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Marché: Le point sur la crise, en attendant Stanley Fischer ![]() La présente réflexion n'a que peu de rapport avec notre vision du comportement futur des marchés ; nous décrivons, mais nous ne faisons pas de prévision. Pour la bonne et seule raison que tant que la crise durera et qu'elle sera traitée par l'inflation du crédit, alors il ne faudra pas lâcher ses assets. Et quand il faudra les lâcher, ce sera pour le pire, c'est à dire pour se précipiter sur les assets réels. Entre temps, il faut être psychologiquement et financièrement prêt à subir des pertes brutales, et forte ampleur. Il faudra avoir les nerfs solides, être capable de tenir bon. L'activité économique n'est pas, contrairement aux affirmations du « sell side » un paramètre déterminant des performances boursières. Les études de corrélation le montrent clairement. De la même façon, les baisses de taux directeurs, au-delà d'un effet passager ne produisent pas de tendance haussière, au contraire, elles sont corrélées à des tendances baissières persistantes. C'est contre-intuitif, mais c'est ainsi. Les plus fortes baisses des marchés, baisses de 40 à 50%, sont intervenues alors que les autorités effondraient-sans succès- les taux. Que l'on se réfère à ce qui se passe depuis le début des années 2000. Notre cadre analytique nous conduit à insérer les mouvements boursiers en cours dans le continuum de la Grande Crise Financière. Nous sommes dans un de ces développements, nous sommes à l'intérieur de la séquence, nous n'en sommes pas sortis. En deux mots, pour nous rép&eacu [...]http://leblogalupus.com/2015/08/26/marche-le-point-sur-la-crise-en-attendant-stanley-fischer/ |