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Trop de bruit sur les marchés, les banques centrales ne sont plus audibles ! ![]() - Le niveau de volatilité des marchés est le plus élevé observé depuis l'automne 2011. A l'époque, la Grèce tétanisait les marchés - malgré le QE2 de la Fed qui battait son plein - mais la croissance des bénéfices aux Etats-Unis ne suscitait pas d'inquiétudes. Aujourd'hui, tout le monde veut oublier que la Grèce est toujours en faillite - et va le demeurer encore très longtemps. Les investisseurs choisissent donc de rester obnubilés par la stratégie de la Fed qui s'est, de l'avis de beaucoup d'analystes, enfermée toute seule dans une nasse. Ni le maintien des taux, ni une hausse trop tardive (mi-mars 2016 d'après le dernier consensus) ne semblent plus constituer une bonne solution... La question du moment consiste à deviner quelle est la moins mauvaise. La pire, c'est celle qui créerait des turbulences monétaires venant s'ajouter aux questionnements concernant la croissance mondiale. Il y a quatre ans, à l'automne 2011, même les injections de la Fed - dans le cadre d'un QE2 entamé en novembre 2010 - n'étaient pas parvenues à immuniser Wall Street contre les turbulences monétaires. VIDEO EXCLUSIVE http://la-chronique-agora.com/marches-banques-centrales/ |