L'immigration massive d'étrangers pauvres, aux compétences professionnelles hasardeuses et à la culture aux antipodes de la notre semble mal passer en France.
Peut-être parce-que ça fait 40 ans que ça dure, qu'on en voit aujourd'hui les conséquences et que beaucoup de citoyens français modestes en *paient* directement les conséquences, à la différence de nos élites barricadées dans leurs beaux quartiers et leurs hôtels de luxe aux quatre coins du monde.
Toujours est-il que nos dirigeants socialistes (UMPS) et nos merdias à la botte du pouvoir doivent trouver un moyen de nous faire bouffer cette soupe indigeste.

AlterEco+, dont le nom laisse penser qu'il se fait une spécialité de comprendre l'économie, dégeule donc avec la meute et tente de nous vendre l'immigration massive à coups d'arguments économiques (puisque vendre "l'islam religion de paix" aux français semble compromis pour le moment).

http://www.alterecoplus.fr/social/pourquoi-les-migrations-ne-vont-pas-faire-exploser-le-chomage-201509041231-00002031.html

Je ne suis pas maso au point de lire régulièrement la presse gauchiste, mais j'étais curieux de connaître leurs arguments.

Il y en a donc deux.
"Deux exemples le prouvent."
Ah oui, hrmm... ce ne sont certes pas des démonstrations mathématiques. Deux exemples.
On ne rigole pas. C'est quand même un Directeur de Recherche au CNRS qui nous parle.

Exemple 1: "D'abord, l'exode des Cubains à Miami, dans les années 1980. [...] En quelques mois, 125 000 d'entre eux débarquent à Miami. A l'échelle de la France, cela correspondrait à une augmentation de la population active de 2 millions de personnes ! David Card, un économiste de Berkeley, a étudié l'évolution du taux de chômage à Miami et celui d'autres villes comparables qui n'ont pas été touchées par le phénomène. Son constat : en moins d'un an, le taux de chômage à Miami s'est aligné sur celui des villes comparables."

Ok, donc, un exemple de 1980, en période de croissance dans un pays libéral (donc rien à voir avec la France). Et en supposant, bien entendu, que les immigrés cubains sont restés bien sagement à Miami pour faciliter les statistiques et la démonstration d'AlterEco+.

Exemple 2: "L'arrivée en France des rapatriés d'Algérie. En 1962, après les accords d'Evian, 400 000 pieds-noirs rejoignent l'Hexagone. La Commission des comptes de la nation s'inquiète. A cette période, elle ne recense que 35 000 emplois vacants et s'attend logiquement à dénombrer prochainement 365 000 chômeurs de plus. Dans les mois et les années qui suivirent, cette prévision fut totalement démentie. Plus précisément, Jennifer Hunt, une économiste de l'université de Rutgers, a montré que les départements de l'Hexagone ayant accueilli le plus de rapatriés ont, au bout de quelque temps, des taux de chômage et des niveaux de salaire peu différents des autres."

Alors là, plus fort encore, on remonte 50 ans en arrière, et on parle de "pieds-noirs", donc français, éduqués à la française depuis leur naissance, dans une période de très forte croissance... vont-ils réussir à s'intégrer et trouver un emploi dans leur propre pays? mystère insoutenable... et CQFD pour AlterEco+ et M. André Zylberberg, Directeur de Recherche au CNRS, ne l'oublions pas! (au-dessus, c'est le soleil).