Jamais des élections n'ont aussi peu suscité d'espérance. Selon les sondages, plus d'un tiers des Français devraient s'abstenir. Les favoris du premier tour ne dépassent pas 23 ou 24%, soit 16 ou 17% des Français en âge de voter (compte tenu des abstentionnistes): ceci est dérisoire.
L'homme en position de favori, M. Macron se présente comme le plus petit commun dénominateur qui réunit gauche caviar bien pensante et droite chiraquienne. Il correspond à une sorte d'idéologie creuse, celle de l'homme infiniment malléable, le culte du « je » narcissique, du jeunisme et de l'apparence. Personnellement, je n'ai rien contre lui mais je n'ai rien [...]