![]() ![]() | Made in France E3 : « Jeu de mains, jeu de vilains » ![]() Tranches de vie ordinaires en République Démocratique (et Populaire) Française, imaginées mais pas dénuées de réalité - Épisode 3 : « Jeu de mains, jeu de vilains. » Par h16 et Baptiste Créteur. On aura beau dire ce qu'on veut, la France est un pays si calme et si peu criminogène qu'un Président peut s'y balader en scooter. Bien sûr, il garde tout de même une escorte policière jamais dépourvue d'une arme à feu. Il a le droit, lui. Les citoyens normaux, désarmés et donc seulement contribuables, n'ont de toute façon rien à craindre. On est en France. Et c'est en France que vit Arnaud, un garçon sympathique dont la joie effervescente est communicative. D'un naturel frétillant, il n'hésite jamais, entre deux vibrations allègres de son abondante chevelure bouclée, à rendre service, à distiller les mots gentils et les conseils avisés comme d'autres distribuent les prospectus. Mais parfois, le destin se montre capricieux et joue des tours même aux plus sympathiques d'entre nous. Et ce soir, le destin, bien français lui aussi, est même chafouin. Alors que la nuit, franchement fraîche en ce mois de février, s'est déjà installée sur la ville, [...] http://h16free.com/2014/02/14/29111-made-in-france-e3-jeu-de-mains-jeu-de-vilains |
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[Reprise] Les années Bernanke : Bilan de la politique immobilière de la FED (2), par Onubre Einz ![]() Nous avons souligné que l'élément constant de la politique de la FED était le soutien au patrimoine. L'élévation de la valeur des patrimoines immobiliers et financiers est un élément central d'une croissance patrimonialisée. L'élévation de la valeur des patrimoines est le garant d'une faible épargne et d'un fort niveau de consommation tirant la croissance : la croissance est d'autant plus forte que les ménages substituent la croissance de la valeur virtuelle de leur patrimoine à [...] http://www.les-crises.fr/les-annees-bernanke-2/ |
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Bloc-notes : la Suisse accélère le sursaut des peuples http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2014/02/bloc-notes-la-suisse-accelere.html |
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Politique Friction du Jeudi 13 Février 2014: Oui, il y a bien un fascisme français! Par Bruno Bertez ![]() Aïe! Cela fait mal, n'est-ce pas? Les historiens et histrions ont rivalisé d'ardeur depuis la fin de la seconde guerre mondiale afin de trancher sur ce qu'ils considèrent être la question fondamentale: y a-t-il oui ou non un fascisme français? La France a-t-elle été fasciste avant et pendant la seconde guerre mondiale? Y a-t-il actuellement une possibilité de développement d'une tendance fasciste en France? Tout de suite, clarifions, le fascisme ne se confond pas avec le racisme et l'antisémitisme, cela, c'est de la ragougnasse de socialiste ignare ou malhonnête. Le fascisme, c'est un certain type d'organisation politique et économique, complexe, avec des variantes, mais il ne se définit pas par le rejet raciste ou antisémite: il se définit par un certain Ordre dit Nouveau, qui vise à donner à un pays, une communauté, les moyens de sortir d'une situation d'humiliation historique, le fascisme a à voir avec la revanche et le désir de regagner son rang. Car le fascisme a à voir avec le déclin, la perte du rang. L'une des caractéristiques du fascisme, c'est le dépassement du clivage droite/gauche, l'appel au dépassement « en avant », les divisions et la lutte des groupes sociaux étant considérées comme l'une des causes de la régression. Une école autour de René Rémond considère qu'il n'y a pas eu en France de fascisme avant ou pendant la guerre, sauf très marginalement. Une autre école (voir Zeev Sternhell) au contraire, on s'en serait douté, soutient qu'il y a bien un fascisme français et que, même, ce fascisme français a servi de modèle et de matrice aux autres fascismes européens. Nous sommes de l'avis de Sternhell, il y a bien une tentation fasciste française et elle tire ses origines du révisionnisme marxiste et de ses prétentions à l'universel. Le socialisme a pour fondement la négation de l'homme réel, la négation de la valeur irréductible de l'individu, la négation des identités, des différences et la réduction de l'homme à sa citoyenneté, laquelle doit être au service du Groupe ou de la Nation. Le sacrifice, la détention de la Vérité par quelques-uns, les chefs, le mythe du fer de lance qui conduit, qui éclaire, tout cela est du marxisme révisé. Cette tendance socialiste croit à l'homme nouveau, à [...] http://leblogalupus.com/2014/02/13/politique-friction-du-jeudi-13-fevrier-2014-oui-il-y-a-bien-un-fascisme-francais-par-bruno-bertez/ |
