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La crise vue de Sirius (Bruno Bertez) /Les marchés financiers du monde sont devenus fous (Wolf Richter)/ Un nouveau taux neutre possi ![]() L'une de nos originalités est la continuité. Il y en a une autre, majeure, c'est celle qui est contenue dans notre exergue: on ne peut comprendre ce qui se passe que si on le considère comme un tout. Nous avons un fil conducteur pour décoder les situations et ce fil conducteur prend naissance dans l'histoire. Ainsi, pour nous, ce qui se passe présentement à son origine dans le passé. Pour comprendre il faut donc à la fois faire ressortir la continuité, mais aussi montrer en quoi les choses changent. La crise de 2008 n'est pas tombée du ciel, elle est la conséquence logique mais accidentelle, dans son timing, du surendettement généralisé. Les remèdes appliqués eux non plus ne sont pas le fruit du hasard, ils sont les remèdes obligés d'une situation marquée par la financiarisation. La spoliation de l'épargne est, elle également, surdéterminée à la fois par le faible pouvoir politique des épargnants et par la concurrence que le crédit et la création monétaire font à l'épargne: on se passe de l'épargne que l'on remplace par le crédit. Tout se déroule selon une logique interne qui est celle du Système, il y a continuité, mais dialectique simplement. Ce que l'on voit change sans cesse. Les Pouvoirs ont une technique de contrôle très adaptée à la situation, ils coupent les liens qui rendent le passé compréhensible, intelligible; ils saucissonnent afin que ce qui se présente soit à chaque fois considéré comme nouveau, comme exogène, donc pas de leur faute! Ainsi on vous présente la hausse du dollar qui découle [...] http://leblogalupus.com/2015/04/18/la-crise-vue-de-sirius-bruno-bertez-les-marches-financiers-du-monde-sont-devenus-fous-wolf-richter-un-nouveau-taux-neutre-possiblebill-gross/ |