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Les Clefs pour Comprendre du Dimanche 24 Aout 2014: A propos de la valeur des assets financiers et de la question de la transmission de la h ![]() Certains avancent l'idée d'une prise de conscience qui déclencherait les anticipations inflationnistes, causant ainsi l'inflation plus ou moins généralisée. Nous récusons cette idée, elle fait appel à la magie des perceptions. Tout ce qui est perçu est causé, a une origine qui se situe dans la Sphère Réelle. Les conditions ni de la prise de conscience, ni de l'échelle de perroquet des prix et des salaires ne sont réunies. Mais, elles se mettent en place avec la dislocation du monde global, avec le frottement international, avec la redomestication des priorités, avec le ralentissement de la croissance du commerce international. Avec la contestation de l'impérialisme monétaire américain, laquelle va renchérir le coût du risque par exemple. L'un des phénomènes les plus mal étudié est le cycle d'innovation et ses conséquences sur la productivité, les taux, l'inflation et bien sur le chômage. Nous sommes à la fin d'un cycle de progrès technologique, nous sommes dans le cycle de propagation des innovations des 20 dernières années. On crée moins de richesse, relativement, et les conséquences négatives du progrès des techniques et des processus de production deviennent de plus en plus importantes et mal tolérées. La prise de conscience n'est qu'un détail comme dirait Le Pen, ce qui est cause ce n'est pas la prise de conscience, c'est la situation préalable qui a été créée. La prise de conscience n'est même pas, dans ma conception, un catalyseur au sens chimique. C'est en cela que je diffère totalement de Soros lequel attache une importance extrême à la réflexivité, celle-ci étant l'action en retour de la prise de conscience sur le réel, entrainant sa modification. Chez moi la pensée ne crée pas le réel, elle est un "placage". On croit que la pensée produit la réel parce que le monde actuel est dominé par les marchés et que les marchés sont des lieux de confrontation non pas du réel, mais des perceptions et opinions. Les hommes sont les gestionnaires apparents d'un système qui les dépasse; leur pensée, leur conscience sont produits par les situations réelles. Soros est philosophiquement un "idéaliste", il pense que si on l'écoutait, on s'en sortirait. Moi non pas du tout. Dans mon système la chute est inéluctable, mathématique. La situation de "peak debt", si on fait de la fuite en avant, produit un jour ou l'autre ses conséquences, [...] http://leblogalupus.com/2014/08/24/les-clefs-pour-comprendre-du-dimanche-24-aout-2014-a-propos-de-la-valeur-des-assets-financiers-et-de-la-question-de-la-transmission-de-la-hausse-des-assets-au-secteur-des-biens-et-services-par-bruno/ |