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Le nombre de Dunbar ![]() Selon Robin Dunbar, la taille de notre néocortex limite le nombre de personnes avec lesquelles nous pouvons entretenir une relation stable à (environ) 150 individus. Trivialement, ça signifie que ceux d'entre nous qui ont plus de 150 « amis » sur Facebook ne connaissent pas vraiment, ou n'ont pas de relations suivies avec, une proportion significative desdits amis. Une conséquence plus pratique de la théorie de Dunbar, c'est que plus la taille d'un groupe humain augmente, plus les coûts afférents au maintien de sa cohésion interne - coordination, communication, fête du village, stage de base-jumping en entreprise... - augmentent. Selon les estimations de l'anthropologue, basées sur des communautés humaines composées d'individus qui ont de très fortes incitations personnelles à rester groupés [1], il semble que dès ce seuil de 150 individus les efforts nécessaires à maintenir la cohésion du groupe consomment, à eux seuls, 42% du temps de travail. Augmentez la taille du groupe et il ne vous reste plus que trois méthodes pour tenter de maintenir un semblant de cohésion : y consacrer un temps considérable (sous forme de « communication interne »), créer des incitations individuelles (i.e. la méthode libérale) ou utiliser la contrainte (i.e. la méthode socialiste). Considérez maintenant l'hypothèse communiste, une société dans laquelle, de leur plein grès, tous les membres coordonnent leurs efforts afin d'atteindre une sorte d'optimum de Pareto, « l'intérêt général », sur lequel ils s'accordent tous. L'existence même de cette société repose sur l'idée selon laquelle il est possible d'atteindre cet optimum sans coercition ni incitations individuelles et le projet communiste consiste à instaurer cet ordre social à grande échelle. Que savons-nous objectivement de toutes les tentatives d'avènement du communisme ? (i) C'est un type de société qui a fonctionné et fonctionne sans doute encore sur de petites populations - de la taille d'un clan - mais qui n'a jamais pu être mise en oeuvre à grande échelle. (ii) Toutes les tentatives à grande échelle se sont caractérisées par d'immenses efforts de propagande interne (grands rassemblement, embrigadement des jeunes, campagnes d'affichages etc.) (iii) Toutes les tentatives à grande échelle ont systématiquement dégénéré en états [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/02/le-nombre-de-dunbar.html |
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Libération : leçons d'un échec http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2014/02/liberation-lecons-dun-echec.html |
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Mobile and smart devices set to drive turnaround in France's tech device market Across Europe, 2013 was a very bad year for the tech device market according to a [...] http://www.rudebaguette.com/2014/02/13/mobile-smart-devices-set-drive-turnaround-frances-tech-device-market/ |
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Babel, le communisme ![]() « La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul coeur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. » Il n'existe pas, me semble-t-il, de formule qui résume mieux et de manière plus concise l'idéal communiste que le célèbre aphorisme de Louis Blanc [1] : « de chacun selon ses facultés, à chacun selon ses besoins. » Tout est là. La société communiste ( Babel), fondamentalement, est une forme d'organisation sociale dans laquelle chaque membre de la société produit en fonction de ses capacités et ne consomme que ce dont il a besoin. Il manque pourtant, dans cette formule par ailleurs excellente, une dimension essentielle du communisme : l'ardeur au travail et la frugalité dont font preuve les membres de la société ne résulte d'aucune forme de coercition, elles ne sont pas contraintes ; elles sont purement volontaires. Le communisme, le véritable communisme dans son sens le plus originel, est une forme d'anarchie ; une société sans état qui repose sur une prémisse absolument essentielle hors laquelle rien n'est possible. Cette prémisse, c'est Luc l'évangéliste qui nous la donne dans le passage des Actes mis en exergue : les membres de la société communiste doivent avoir « un seul coeur et une seule âme ». E pluribus unumCe qui est en cause ici, ce n'est pas tant le mode de production en tant que tel mais le mode d'organisation de la société. Qui produit quoi ? Comment réparti-t-on les ressources rares ? Dans la société communiste, c'est un choix collectif ; mais ce que les auteurs communistes savent - et que tous les philosophes savent depuis au moins Aristote - c'est que le principe du vote majoritaire, la démocratie, n'est jamais que la domination du plus grand nombre sur la minorité, deux loups et un agneau qui mettent au vote le menu du dîner. Pour que la coopération communiste existe, et pour qu'elle existe sans devenir un forme d'exploitation de la minorité par la majorité, il faut donc les membres de cette société n'aient qu'un seul coeur et qu'une seule âme ; il faut qu'il n'existe aucun intérêt particulier mais un seul et unique intérêt général sur la définition duquel tous s'accordent. Rousseau écrit [2] : « Tant que plusieurs hommes réunis se considèrent comme un seul corps, ils n'ont qu'une seule volonté qui se rapporte à la commune conservation et au bien-être [...] http://ordrespontane.blogspot.fr/2014/02/babel-le-communisme.htmlTheme(s): Babel |
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Dataiku launches its Data Science Studio to make sense of Big Data Analyzing big data (a $16.1 Billion market) requires skills that most companies lack. Dataiku, the Paris-based startup founded by [...] http://www.rudebaguette.com/2014/02/13/data-science-studio-launch/ |
