas aux Etats, en principe, un accès direct à la planche à billets, pour ne pas les encourager à s'endetter. Et pourtant, depuis 2008, elle fournit à peu de frais aux banques les moyens de souscrire aux emprunts des Etats de la zone [...] http://www.attali.com/actualite/blog/macro-economie/a-quoi-sert-la-bce |
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Bitcoin exchange in France shut down by police officers A bitcoin exchange was dismantled on July 2nd and 3rd in southern France and its three co-founders arrested. 388 bitcoins were seized, which roughly represents 180 000 euros at press time. [...]http://www.rudebaguette.com/2014/07/07/bitcoin-exchange-shut-police-officers/ |
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The Paris Startup Job Fair returns, connecting 1,000+ Job Seekers with 75 Startups The tech sector continues to be the shining light of France's challenging job market and, as such, there are many startups looking to expand and increase the depth and breadth of their teams. We [...] http://www.rudebaguette.com/2014/07/07/paris-startup-job-fair-back-september-13th-connecting-top-talent-high-growth-startups/ |