![]() ![]() | Une belle gestion communale ![]() « Pour vivre heureux, il faut vivre caché », dit le bon sens populaire. Et c'est ce que pensent probablement les maires et présidents de communautés de communes : rien ne vaut la retenue pour mener les affaires de leur ville et s'assurer une réélection aisée après plusieurs années de bons et très discrets services. Mais voilà : la politique vit mal avec la modération et ne s'embarrasse de l'à peu-près que lorsqu'il s'agit des résultats qu'on doit vanter. Et plus la ville est grande, plus sa gestion devra évoluer entre les eaux troubles du marketing politique et le marécage gluant des égos surdimensionnés de certains maires. Et d'ailleurs, il existe plusieurs métriques de l'ampleur de ces égos. Contribuables Associés proposait récemment l'Argus des Communes, basé sur l'état général de leurs comptes. C'est un bon début : il existe une corrélation entre la profondeur des déficits creusés et les désirs impérieux d'un maire de laisser une trace marquante, voire fatale, de son passage. À ce titre, on pourra se rappeler les efforts [...] http://h16free.com/2014/02/13/28055-une-belle-gestion-communale |
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[Reprise] GEAB N°81 : 2014 - Chaos politique mondial, « smog » statistique, risque d'explosion de la planète finance ![]() Je partage avec vous aujourd'hui la vision du "GlobalEurope Anticipation Bulletin", qui est pour moi de loin une des meilleures sources d'information sur la Crise. Toujours une tonalité très "europtimiste" - je pense pour ma part qu'on va sacrément attendre les avancées sur le projet politique... Mais bon, il est indispensable en ces temps troublés de lire des visions très différentes pour s'aiguiser l'esprit... Les historiens, qui ont l'habitude de considérer que le XIXème siècle [...] http://www.les-crises.fr/geab-81/ |
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Politique Friction du Mercredi 12 Février 2014: Le pouvoir est toujours celui de tracer des équivalences,... plus ou moins fau ![]() Nous avons, il y a quelques mois, produit un texte qui traitait de façon plutôt économique et monétaire de la question des « équivalences ». Nous soutenions que c'est une caractéristique de la domination des pouvoirs que d'imposer comme équivalentes des choses qui ne le sont pas.
En politique, l'équivalence reine, celle qui est organisatrice de nos sociétés, c'est l'égalité, un homme en vaut un autre. Une voix en vaut une autre, c'est en ce sens que les démocraties sont structurellement, par construction, égalitaristes. La dérive a consisté à faire glisser l'équivalence politique à tous les domaines. On a favorisé, par démagogie, l'envahissement de l'égalitarisme à toutes les sphères de la société. L'égalitarisme dont il est question en ce moment, celui qui nie les différences entre les êtres humains et veut les réduire à un être abstrait universel, sans détermination aucune, est un pur projet politique d'inspiration fasciste. Il s'agit de réduire l'être humain, l'individu, à une partie de lui-même, la partie citoyenne. On fait éclater l'individu et on n'en retient qu'une partie. Notez bien, dans « leurs » raisonnements, on aboutit toujours au citoyen, c'est leur opérateur, leur unité de raisonnement, leur molécule constitutive du système qu'ils veulent imposer. Pourquoi ne vouloir avoir en face de soi que des citoyens réduits à des abstractions? Citoyens pures pages vierges, programmes vides n'attendant que le chargement? Pour des raisons de transmission. Le problème majeur des Maîtres, c'est la transmission, ce concept est au centre de la crise, au centre des actions qu' « ils » entendent mener. Ils décident et, pour que cela marche, ils ont besoin de courroie de transmission, ils ont besoin de transmettre leurs ordres, leurs impulsions et que [...] http://leblogalupus.com/2014/02/12/politique-friction-du-mercredi-12-fevrier-2014-le-pouvoir-est-toujours-celui-de-tracer-des-equivalences-plus-ou-moins-fausses-par-bruno-bertez/ |
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L'immonde manip ![]() Dans la vie, rien de m'exaspère davantage que de me sentir pris pour un con. D'où ma réaction de ce soir. En prenant le métro Madeleine, je passe devant le kiosque à journaux et découvre la une du Monde: "34% des Français adhèrent aux idées du fn." Tous les ans depuis fort longtemps, nous avons d'ailleurs droit à la même première page du Monde, en gros caractères sensationnels. Je m'intéresse au détails de ce sondage de la SOFRES. Qu'est-ce qui apparaît au titre des "idées du fn"?
http://maximetandonnet.wordpress.com/2014/02/12/limmonde-manip/ |
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La France et l'"Ultra-libéralisme" ![]() Voici un article remarquable de Jean Nouailhac sur le site du Point. A faire lire aux étatistes de droite et de gauche! Se reconnaître libéral, serait-ce un gros mot ? Pour commencer, il y a souvent [...] http://libertarien.overblog.com/2014/02/la-france-et-l-ultra-lib%C3%A9ralisme.html |
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[Interview] Qobuz CEO Yves Riesel talks music and technology In a second in a series of interviews from MIDEM with leaders from across the digital music industry, I catch-up with Yves Riesel, CEO & Co-Founder of http://www.rudebaguette.com/2014/02/12/interview-qobuz-ceo-yves-riesel-talks-music-technology/ |